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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 13:41
Voici la dernière proposition de Juliette pour Papier Libre...
Choisir l'un des mots suivants, et écrire un texte ou un poème que ce mot nous inspire:
- bonheur - désirer - encre - orchidée - mélancolie - nébuleuse - plaisir - soif - tolérance - vert - main - promesse - doute.
Comme mon titre vous l'indique, j'ai choisi le mot ENCRE...


L'ENCRE

Elle coule de mes veines
Et s'épand sur le papier...
Quand les sentiments s'en mêlent,
Je la laisse s'exprimer.

Quand j'ai le coeur en fête,
Elle devient turquoise
Comme le bleu des îles
Qui m'inspirent les jours heureux.

Quand je sens la défaite,
Elle s'écoule, gris ardoise,
Et je l'expulse de ma blessure,
Comme pour mieux cicatriser.

Et quand j'ai de la peine,
Que j'ai le coeur qui saigne,
Alors, elle vire au noir,
Et je la pleure comme un liquide amer.

Mais quand mon coeur se déclare,
Elle devient rouge écarlate,
Couleur de la passion,
Et éclabousse celui qui s'aventure à me lire...
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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 18:18
Je vous présente aujourd'hui ma participation à la dernière proposition de jeu d'écriture de Juliette  pour Papier Libre .
Il s'agit de choisir un mot, n'importe lequel, mais un mot qui nous parle, qui nous plaît, et d'écrire un texte à son sujet...
J'ai choisi le mot "nébuleuse"...


                           Nébuleuse

  Fabuleuse galaxie, qui me berce de ses scintillements,
  elle n'est que poussière d'étoiles, au fin fond de l'univers,
  mais elle m'entraîne sur sa traîne,
  dans l'immensité de la voûte céleste.
 
  Elle s'illumine de mille feux,
  pour m'inspirer des vers heureux...
  Chante mon coeur sur ce lit de diamants,
  danse mon âme sur ce nuage astronomique.

  Dans l'espace intersidéral, elle étire sa voile,
  comme pour mieux me transporter,
  et, dans cette myriade d'étoiles,
  où je me promène si souvent, dans mes rêves,
  Je me sens bien, mais si petite...

                                                       
 



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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 22:44
aujourd'hui, je participe à la nouvelle proposition de Juliette pour papier libre.
Il s'agit d'écrire un texte en se laissant inspirer par cette photo, que vous pouvez voir aussi sur papier libre.



Serial killer.

Elle était là, à peine cachée sous des feuilles mortes, dans le même sous-bois que toutes les autres...
Elle était la septième d'une triste et longue liste...
Seul, son visage apparaissait, livide... Son corps était seulement recouvert par un tapis de feuilles... On aurait dit qu'elle dormait sous une simple couverture, comme pour la protéger du froid.
L'assassin avait sans doute été dérangé pendant sa basse besogne.
Les six autres victimes avaient été enterrées grossièrement, non pas pour les cacher, semblait-il, mais plutôt sous l'effet d'un rituel macabre; Du moins, c'est ce que pensaient les enquêteurs.
La pauvre enfant devait avoir à peine seize ans, elle portait sur le cou, les mêmes traces de strangulation que les autres martyrs...
Le meurtrier fut catalogué en tant que "serial killer", et la presse eut vite fait de lui trouver un surnom à sa mesure: "L'étrangleur de la pleine lune"... En effet, il semblait suivre un rite maléfique, qui le conduisait à chaque nuit de pleine lune, à assouvir son besoin morbide de s'emparer d'une jeune fille vierge et de lui ôter la vie, sans nuls autres sévices...
Cela faisait six mois que ça durait, et malgré les précautions, les rondes, les appels à témoins, ce malade mental continuait à sévir, imperturbable dans son manège diabolique...
La terreur s'était emparée des habitants de la petite ville, et toutes les jeunes filles étaient désormais surveillées par leurs parents et la police.
Quand cela allait-il
finir?
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 23:32
Je vous présente aujourd'hui un petit poème que j'ai écrit pour répondre à une proposition de Juliette, pour la communauté de papier libre .
Malheureusement, j'ai loupé le coche... Je pensais que j'avais jusqu'au 20 février, mais en fait, je devais rendre ma copie le 12... Hi hi....
Je vais lui proposer quand même, on verra bien...
Voici sa consigne:

Je vous présente, ci-dessous un beau paquet, bien enveloppé,
avec un beau noeud rose.. En fait c'est l'aspect extérieur d'un triptyque, lorsqu'on ouvre les deux battants, que trouve-t-on dessous ?


