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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 23:52

voici un acrostiche sans prétention pour répondre au dernier défi de Juliette, pour Papier Libre, dont voici le sujet:

"Rêvons un peu, nous arrivons à la période des mages et des étoiles...

Accrochons-nous à la belle comète qui fut souvent citée comme présage de malheur ou d'évènements surprenants et tourna en silence autour de notre terre: La comète de Halley."

Nous avons jusqu'au 15 décembre pour envoyer nos textes à Juliette.

 

12_comet_halley_1986.jpg

LA COMETE DE HALLEY.

 

 

La comète tourne, tourne en rond...

Asie et Chine furent les premières à la remarquer.

 

C'était un spectacle grandiose et inquiétant à la fois.

On la surnomma "l'étoile invitée",

Même si son apparition faisait peur au commun des mortels.

Elle était tellement brillante et furtive à la fois,

Tant d'astronomes et de scientifiques l'avaient étudiée au long des siècles

Et personne ne la comprenait vraiment...

 

Depuis l'an 240 avant Jésus Christ,

Elle faisait son apparition tous les 76 ans environ,

 

Hallucinante vision

A vous couper le souffle...

La comète fut nommée "Halley" en hommage à

L'homme qui avait enfin compris son manège...

Elle tourne, tourne en rond la comète de Halley, mais

Y a pas de souci, elle ne fait que passer tous les 76 ans.

 

Babeth.

 

 

 


 

 

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 18:31

voici la dernière proposition de Juliette pour Papier Libre.

Se laisser inspirer de cette photo:

 

le-banc-en-pierre-volcanique.jpg

 

A vrai dire ça n'est pas cette photo là, mais je n'ai pas réussi à me procurer la photo originale, donc j'en ai cherché une autre sur internet. Et de toutes façons, je n'arrive plus jamais à envoyer mes textes à Juliette. Pourtant, elle m'a donné une autre adresse, mais il n'y a rien à faire,  ça ne passe pas... C'est à n'y rien comprendre!

 

Le banc de pierre.


Le vieux banc du jardin,

A l'abri des regards,

S'éveille de sa torpeur.

Il offre aux promeneurs

Sa pierre réchauffée

Au soleil du matin.

Les amants s'y caressent

En s'offrant des baisers,

Se faisant des promesses.

Puis quand revient le soir,

Le vieux banc engourdi

Se blottit dans la nuit.

Oublié des humains,

Jusqu'au petit matin,

Il devient un abri

Pour nos gentils amis,

Insectes et rongeurs

Qui craignent les chasseurs.


Babeth

 

Je viens finalement de récupérer la photo proposée par Juliette, je vous la montre...

Pimbo-15-banc-PK.jpg


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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 21:27

"un bateau dans la brume"... C'est la nouvelle proposition de Juliette pour Papier Libre... Nous avons jusqu'au 30 juin pour rendre nos copies, j'ai juste le temps de lui envoyer mon texte...

 

bateau-brume.jpg

 

Un bateau dans la brume.


Un faible rayon de lune éclairait la rive. Un personnage étrange m'y attendait...

Je ne pus voir son regard, car il portait une grande cape noire dont la capuche cachait son visage... Il ne me dit pas un mot, il tendit juste la main. D'instinct, je savais que je devais lui donner l'écu que je tenais dans le creux de la mienne. Il le prit et pencha la tête en signe d'approbation. Puis il se retourna et monta dans la frêle embarcation.

Je ne savais pas encore ce que je faisais là, mais, tel un automate, je grimpai à mon tour dans cette étroite barque...

Je m'assis derrière l'homme qui se tenait debout et enfonçait lentement la rame dans les eaux noires du lac... Je sentis un frisson parcourir mon épine dorsale. Je me retournai pour voir une dernière fois le rai de lumière qui s'éloignait inexorablement... La nuit sombre s'était emparée du paysage et commençait réellement à me terrifier... Comble de l'horreur, une brume épaisse était apparue et ajoutait à mon désarroi. Elle étouffait jusqu'aux clapotis de la rame dans l'eau.

