les jeux d'ecriture ludique - Le blog de Babeth la rêveuse

4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 21:55

LA MUSIQUE ET MOI. (II-2009)

Cette fois-ci, Michel Faux Rêveur nous propose dans l'exercice n°77 d'Ecriture Ludique link, De choisir une ou plusieurs citations qui nous interpellent, de s'en servir pour écrire un paragraphe par citation choisie, et de vous en faire profiter...
N'ayant pas souvent l'occasion de lire, je me suis permise de choisir une citation trouvée dans un blog, au hasard de mes promenades...
Voici ma participation, avec en premières lignes, la citation choisie et son auteur:

"La musique met l'âme en harmonie avec tout ce qui existe".
Oscar Wilde.

Quand j'entend au loin un piano délivrer sa sonate,
je me sens apaisée, comme si tout à coup
la vie trépidante de la ville disparaissait...
Je ressens alors le besoin de m'asseoir,
et je prend le temps d'une pause-café...
Le piano délicieux fait résonner sa symphonie,
et j'oublie les bruits interférents...
Je ne pense plus qu'à apprécier cet air mélodieux
qui me transporte au-delà du tourment de la vie.
Je caresse les rêves, légère comme plume de colombe,
et je me laisse balancer au gré de la musique...

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 23:36

LA COURSE. (II-2009)

Voici encore un petit exercice du même genre que le précédent...C'est une proposition de Michel Faux Rêveur pour Écriture Ludique. link
Là aussi, c'est un ancien exercice remis au goût du jour sous le numéro AEL 02. Il s'agit d'écrire un texte ou un poème avec 10 mots imposés, dont voici la liste:
- caresse - fanion - âge - circuit - veille - imbue - fossé - mage - violence - ignorer.

La course.

Un jeune pilote, fou de vitesse,
attend avec frénésie le signal du départ.
La nouvelle recrue, imbue de sa jeunesse,
veut ressentir la caresse de la victoire,
et voir flotter dans les airs, des fanions en son honneur.
Il ignore la peur malgré le danger.
Pourtant, la veille, sur le même circuit,
s'est produit un accident d'une telle violence,
qu'un pilote, pourtant confirmé, a trouvé la mort.
Le fossé se creuse entre les générations...
Les plus anciens ont désormais la sagesse des mages,
car ils savent que le danger les guettent à chaque virage.
Ils freinent leurs ardeurs, et restent prudents, malgré la concurrence.
Car, sur la piste, la mort peut survenir à tout âge.

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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 18:38

DIANE ET SON GRAND-PERE. (II-2009)

Voici un petit exercice sans prétention... C'est ma participation à la proposition de Claire Ogie pour Écriture Ludique link. C'est un vieil exercice que Michel remet au goût du jour, et qu'il a répertorier sous le numéro AEL 01.
C'est le jeu des mots imposés, qu'il faut placer dans un texte ou un poème.
Voici les neufs mots imposés:
- Diane - dinosaure - appréciable - évaluation - effeuiller - soif - plume - palette - "brûle-gueule".

Diane et son grand-père.

La petite fille Diane adorait son grand-père.
Après une évaluation approfondie
de toutes les choses qu'elle avait apprises
dans les livres que lui avait prêtés le vieil homme,
elle s'aperçut bien vite que les dinosaures,
ces mastodontes, disparus depuis longtemps,
étaient ses préférés, surtout les diplodocus,
qui grâce à leur cou, effeuillaient le haut des arbres.
Elle aimait plus que tout les dessiner en grand,
et sur sa palette, mélanger les couleurs
qu'elle allait étaler sur ses jolis dessins.
Elle avait soif d'apprendre, et dès qu'elle le pouvait,
elle prenait sa plus belle plume pour écrire.
Elle inventait des histoires de dinosaures,
qu'elle lisait ensuite au vieil homme.
Celui-ci trouvait fort appréciable que l'enfant
lui raconte des histoires de dinosaures,
tandis qu'il aspirait la fumée de son brûle-gueule.