Moi je le sais, puisque je l'ai peint, mais VOUS ? qu'espérez-vous trouver dans ce joli paquet :Rêves ou Réalités



Le cadeau parfait.

Tel un triptyque que l'on ouvrirait délicatement
Pour révéler peu à peu ses trois volets mystérieux,
Ce paquet si joliment enrubanné par tes soins
Dévoile ses merveilles au rythme de son coeur qui bat,
Et tes sentiments sincères, preuve pour elle de ton amour.

Tu as cherché longtemps avant de trouver le bon présent.
Tu voulais le plus beau, celui qui ferait briller ses yeux.
Mais tu voulais aussi et surtout qu'il soit dans un écrin,
Pour voir naître sur son visage, ce merveilleux éclat,
Son sourire, comme perles nacrées dans un rouge velours.

Maintenant, le sors en est jeté, et tu attends l'émoi
Qui, bientôt, va se lire sur son visage radieux.
En cet instant d'intense émotion, c'est sûr, tu es le roi,
Et un baiser ardent scelle enfin cet évènement heureux!
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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 23:07
Voici ma participation à la dernière proposition de Juliette  link  pour le blog de papier libre. link
Juliette nous demande d'écrire une lettre d'adieu à la personne de notre choix.



Lettre d'adieu à mon père.

Cher papa,
Le jour où tu nous as quittés, je ne me doutais de rien...
C'était un mardi, j'avais l'âme festive, car Olivier, mon petit garçon, ton petit fils, fêtait ses cinq ans.
C'était le début de l'année, et nous t'avions souhaité une bonne et heureuse année, cette formule toute faite,qui dite sans y penser,ne veut plus dire grand-chose...
Deux jours plus tard, suite à une alerte cardiaque, tu étais emmené d'urgence à l'hôpital...
Quand nous eûmes l'autorisation de te voir, maman était à ton chevet, souriante, et toi, tu te reposais en fermant les yeux... Tu les rouvris en sentant mon baiser sur ton front. Je ne t'avais jamais vu si tranquille, les traits reposés, et ton visage d'habitude buriné par les années, était comme éclairé par une lueur apaisante... Et je fus rassurée de te voir si bien...
Ce jour là, tu insistas pour que nous t'amenions les garçons. Je n'avais pas compris, mais toi, tu devais savoir... Tu savais que bientôt tu partirais, et sans doute voulais-tu te rassurer en regardant ces deux petites têtes blondes, en te disant que ta descendance était bien là, prête à prendre ta relève...
Je n'avais pas compris, mais toi tu savais...
Tu m'as enseignée la tolérance, le respect d'autrui, l'honnêteté, la générosité envers les plus démunis que soi, et tu aurais pu le leur enseigner à eux aussi... Mais tu es parti si vite. Tu es parti trop tôt, sans que j'ai le temps de te dire tout mon amour... Alors, je t'écris cette lettre que je serre sur mon coeur, car, où que tu sois maintenant, je suis certaine que tu peux la lire.
Avant de fermer ma lettre, je veux te dire ces quelques mots que je n'ai pas eu le temps de te dire avant ton départ, et qui se sont figés au fond de ma gorge: Je t'aime papa et je t'embrasse.
Ta fille Babeth.
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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 20:57
Voici la nouvelle proposition de Juliette pour Papier Libre":
   "VOYAGE EN TRAIN".


voici une micheline, le train de mon histoire,
un train rouge et jaune...


Mon premier voyage en train.