Ce voyage vers l'inconnu était interminable, et ma position inconfortable, mais peu à peu je réalisai ce qui m'arrivait...  Cette silhouette inquiétante, qui était  plantée là devant moi, n'était autre que le passeur vers l'au-delà... Je crus tomber dans un gouffre sans fond quand je compris où j'étais...

Alors ça y était, la mort avait gagné! Ma lutte acharnée contre elle s'était soldée par un échec... J'avais longtemps souffert, mais en vain... Mon corps meurtri avait lâché prise...

Mon âme terrifiée cherchait à voir dans ce brouillard de plus en plus épais sa destination finale...  Serait-ce le paradis ou serait-ce l'enfer qui m'attendait sur l'autre rive? Ce n'est pas mon guide vers les ténèbres qui m'aurait répondu!  On aurait dit qu'il avait juré de me torturer l'esprit jusqu'au bout!

Les eaux troubles du lac ne reflétaient aucune image, pas même celle de mon visage, pas plus celle de mon corps... Sensation étrange... C'était mon âme qui faisait cette pérégrination vers un monde d'outre-tombe, comme une île lointaine qui faisait  me poser les mêmes questions encore et encore... Qu'allais-je trouver au bout du voyage, l'enfer ou le paradis,  la souffrance ou la renaissance?


Babeth


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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 23:57

J'ai écrit ce texte en réponse à la dernière proposition de Juliette, pour Papier Libre.

Le thème en est: "Braises et cendres".

Aujourd'hui, nous sommes le 15 juin, et cela fait 8 mois que Bernard est parti.

Je lui dédie ce texte que j'ai écrit en sa mémoire.

 

Foyers-Fireplaces.jpg

 

Braises et cendres.

 

Depuis bien longtemps

mon coeur se réchauffait

au feu de notre amour.

 

Et mon âme qui dansait

avec ses flammes vacillantes

oubliait le poids des années.

 

Les braises incandescentes

éclairaient nos jours

et réchauffaient nos nuits.

 

Nous vivions le jour présent,

confiants en notre avenir

et sûrs de notre amour.

 

Nous nous étions promis

de rester ensemble

jusqu'à l'hiver de notre vie.

 

Mais le vent a soufflé trop fort.

Tu as résisté tant que tu as pu

à sa violence ravageuse.

 

Mais tes forces t'ont lâché,

tu as abandonné,

et la mort t'a emporté.

 

Alors les braises du foyer

ont perdu de leur splendeur

et ont cessé de m'éclairer.

 

Du rouge elles ont viré au gris,

et mes larmes intarissables ont fini

par étouffer la dernière étincelle.

 

Depuis ton départ,

mon âme ne danse plus,

et mon coeur git là, sur un tas de cendre.


Babeth.

 

rose-pour-Bernard.jpg


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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 23:58

 

 

dessin-chats-2.jpgdessin-chats-1.jpg

 

       Le chat



Animal gracieux,

Au pelage soyeux,

Il aime les caresses,                                           
Et donne sa tendresse
A l'enfant du logis.                                                                      
Il accepte l'abri
Que lui offrent les gens,                                                     
Mais reste indépendant.
Il sait être fidèle,
Et vous montre son zèle
En accourant toujours
Pour partager l'amour
Que vous lui prodiguez.
Il faut que vous sachiez
Que s'il n'y prend pas part,
C'est qu'il garde à plus tard
Ses ronrons et câlins.
Dans le creux d'un coussin,
Il s'enroule et s'endort,
Il aime le confort.                                                                             
Comme il a l'air heureux,
Lorsqu'il dort près du feu.
Il semble nonchalant,
Mais dès que l'on entend
Le plus petit écho,
Il se dresse aussitôt

Et montre un intérêt
A ce bruit étranger.
Son regard si étrange
                                                              
Semble dire: " qui dérange

A cette heure mon sommeil
Et me met en éveil ?"
Puis il étend son corps,
Se dirige dehors,
Trouve un coin confortable;
Comme c'est agréable
De laver son museau
Pour le rendre plus beau.
Une jatte de lait,
Un édredon douillet,
Il sait rester discret,
Et pourtant on le sait,
Il tient dans notre coeur
La place du bonheur.