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 18:22

MA LETTRE AU PERE NOEL. (XII-2008)

Aujourd'hui, je répond à l'exercice n°74, proposé par Michel Faux Rêveur, pour Écriture Ludique.
Il s'agit d'écrire une lettre au père Noël, un peu spéciale...
Ça tombe bien, j'avais justement quelque chose de spécial à lui demander...
J'espère qu'il voudra bien accéder à ma demande... Mais j'ai un doute...
Voici ma lettre, pour vous faire une idée de ma question indiscrète...

           Cher père Noël,

Comme tous les ans, à la même époque, les enfants du monde entier te sollicitent, pour obtenir les cadeaux dont ils rêvent...
Mais moi, cette année, je voudrais juste te poser une question primordiale pour moi...
"Ne serais-tu pas Saint Nicolas, le saint protecteur de tous les petits enfants, qui fait son apparition le six décembre de chaque année?"
"Cette question me turlupine depuis bien longtemps"...
                                                    "En effet, tu portes un costume rouge comme lui, et puis, une longue                               barbe blanche, comme lui"...

                      "C'est surtout ta coiffe qui te différencie de Saint Nicolas... Sans doute parce que c'est l'hiver, et que sur ton traîneau tiré par tes rennes, filant à vive allure, tu as très froid! Alors, tu préfères le bonnet de laine à fourrure épaisse, à la mitre que Saint Nicolas porte pour les cérémonies"...
                   "Il y a aussi le sceptre de Saint Nicolas, dont il se sert comme d'une canne durant son long périple... Mais toi, dans ton traîneau, tu n'en as pas besoin"...
                   "Alors, dis-moi papa Noêl, tu es bien Saint Nicolas déguisé? J'ai raison, n'est-ce pas?"
                    "Si j'ai raison, si tu es bien Saint Nicolas, déguisé en père Noël, (tu as sûrement tes raisons, et cela ne me regarde pas), Je ne te demanderai pas de cadeau cette année, du moins pas de cadeau matériel comme ceux que tu as l'habitude d'offrir à tous les grands et petits".
                                                      "Je vais juste te demander, dans une prière, ta sainte protection pour mes deux fils. Qu'ils trouvent le bonheur, avec ou sans fille accrochée à leurs bras... Qu'ils ne ressentent pas trop les affres de la vie, ou alors, juste un peu, juste ce qu'il faut pour les guider dans la vie"...
                                                       "Voilà, c'est tout ce que je voulais te demander. Je te remercie d'avance pour ta diligence, et attend avec impatience la réponse à ma question. Je te promets de ne pas divulguer ton secret.
                                                       "A bientôt, à minuit, dans mon salon, près de la cheminée, avec une bonne brioche et un chocolat chaud".

   Une amie dévouée, et fan depuis toujours. Babeth, la rêveuse.

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 22:09

LE CHAT ET LE HAMSTER. (XII-2008)

Voici ma participation à la proposition n°71 de Isa/Zabilou pour Écriture Ludique: Écrire une fable dans le genre de celles de Jean de la Fontaine, (le corbeau et le renard, le lièvre et la tortue, etc...). Sans oublier de mettre une morale à la fin de notre fable.

Je me suis lancée dans une longue fable, (comme à mon habitude...), corsée par le fait que j'ai voulu l'écrire en vers de 12 pieds. (Alexandrins). J'espère ne pas vous faire fuir avant la fin... Bonne lecture!

Le chat et le hamster.