Ce fut une journée mémorable... C'était le mois de juillet, les grandes vacances étaient commencées depuis une bonne quinzaine de jours, j'étais âgée de treize ans, et je partais en vacances avec ma mère et ma soeur, pour la première fois de ma vie.
A l'époque,nos étés étaient chauds et ensoleillés, même chez moi, dans le Pas de Calais, et j'allais découvrir un autre coin de France encore plus ensoleillé et plus chaud, la Haute-Garonne...
Inutile de vous dire que j'étais excitée comme une puce, mais aussi un peu inquiète, car j'allais faire la connaissance d'oncles, de tantes, de cousins et cousines, et surtout de mes grands-parents maternels...

Levées de bonheur, nous parcourûmes deux kilomètres à pied, chargées comme des baudets, pour atteindre la petite gare d'Hesdin. La matinée était fraîche, mais le soleil fit vite son apparition, et nous accompagna tout au long de la journée.
Le chef de gare nous avait dit qu'on en avait pour dix heures de trajet, avec des dizaines d'arrêts, avant d'arriver à la gare de Toulouse... Pour prendre notre mal en patience, et pour passer le temps, on avait pris un jeu de cartes, des mots croisés, et aussi des casse-croûtes pour les petits creux...
Mais, les premières heures se passèrent pour moi, à regarder défiler les paysages... Les arbres, les maisons, les vaches, s'étaient mis à la file indienne et ne cessaient d'apparaître, puis de disparaître au loin, et moi, je ne me lassais pas de les observer... Je vis les champs de blé si familiers disparaître peu à peu du paysage pour laisser place à des magnifiques champs de tournesols, puis, plus tard, je vis pour la première fois de ma vie, des vignes alignées, à perte de vue. A chaque kilomètre qui se déroulait, j'étais émerveillée par ce que je voyais... Même les vaches noires et blanches étaient devenues blondes...
J'avais tellement chaud, que j'avais ouvert la vitre pour sentir le vent sur mes joues et dans mes cheveux...
De là, quand le train prenait un virage,  je pouvais voir la locomotive, très loin devant, et ça m'amusait beaucoup. Un rien m'amusait à vrai dire... Mais, rappelez-vous, je n'étais jamais sortie de mon trou...
Après plusieurs heures , je commençais à trouver le temps long... Et malgré les parties de cartes et les mots croisés, malgré les paysages changeants, je ressentais une certaine lassitude... J'avais des fourmis dans les jambes, et à part marcher de long en large dans notre wagon, en profiter pour aller aux toilettes, ( ce qui ne manqua pas de m'amuser beaucoup, puisqu'on pouvait voir les rails par le trou de la cuvette..), je commençais sérieusement à me lamenter sur mon sors. Il faut vous dire qu'à cette époque, je ne tenais pas en place... Alors, passer autant de temps à la même place, et par une chaleur étouffante, je vous jure que je n'en pouvais plus.
Après huit heures de trajet, je donnais vraiment des signes de malaise... J'essayais de dormir un peu, en posant ma tête sur mes avant-bras, eux-mêmes posés sur la tablette qui se trouvait entre les deux sièges. Mais en vain. En fait, j'étais trop fatiguée pour réussir à dormir... Alors, ma mère, pour me réconforter, me dit: "Plus que deux heures à tenir"...
Mais, c'est à peu près à ce moment là que le train se mit à ralentir, puis après quelques minutes, s'arrêta carrément... Je me mis à regarder de nouveau par la fenêtre entrouverte, pour essayer de comprendre cet arrêt inattendu, car nous n'étions pas dans une gare... Et c'est là que je m'aperçus que les bas-côtés étaient recouverts d'eau... Nous ne comprenions pas ce qui se passait... Là-bas, au niveau de la locomotive, nous voyions bien des gens s'afférer, mais ils étaient bien trop loin pour que nous puissions interpréter leurs gestes...
Après un quart d'heure d'attente, le contrôleur, qui arpentait tout le train, nous expliqua que peu de temps avant notre arrivée en ces lieux, étaient tombées des pluies d'orage d'une telle violence, que la voie de chemin de fer était inondée... Et, comble de malchance, nous étions coincées là pour au moins deux bonnes heures!... Le soleil étant toujours là, au beau fixe, nous n'aurions jamais pensé à un orage...
Imaginez ma déconvenue... Deux heures d'attente en plus des deux heures de routes encore à faire... Ce furent les quatre plus longues heures de ma vie... La fatigue, et cette chaleur à laquelle je n'étais pas habituée, eurent raison de ma résistance physique, et je finis par courir aux toilettes, non pas pour regarder défiler les rails, (d'autant plus que le train était à l'arrêt), mais belle et bien pour rendre mon quatre-heure...
Ensuite, exténuée, je vins me rasseoir pour m'endormir un court instant... Mais au bout d'un quart d'heure, mes jambes se mirent à avoir des soubresauts incontrôlables... Mes nerfs étaient à vif... C'est ce qu'on appelle "avoir les nerfs à fleur de peau", dans le vrai sens des termes...
Dieu merci, après ces deux heures d'arrêt forcé, et ces deux dernières heures de trajet, nous arrivâmes enfin à la gare de Toulouse... Une magnifique grande gare, qui me laissa sans voix... Je me mis à penser à notre ridicule petite gare d'Hesdin... Ici, on pouvait se perdre rien qu'en regardant à l'autre bout de la gare... Enfin, c'est l'effet que j'ai ressenti ce jour là... Bien sûr, nous avions changé de train à Paris, mais, arrivées à la gare du Nord, nous nous étions engouffrées dans le métro souterrain, pour atteindre la gare de Lyon... Pas le temps, donc, de m'émerveiller devant cette gare immense...
Après douze longues heures interminables et éreintantes, je fis enfin la connaissance de ma tante Isabelle, la petite soeur de ma mère, qui nous attendait pour nous emmener chez elle, à Tournefeuille, à vingt ou trente minutes de Toulouse... Mais ça, c'est une autre histoire...        LA GARE D'HESDIN. (III-2008)