 

                 Babeth

 

Je réédite un ancien poème, pour participer à la nouvelle proposition de Juliette qui tient le blog communautaire: Papier Libre.

 

                                                      

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 23:02
Tout doucement, j'essaie de me replonger dans les jeux d'écriture, et dans les défis de peinture... Et j'avoue que j'y reprend goût... Et puis, ça m'aide à ne pas trop me morfondre et pleurer sur mon sors...
Voici la dernière proposition de Juliette pour Papier Libre: "La vie rêvée des plantes". Nous avons jusqu'au 15 janvier pour rendre nos copies...
J'ai écrit un acrostiche à l'aide de ce titre: "ETAT VEGETATIF"...

État végétatif.

Enracinée profondément en
Terre nourricière,
Avec un simple besoin d'eau et de lumière,
Tout est une question de chance...

Vivre sans plus d'exigence.
Exister au rythme des saisons,
Grandir et se multiplier,
Et ne rien faire d'autre que respirer.
Tout est question de photosynthèse.
Attendre les bienfaits du soleil,
Tout en étant bercée par le vent.
Il faut vous dire qu'elle m'émerveille!
Fascinante plante de la création!

                  Babeth.

DSCF9374.JPG
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 00:52
Voici la dernière proposition d'écriture de Juliette pour Papier libre:
"Les mains", ce dont elles sont capables.
Je réédite pour cette occasion un texte que j'avais écrit pour La petite fabrique d'écriture, en mai 2008.



LES MAINS.

Les mains de l'artisan s'activent sans cesse.
Expertes en leur matière, elles recherchent le parfait.
Et sur le bout des doigts, ressentent l'infini.

Les mains de l'ouvrier, rudes et épaisses,
se chargent des besognes, pour le moins compliquées,
et transforment la matière avec dextérité.

Les mains du chef d'orchestre, nerveuses et inquiètes,
transportent dans les airs, la mélodie parfaite,
d'un compositeur inconnu, inspiré par la vie.

Les mains du musicien, fines et agiles,
glissant sur les cordes, comme des papillons,
entraînent avec elles, l'auditeur attentif.

Les mains de la mère, qui maintiennent la maison
dans l'ordre et la propreté, savent se faire caresses,
soulageant les chagrins de l'enfant en détresse.

Les mains des enfants, petites merveilles,
attrapent le ballon en écartant les doigts,
et se joignent en claquant pour exprimer leur joie.

Les mains de l'acrobate, puissantes mais subtiles,
mécanisme parfait, semblent se dédoubler,
pour la joie du badaud, joyeux et réceptif.

Les mains de l'amant, pareilles à des abeilles,
prospectent une à une, les fleurs de la passion
de sa maîtresse, fougueusement, mais avec prudence.

Les mains du tortionnaire, aiguisent leurs serres
sur des victimes innocentes qui ont baissé les bras.
Elles savourent avec haine, leur puissance meurtrière.

Et toutes ces mains coupées, dans des pays lointains,
parce qu'elles ont dérobé le bien de leur voisin,
qui n'ont plus d'existence, et qui pourrissent en terre.

Et ces mains au chômage, qui n'osent pas frapper
sur les portes fermées, peur de se faire jeter,
aimeraient retrouver un peu de compassion.

Toutes ces mains qui s'activent pour des corps ingrats,
devenues avec le temps, outils de précision,
et dont l'homme, sans y penser, se sert à outrance.

Et ces mains en colère qui cognent sur la table,
avec un poing serré qui résonne comme un gong,
pour manifester la rage de voir tant d'injustice.

Et toutes ces mains fourbues, qui moissonnent.
Et toutes ces mains cachées, qui braconnent.
Toutes ces mains expertes qui sont reconnaissables.

Celles des médecins qui pansent les blessures.
Celles des curés qui bénissent les âmes.
 Toutes ces mains tendues qui se font impostures.