Un chat, ayant déjà bien vécu, s'ennuyait.
Il avait pourtant des maîtres attentionnés,
et mille caresses de l'enfant du logis.
Mais se trouvant bien vieux, il cherchait compagnie
d'une gentille minette, pour finir sa vie.
La chatte du voisin lui convenait très bien,
tout à fait son genre: Elle était douce et jolie.
Mais cette belle demoiselle aimait le bien.
Habituée au confort et à l'opulence,
elle ne quittait jamais cette grande demeure,
et n'avait même jamais remarqué sa présence.
Le chat savait qu'il lui fallait l'amadouer.
Il décida donc de chasser rats et souris
pour les offrir ensuite à l'élue de son coeur.
Mais la princesse dédaigna tous ses présents,
car son palais était trop fin pour des souris.
Un jour, alors qu'il se lamentait sur son sors,
le matou, couché dans son panier d'osier,
vit passer sous son nez un étrange rongeur.
Le vif prédateur s'empara de l'inconnu,
lui coinçant la queue sous ses griffes acérées.
"Tu n'es ni rat ni souris" s'écrie le chasseur,
"mais devant mon nez, de passer tu as eu tors!
Je sais comment plaire à mon amie à présent!
Tu es dodu à souhait, et plus beau qu'un rat.
Je suis sûr que mon présent, elle appréciera".
Le rongeur s'empressa de lui dire ceci:
"Ne sois pas si pressé de m'offrir à ta belle!
Apprend que je suis hamster et non souris.
Sache que l'enfant du logis m'a adopté.
Comprend que depuis huit jours je suis enfermé
dans une cage, sur la table hors de ta vue,
de peur que je me fasse dévorer par toi,
que j'ai profité d'un moment d'inattention
pour m'échapper et goûter à la liberté.
Je n'avais pas compris que tu étais si fort
et que je n'avais aucune chance avec toi!
Si tu me tues, tu peux dire adieu au confort,
car c'est sûr, ils te chasseront de la maison!
Si tu me laisses la vie sauve, je te suivrai,
plus discret que ton ombre, mais je serai là,
au temps froid, les pattes je te réchaufferai,
et le dos, je te masserai de haut en bas.
Je serai le plus fidèle de tes amis,
en plus, bien moins exigeant que ta belle amie.
Nous partagerons le panier et l'écuelle.
Bref, tu gagneras le confort d'une amitié,
et je pourrai me promener en liberté".
Après mûr examen, le chat lâcha la queue
et conclut un pacte avec le rongeur heureux.
Depuis ce jour, on pouvait voir un chat tranquille,
et à ses côtés, un gentil hamster, docile.

MORALE: Une amitié sincère, si discrète soit-elle,
vaut bien mieux qu'un amour malheureux et cruel.

Notre chat eut raison de choisir l'amitié
d'un plus faible que lui, d'un rongeur dévoué,
car la chatte à vrai dire, n'était qu'une mégère,
non apprivoisée, pour tous ceux qui s'y frottèrent!

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 23:31

DES MAINS QUI RACONTENT... (XII-2008)

Voici la proposition n°73 d'Écriture Ludique: Michel Faux Rêveur nous propose une écriture sur image:

C'est une image un peu particulière qui vous est proposée cette fois-ci... Inspirez-vous en librement, quelque soit la direction où vous emmène votre imagination, elle sera la bonne.

J'ai décidé d'écrire un alexandrin, un peu long, comme toujours, mais quand je commence, je ne sais jamais m'arrêter...

Que fait cet homme? Se dit l'enfant éberlué.

Il agite ses mains, sans un mot prononcer!

Pourquoi donc se tord-t-il les doigts dans tous les sens?

Il s'étonne... Ce qu'il fait n'a vraiment aucun sens!

Il écarte les doigts comme pour se dégourdir,

puis fait glisser ses mains, et toujours sans mot dire,

l'une sur l'autre, semblant vouloir attraper l'air,

S'arrêtant puis leur faisant faire mille manières...

Mais je crois comprendre! Se dit l'enfant étonné...

Ce pauvre homme a des "tocs" qu'il ne peut empêcher!

Ses doigts se recroquevillent, ses mains se contorsionnent,

ses poignets se tordent, et personne ne s'étonne...

