Le
chat
Animal gracieux,
Au pelage soyeux,
Il aime les caresses,
Et donne sa tendresse
A l'enfant du logis.
Il accepte l'abri
Que lui offrent les
gens,
Mais reste indépendant.
Il sait être fidèle,
Et vous montre son zèle
En accourant toujours
Pour partager l'amour
Que vous lui prodiguez.
Il faut que vous sachiez
Que s'il n'y prend pas part,
C'est qu'il garde à plus tard
Ses ronrons et câlins.
Dans le creux d'un coussin,
Il s'enroule et s'endort,
Il aime le
confort.
Comme il a l'air heureux,
Lorsqu'il dort près du feu.
Il semble nonchalant,
Mais dès que l'on entend
Le plus petit écho,
Il se dresse aussitôt
Et montre un intérêt
A ce bruit étranger.
Son regard si étrange
Semble dire: " qui dérange
A cette heure mon sommeil
Et me met en éveil ?"
Puis il étend son corps,
Se dirige dehors,
Trouve un coin confortable;
Comme c'est agréable
De laver son museau
Pour le rendre plus beau.
Une jatte de lait,
Un édredon douillet,
Il sait rester discret,
Et pourtant on le sait,
Il tient dans notre coeur
La place du bonheur.
Babeth
Je réédite un ancien poème, pour participer à la nouvelle proposition de Juliette qui tient le blog communautaire: Papier Libre.