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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:18
voici la dernière proposition de Juliette pour Papier Libre: "Voyage autour de ma chambre".... Juliette est pressée de lire mon devoir de vacances, elle m'a réclamé mon travail... Je suis une élève un peu dissipée, en ce moment... Sans doute que je sens les vacances de Noël...


Voyage autour de ma chambre.

Cela fait bien longtemps que le même papier peint trône sur les murs de ma chambre. Il est tout bleu, avec quelques nuances, même pas encore jauni... Un papier pour me faire rêver, tout doux, comme un cocon pour notre petit nid d'amour...
Cela fait bien longtemps, et je n'ai pas envie d'en changer. Il me convient encore très bien, car je rêve toujours autant.
Sur les portes des placards, fabriqués avec amour par mon mari, le même papier peint, et sur la porte aussi... Cela fait un bel ensemble, tout en harmonie...
Sur l'un des murs, à côté de la fenêtre, un grand canevas, cerné par une moulure dorée, tissé point par point, avec patience par ma soeur adorée... Dessus, un paon, à la traîne majestueuse, recouvertes de multiples regards bleus. Lui aussi, il est en harmonie avec le papier peint...
Et puis, la moquette, bien épaisse et toute douce, pour pouvoir marcher pieds nus, elle aussi, elle est bleue...
Pourquoi en changerais-je? Elle fait partie de notre univers pour rêver, comme en plein ciel d'été, sans aucun nuage pour troubler cette plénitude...
Et puis, il y a ce grand lit, au centre de la pièce, cerné par deux tables de nuit, dans la même essence que lui, en pin des Landes... J'aime la couleur de ce bois, toute claire. Mon lit, il n'en impose pas, il n'est pas "tape-à-l'oeil", comme les meubles en chêne ou en hêtre, et c'est pour ça que je l'aime... Il accompagne mes rêves, tout en douceur, sans agression...
J'oubliais de vous parler des lampes de chevet, et de celle du plafond, elles sont bleues, elles aussi... Pourquoi changer une équipe qui gagne? Comme on dit...
Et toutes les nuits, dans les bras de mon amour, je fais des rêves bleus qui me portent jusqu'aux matins...
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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 22:40

Voici un petit  poème que j'ai écrit d'après la nouvelle proposition de Juliette pour Papier Libre . (voir mes liens à droite).

Juliette nous demande de nous inspirer du tableau intitulé: "La dame au chat", qui a été peint par ses soins, et de laisser aller notre imagination...


"La dame au chat" de Juliette Beaudroit.


Fusion féline.