Et puis, il y a cette femme, épiant ses gestes.

Elle n'est pas très gentille, car immobile elle reste,

ne semblant pas avoir pitié de son malheur...

Mais... Voilà qu'à présent la femme rejoint l'homme.

L'enfant n'en revient pas de voir ces deux rêveurs

mêler leurs mains, comme dans un ballet en somme...

L'enfant venait souvent accompagner son père

qui était machiniste dans ce petit théâtre.

Dans les coulisses, il avait vu tant de mystères...

Plus rien ne l'étonnait venant de ce théâtre...

Du moins, c'est ce qu'il croyait jusqu'à aujourd'hui...

Au bout d'un certain temps, l'homme amusé sourit,

puis s'adresse à l'enfant demeuré bouche bée.

Que regardes-tu avec cet air étonné?

Tu veux peut-être comprendre ce que je fais?

Mais si tu veux voir, tu n'es pas du bon côté...

Pour l'instant ma femme et moi, échauffons nos doigts.

Nous répétons un numéro d'ombres chinoises.

Ombres chinoises? Répète l'enfant. Mais c'est quoi?

Tu ne sais pas ce que sont les ombres chinoises?

Approche-toi, assied-toi et ne fais aucun bruit.

Te voilà aux premières loges, regarde l'écran.

Et l'enfant voit apparaître la féerie!

Des êtres faits d'ombres se mettent à bouger...

L'enfant ne regarde plus que cet écran blanc,

où se meuvent d'étranges créatures noires...

Il voit des oiseaux, des chiens, des petits poneys...

Faire vivre ces êtres magiques, c'est tout un art!

Se dit l'enfant qui ne regarde plus ni les mains,

ni l'homme et ni la femme qui font bouger ces mains.

Il est comme envoûté par l'image animée,

émerveillé. C'est comme un dessin animé

se dit l'enfant dont le visage s'est éclairé...

Maintenant, il comprend enfin ce qu'il a vu...

Et il n'en revient pas de cet effet rendu.

L'enfant aimerait plus tard faire la même chose.

Tout à l'heure, il a bien observé le monsieur,

il pense qu'en s'entraînant, il peut y arriver.

Il s'imagine adulte, et ça le rend heureux.

Il se voit agiter ses mains en virtuose,

et il invente déjà des jeux à six mains.

Il ressent la joie des spectateurs de demain.

Sa joie est à son comble, et pourtant rien n'est fait...

Il faut convaincre ses parents de son idée!

Mais avant de leur parler, il va s'entraîner,

pour être prêt à toute éventualité,

et pour leur prouver qu'il sait vraiment ce qu'il veut:

Plus tard, il racontera des histoires magiques,

qu'il offrira à tous les gens malheureux,

pour les faire rêver dans son monde féerique.

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 17:42

A LA FAVEUR DE L'AUTOMNE. (XI-2008)

Aujourd'hui, je vous présente un petit poème, qui m'a été inspiré par Michel Faux Rêveur pour Écriture Ludique link
Dont le sujet est: "à la faveur de l'automne".
C'est l'exercice n°67.

C'est toi l'automne qui amène les pluies?
Tu es bien pressé de mouiller les prés!
C'est toi l'automne qui amène le vent?
Pourquoi tant de hâte à me glacer le dos?
C'est toi l'automne qui chasse les oiseaux
Et les fais fuir vers de lointains pays?
Tu n'amènes rien de bon, que la grisaille
Sur les villes, les campagnes et sur les gens!
Tu fais ton nid et tu chasses l'été.
Les herbes vertes se transforment en paille.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Mais avant de les faire tomber pèle-mêle,
Tu les habilles de pourpre, d'or et de rouille.
Et là, j'oublie la grisaille et le froid,
Et mon âme vibre, je ne sais pourquoi...
Puis, vient la poésie qui me chatouille...
Ces couleurs de feu chavirent mon coeur!
C'est toi l'automne qui changes mon humeur!