Et voilà mon poème transformé en prière.
Il faudrait des mains fortes pour retenir les rames
de ce bateau en dérive, au bord du précipice.

Babeth.

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 00:32
Voici la dernière proposition de jeu de Juliette pour Papier Libre...
Puisque c'est l'été, parlez-nous de l'été, en vers ou en prose... C'est en somme un devoir de vacances, en attendant la rentrée de septembre...
                                                                 
                     L'été.

      Quand l'été est enfin là,
      que les beaux jours sont revenus,
      je ne rêve que d'une chose,
      la fin du travail forcé!
      Le repos, enfin!
      Plus de réveil qui me fait sursauter tous les matins...
      Je me lève quand bon me semble...
      Je prends tranquillement mon petit déjeuner sur la terrasse,
                                                         me laissant caresser la joue par les premiers rayons du soleil.
                                                         Puis, je me promène dans le jardin,
                                                         humant des fleurs, leur parfum,
                                                         je frôle de la main les feuilles des arbres,
                                                         tout en marchant, pieds nus, dans l'herbe fraîchement tondue...
                                                         Je vaque à mes occupations préférées: dessin, peinture, écriture.
                                                         Bref, je me laisse aller à la rêverie et à la nonchalance...
                                                         Un plaisir trop rare à mon goût,
                                                         Un pur bonheur que j'aime partager avec ma famille.


  
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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 22:41
Voici la dernière consigne proposée par Juliette pour Papier Libre.
DECRIVEZ LE ou UN JARDIN DE VOTRE ENFANCE
(celui des vacances, celui d'amis, celui que vous avez tant aimé.
)

J'avais jusqu'au 22 juin, mais tant pis, je l'édite quand même, et j'espère que Juliette acceptera mon retard...


Le jardin de mon enfance.

Une étroite allée, toute droite,
qui m'emmenait jusqu'au bout du jardin.
Une haie de groseilliers le protégeait du vent,
et qui me régalait, l'été, de ses baies rouges.
Des légumes alignés, sans un qui dépassait.
Des petits pois qui grimpaient aux branches,
plantées là, exprès, pour qu'ils s'y accrochent.
Un parc de fraises odorantes et sucrées,
qui offraient leurs fleurs aux nombreux papillons.
Le thym qui m'enivrait de sa forte senteur,
et que les gros bourdons visitaient maladroitement.
Pas de mauvaises herbes dans ce paisible potager,
elles étaient toutes, systématiquement,
arrachées par mon papa courageux.
Et puis les reines-marguerites,
semées tous les ans pour le plaisir de ma maman.
Les seules fleurs du jardin,
qui égayaient toute cette verdure,
par leurs multiples couleurs.
Ce joli jardin, empli par le chant des oiseaux,
qui a vu tous mes jeux d'enfant,
ne vit plus que dans mon souvenir,
Et je me surprends encore à m'y promener,
avec tant de bonheur...
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 23:47
voici ma participation à la dernière proposition de Juliette pour Papier Libre
Dont voici le sujet: Écrire un texte qui raconte une promenade, en évitant tous les adjectifs qualificatifs.


Une promenade sans "adjectif".

Une promenade comme celle-là,
je veux bien en faire tous les jours!

Ces bois sentent bon la mousse,
et les sentiers qui les parcourent,
restent à l'ombre des arbres.

C'est une balade qui offre le repos
à tous les promeneurs du dimanche.

Quand le soleil tape sur nos têtes,
rien de tel que la fraîcheur d'un sous-bois.

Je me sens bien, sans l'envie de rentrer,
entièrement reposée et sans stress.
Dommage qu'il faille rentrer...

Les pins d'Autriche et les chênes se côtoient,
les biches et les sangliers
se régalent de pousses et de fougères,
et les oiseaux me ravissent de leurs chants...

Je profite de ce spectacle qui m'enchante
et me transporte au paradis.

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Présentation

  • : Le blog de Babeth la rêveuse
  • : proses et poésies, dessins, peintures, photos LAISSEZ-MOI RÊVER! PASSION
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  • Babeth
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant  à  la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant à la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...