La jolie dame nonchalante

ne laisse pas indifférente

la tendre chatte du logis

qui se vautre sur son lit.


Toutes deux partagent les câlins,

sans pudeur, du soir au matin.

L'une, pour l'autre, est aux p'tits soins,

l'autre, pour l'une, le lui rend bien.


Et la belle endormie,

allongée sur son lit,

reçoit avec tendresse,

de sa chatte, les caresses.


La maîtresse féline

effleure la divine,

l'amie à quatre pattes

qui se love avec hâte.


La chatte presque humaine

ronronne dans son cou

et piétine sans haine,

comme font les matous.


Les deux amies ne font plus qu'une

quand elles admirent le clair de lune.

Dans leurs yeux, on voit le bonheur,

car la tendresse est dans leurs coeurs.




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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 22:09
Aujourd'hui, Juliette pour papier libre, nous propose sa nouvelle consigne:
"Ces mille petits bruits qui forment le silence".



Il est minuit... Ça fait deux heures que je suis couchée et pas moyen de fermer l'oeil... Je suis trop malheureuse...
Ce matin, on s'est disputé... Peu importe le sujet de la discussion, peu importe de savoir qui avait tort ou raison... Ce qui compte pour moi, c'est que tu cesses de bouder...
J'ai bien essayé de débloquer la situation, mais rien n'y a fait... Tu es bien trop borné! Pourtant, une bonne mise au point serait bien plus profitable que le mutisme...
J'ai trop mal quand tu me fais la tête... Ce silence est pesant... J'attends désespérément que tu veuilles bien le rompre...
Je t'écoute respirer... Est-ce que tu dors? Ou est-ce que tu es comme moi, entrain de regretter ce malentendu? Tu es peut-être entrain de réfléchir à ce que tu peux dire, à ce que tu peux faire pour briser ce silence...
Non, tu es bien trop têtu pour faire le premier pas... C'est toujours moi qui fais le premier pas dans ces cas là...
Et ce silence qui me déchire le coeur!!
J'entends ta respiration... Elle semble tranquille... Alors, c'est ça! Tu dors!... Comment peux-tu dormir dans un moment pareil? Et moi qui suis là, à pleurer en silence... Mon oreiller est trempé, et toi tu dors à poings fermés...
A moins que tu ne fasses semblant... A moins que tu écoutes toi aussi ma respiration... Mais je ne veux pas que tu m'entendes pleurer...
Je ravale mes sanglots... Ma gorge se serre, ma poitrine me fait mal, mes yeux me brûlent... Il faut que je me calme... A quoi bon? Tu as décidé de me faire la tête... Il faut que j'essaie de m'endormir...
Voilà que j'entends le tic-tac du réveil... C'est impressionnant comme il est bruyant cette nuit... Et j'entends mon sang battre dans une veine de mon cou... C'est le bouquet! Je n'arriverai pas à dormir, les éléments se liguent contre moi...
Et puis, j'entends encore ces paroles de colère qui résonnent dans ma tête, et qui claquent sans cesse dans le silence de la nuit... Ensuite, c'est la porte qui a claqué, un geste de trop, le geste qui a mis fin à toute discussion...
Ma peine est trop forte... Je t'entends respirer au rythme du réveil, qui fait tic-tac, tic-tac...
Tu te retournes... Le froissement du drap interrompt la monotonie de mon attente et de ce silence douloureux... Peut-être vas-tu enfin me parler...
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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 19:30
Voici la dernière proposition de Juliette pour Papier Libre.
Se laisser inspirer par cette photo de Yves de Macrocosmic link


Gouttes de pluie,
source de vie.
Gouttes de rosée,
breuvage enchanté.

Les jeunes pousses, assoiffées de vie,
accueillent avec ferveur, la fraîche ondée.
Elle s'ingénient avec persévérance,
à retenir ce fluide limpide et vital.
Leurs petits doigts frêles et pleins d'espoir
se dressent et agrippent goulûment
cette manne céleste, comme une chance inespérée.
Elles tendent leurs cous,
telles des girafes dans la savane,
pour profiter du meilleur à prendre.

Gouttes de pluie,
source de vie.
Gouttes de rosée,
breuvage enchanté.


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  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant  à  la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant à la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...