J'aimerais poser une question à vous tous qui passez par là... Voilà, on appelle les poèmes formés de douze pieds par vers des ALEXANDRINS, alors, comment appelle-t-on des poèmes dont les vers sont composés de dix pieds?
Même question pour les poèmes à huit pieds, et six pieds...
Vous seriez extrêmement "sympa" si vous pouviez répondre à ces questions, qui me tarabustent depuis bien longtemps...

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 23:33

UNE JOURNEE A L'ECOLE. (XI-2008)

Aujourd'hui, je participe à l'exercice n°64 , proposé par Harmonie, pour Écriture Ludique: Se laisser inspirer par la photo qui suit...

Cette photo représentant une voie rectiligne, pavée, et toute droite, m'a donné envie de retourner à l'école... Voyez pourquoi, en suivant mon délire...

Les cours du matin.

1ère heure de cours:
Bonjour les enfants... J'espère que vous avez passé un bon week-end en famille... Parce que ce matin, on a du travail... Et on s'y met tout de suite, avec une dictée et un exercice de grammaire... Prenez vos cahiers de français...
Dictée:
La route rectiligne est déserte. Même les oiseaux fuient les lieux. Il n'y a que des ruines. On ne voit aucune fleur sur le chemin.

Maintenant que la dictée est terminée, prenez 5 minutes pour vous relire... Voici les exercices de conjugaison: recopiez la dictée en mettant tous les verbes à l'imparfait de l'indicatif, puis une seconde fois, en mettant tous les verbes au futur simple de l'indicatif... Vous avez 20 minutes pour ces exercices, ils ne sont pas très difficiles...
Grammaire:
La route rectiligne était déserte. Même les oiseaux fuyaient les lieux. Il n'y avait que des ruines. On ne voyait aucune fleur sur le chemin.

La route rectiligne sera déserte. Même les oiseaux fuiront les lieux. Il n'y aura que des ruines. On ne verra aucune fleur sur le chemin.

2ème heure de cours...
Maintenant, je vais vous distribuer des feuilles sur lesquelles est écrite une nouvelle poésie, intitulée: "Sur le chemin". Vous apprendrez les 4 premiers vers pour lundi prochain... Bon, tout le monde a eu sa feuille?... Je vais lire la poésie...
Poésie:
                          "Sur le chemin ".

                          Sur le chemin de la vie
                          Les embûches sont reines.
                          Sur le chemin de l'ennui
                          Le chagrin est capitaine.
                          Sur le chemin de l'oubli
                          La conscience est vilaine.
                          Sur le chemin, nos amis
                          Estompent nos peines.

3ème heure de cours...
Allons... Allons... La récréation est terminée... On se tait et on s'assoit!... Maintenant, nous allons étudier "LES VOIES ROMAINES", puisque c'est l'heure du cours d'histoire...
Histoire:
Les voies romaines sont les voies du réseau routier créé par les romains... La première fut créée en -312 avant Jésus Christ.
Souvent en ligne droite, elles permettaient de parcourir plus rapidement qu'avant, l'ensemble de l'empire à partir de Rome... Elles reliaient entre elles les cités de tous les points de l'Italie, puis de l'Empire, avec les centres de décision politiques ou économiques...
Les déplacements s'y faisaient relativement aisément pour l'époque, grâce à une organisation favorisant un relatif confort pour leurs utilisateurs...
D'abord à usage militaire, elles seront à l'origine de l'expansion économique de l'Empire, puis de sa fin, en facilitant les grandes invasions barbares...
Nous reparlerons de ces invasions barbares la semaine prochaine...

4ème heure de cours...
Fermez vos cahiers d'histoire, les enfants.... Comme vous avez été bien sages, nous allons terminer cette matinée, avec un cours de dessin... Ça nous permettra de décompresser un peu, avant l'heure du repas... Prenez vos crayons de couleurs, et dessinez-moi un paysage, avec une route droite et des maisons... Je vais en profiter pour vous expliquer plusieurs choses qui vous aideront à faire votre dessin...
Dessin:
-La ligne d'horizon constitue la limite du champ de vision d'un observateur, et semble séparer le ciel de la terre.
-Le point de fuite dans un dessin en perspective, point situé sur la ligne d'horizon, vers lequel convergent les projections des droites horizontales.
-Premier plan: partie d'une image définie par son rapprochement de l'oeil, en opposition à l'arrière-plan, qui est défini par son éloignement de l'oeil.

Les cours de l'après-midi.

5ème heure de cours...
Maintenant que vous avez dîné, j'espère que vous êtes tous prêts à reprendre les cours... Nous allons commencer par le cours d'anglais... Après la révision du vocabulaire, vous allez me traduire les quatre phrases qui sont écrites sur le tableau...
Anglais:
-Tous les chemins mènent à Rome:   All roads lead to Rome.
-La route est recouverte de pavés: The road is covered with paving stones.
-Les maisons sont alignées:             The houses are aligned.
-Elles tombent en ruine:                    They go to ruin.

6ème heure de cours...
Le cours d'anglais est terminé... Fermez vos cahiers, et ouvrez vos livres de géographie... Et puisque nous parlions tout à l'heure de Rome, pendant le cours d'histoire, Nous allons discuter des conséquences de l'histoire sur la ville actuelle...
Géographie:
Rome est la capitale de l'Italie, elle se trouve sur le Tibre... Elle a 2 828 690 habitants. Ses fonctions politiques, administratives, religieuses (cité du Vatican) et artistiques expliquent l'hypertrophie du secteur des services, face à la faiblesse de l'industrie.
Le tourisme et les pèlerinages apportent des revenus importants. Présence d'universités. Rome a conservé un nombre considérable de monuments qui perpétuent le souvenir de son rôle dans l'Antiquité, et celui de sa fonction religieuse.

7ème heure de cours...
Allons... Allons... Taisez-vous! Je sais que vous n'aimez pas beaucoup la géographie, mais c'est un cours qui vous servira plus tard, quand vous voyagerez... A ce moment là, vous serez bien contents de vous remémorer vos cours, en montrant aux autres que vous n'êtes pas trop ignares... Bon, je sais que vous êtes tous fatigués par cette longue journée, mais nous avons encore un cours de math à faire avant de retourner chez nous...
Mathématiques:
Parallèle: se dit d'une ligne, également distante d'une autre ligne, dans toute son étendue.
Perpendiculaire: qui forme un angle droit.
Angle droit: figure formée par 2 demi-droites perpendiculaires entre elles, de même origine. Cet angle mesure 90°.

Voilà, le cours de math est terminé... N'oubliez pas de recopier les devoirs pour demain, et pour les autres jours de la semaine sur votre cahier de textes... Apprenez bien votre leçon de vocabulaire, je vous interrogerai demain, et vous serez notés sur 10. Cette note comptera pour votre moyenne du 1er trimestre... Au revoir les enfants, et passez une bonne soirée. Ne vous couchez pas trop tard, si vous voulez avoir de bons résultats... Vous pouvez y aller... A demain.

Et bien, qu'en pensez-vous?
C'est fou ce qu'une simple photo peut éveiller en moi... Hi hi... Pas toujours des bons souvenirs, il faut bien l'avouer... Mais, c'était tout de même le bon temps, celui de l'insouciance...

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 17:24

LE PONTON. (XI-2008)

Voici ma participation à une ancienne proposition de Michel Faux Rêveur, sur Écriture Ludique:
Il s'agit de l'exercice n°59: écriture sur image.

Te souviens-tu de ce ponton,

sur le lac bleu des illusions?
Il était tout droit et très long,
et nous aimions le parcourir
en inventant des aventures.
Et nous partions à vive allure
à la poursuite des dragons
qui ne vivaient que par nos rires.

            Te souviens-tu de ce radeau
                            qui balançait au fil de l'eau,
                            et qu'on prenait pour un château,
                            un château fort entouré d'eau?
                            Il nous protégeait des dragons,
                            des ennemis imaginaires.
                            Et tu étais mon étalon,
                            et moi j'étais ta cavalière.

                                                   Te souviens-tu des jours heureux?
                Nous jouions avec innocence
                                                    sur le ponton de l'insouciance,
                                                    au beau milieu de ce lac bleu.
                                                    Tu inventais des contes de fées
                                                    que je vivais les yeux fermés.
                                                    Tu me disais: "C'est pour toujours!"

                                      Je croyais que c'était l'amour...

                                                                                Je me souviens de ce ponton.
                                                                                Mais j'ai perdu mes illusions.
                                                                                Tu as oublié tes promesses.
                                                                                Ne reste plus que la tendresse.
                                                                                Je regarde avec nostalgie
                                                                                ce ponton dont le bois pourrit.
                                                                                Et le radeau de nos treize ans
                                                                                n'existe plus depuis longtemps.

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 23:23

LES PORTES DE NOS COEURS. (X-2008)

Voici ma nouvelle participation à la proposition de jeu d'Écriture Ludique, que vous pouvez désormais rejoindre directement en cliquant sur son lien, à droite de mon blog.
C'est l'exercice n°66, proposé par Flora:
Il faut s'inspirer de la photo, et des dix titres de chansons de Michel Jonasz:

1- à chaque saison qui passe.
2- c'est ça le blues.
3- changez tout.
4- de l'amour qui s'évapore.
5- en v'là du slow, en v'là.
6- j'veux pas qu' tu t'en ailles.
7- 25 piges dont 5 au cachot.
8- la vie sans mort.
9- le cabaret tzigane.
10- y a rien qui dure toujours.

j'aimerais bien qu'un musicien me trouve un p'tit air pour "ma chanson"...

Les portes de nos coeurs.

Ouvre la porte de ton coeur
pour que je puisse sans erreur
semer les graines du bonheur
bien tendrement, avec ferveur.

Cette buée sur les carreaux,
c'est de l'amour qui s'évapore.
Je veux devenir ton héros
sans inquiétude et sans remords.

Et à chaque saison qui passe,
c'est plus fort que moi, ça m'dépasse,
ma chérie, c'est la vie sans mort,
la joie, que m'inspire ton corps.

J'ai 25 piges, dont 5 au cachot.
Dans ta cage dorée, comme un p'tit oiseau,
je chante, aveuglé par ton caraco.
J'oublie d'exister derrière tes barreaux.

J'ouvre la porte de mon coeur
pour attraper les p'tits bonheurs
que tu me lances avec ferveur
en oubliant mes p'tites erreurs.

Et dans le cabaret tzigane,
quand tu danses, que tu te pavanes,
quand tu ondule sous ta blouse,
pleure la trompette, c'est ça le blues!

Et quand tu veux me faire vibrer,
tu d'mandes des slows, toute excitée,
et le musicien au tuba
te dit: "En v'là du slow, en v'là".

Prisonnier de tes yeux velours,
je sais, y a rien qui dure toujours,
mon aimée, j'veux pas qu'tu t'en ailles,
ou bien, prend garde aux représailes!

Fermons les portes de nos coeurs,
gardons secret, notre bonheur,
récoltons tendresse et ferveur,
dans la quiétude, tout en douceur.

Changez tout, si vous le voulez,
pour nous le destin est celé!
Changez tout, si vous le pouvez,
plus rien ne peut nous séparer!

Oui, je sais, vous allez me dire que ces deux portes jumelles, en bois, ne ressemblent pas vraiment aux portes de nos coeurs... Mais à chacun son idée, et à chacun ses portes du paradis... Pas vrai?

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