19 février 2008
2
19
/02
/février
/2008
15:03
je tenais rendre un hommage à ce grand auteur-compositeur qu'était HENRI SALVADOR. Il interprétait ses chansons avec beaucoup de talent, en sachant faire preuve d'humour ou de
tendresse, selon le style de celles-ci... Je ne vais pas énumérer ici ses innombrables chansons, elles sont bien trop nombreuses (plus de 3000 parait-il), et je sais que vous n'avez pas
besoin de moi pour vous remémorer les plus célèbres. Mais, je vais écrire le texte d'une que vous avez peut-être oubliée, ou pour les plus jeunes, que vous ne connaissez sans doute
pas....
Moi-même, je l'ai entendue pour la première fois, je devais avoir une dizaine d'années... Il y a donc au moins 40 ans. Je vous laisse apprécier...
J'ai oublié de
vous préciser que c'est une chanson triste, comme quoi, il savait être mélancolique quand l'occasion se présentait...
LE PETIT CLOWN.
Regardez le petit clown
qui rit toujours d'un air joyeux.
Tout le monde croit qu'il est heureux,
car on ne l'a jamais vu les larmes aux yeux.
On n'sait pas qu'il pleure,
on n'sait pas qu'il meurt
dans son coeur,
car il sourit d'un air moqueur...
Hum, personne ne sait,
personne ne sait.
Regardez le petit clown
bien masqué par un sourire.
On croit qu'il est heureux,
mais je sais combien ce clown peut souffrir.
Et pourquoi il pleure,
et pourquoi il meurt
dans son coeur,
mais son chagrin est si bien caché...
Hum, personne ne sait,
personne ne sait.
Ce pauvre petit clown,
vous ne l'aviez jamais vu passer
sans la fille qu'il aimait.
Près d'elle, il marchait.
Tout est changé,
depuis qu'elle l'a quitté.
Et pourtant il prétend
qu'il ne l'a jamais aimée...
Hum, personne ne sait,
excepté moi,
par ce que ce clown,
oui, ce petit clown... C'est moi.
Regardez le petit clown...
18 février 2008
1
18
/02
/février
/2008
15:54
ce texte est ma participation très tardive à une proposition d'AZALAÏS POUR ECRITURE LUDIQUE de décembre 2007: Se laisser inspirer par cette toile d'AL MAURY.
Jardin étrange,
aux fleurs enivrantes.
Mes rêves dérangent
ces couleurs délirantes.
J'oublie mes peurs
dans cet éden en fleur.
J'accepte mon destin
en oubliant mon chagrin.
Ma volonté s'épuise
à vouloir résister.
Et je me suis soumise
à cette triste réalité.
18 février 2008
1
18
/02
/février
/2008
00:58
Cigarettes
blanches
Fumées bleues
Yeux cernés de gris
Doigts jaunes
Dents marron
Gorge irritée et rouge
Poumons noirs
A mon avis, il faut les plaindre ces esclaves du tabac... Car leur arc-en-ciel n'est pas aussi beau que le vrai... Jugez par vous même:
ROUGE
ORANGE
JAUNE
VERT
BLEU
INDIGO
VIOLET
Et maintenant, voici la composition d'une cigarette....
Prenez une loupe, si vous n'arrivez pas à lire...
J'aimerais tant dissuader les fumeurs occasionnels...
Car je sais que je ne pourrais pas convaincre les fumeurs invétérés... Quel dommage, pensez à vos enfants qui respirent votre air mortel... Mesdames, enceintes, pensez aux futurs nouveaux nés
qui boivent par intraveineuses le poison que vous inoculez à votre sang...
Allez, un peu de volonté, que diable!
N'avez-vous pas envie de respirer à pleins poumons?
N'avez-vous pas envie de ne plus être essoufflés au moindre effort?
N'avez-vous pas envie de ne plus tousser?
N'avez-vous pas l'impression de perdre votre temps à chaque cigarette consumée et consommée?
A moins que vous n'attendiez désespérément d'attraper un CANCER de la gorge, ou des poumons, ou de la langue peut-être...
Et en plus, pensez aux incroyables économies que vous feriez si vous arrêtiez de fumer!!
Allez, réfléchissez à tout ça, et dites-moi, si vous l'osez, que j'ai tort!
17 février 2008
7
17
/02
/février
/2008
16:53
Le soleil timide de ce matin
fait s'envoler les dernières grisailles.
Nous sommes au milieu de février,
mais on se croirait déjà au printemps!
Cette douce lumière tamisée
enlumine les arbres dénudés.
Et ce beau spectacle de renouveau
réchauffe mon coeur alangui!
Cette belle journée ensoleillée,
qui fait penser que le printemps est là,
anime les oiseaux de mon jardin.
Le rouge-gorge et le pinson siffleur
picorent le pain que je leur envoie,
et piaillent de bon coeur, et se chamaillent,
et gonflent leur plumage chatoyant.
Le ciel azuré, sort de leur torpeur
mes tristes poèmes aux vers engourdis.
Voilà un temps où tout me semble beau!
15 février 2008
5
15
/02
/février
/2008
11:55
proposition de jeu de
Juliette pour
Papier Libre:
L'IRIS.
Bel iris de mon coeur,
tu exposes tes couleurs
douces et lumineuses;
et ta robe joyeuse
frémit au vent léger,
comme dans le ballet
d'une danseuse étoile.
Tes sublimes pétales,
soyeux et vaporeux,
se parent au milieu
d'un ruban d'étamines,
leur donnant belle mine.
Tu ressembles ainsi
à la robe de bal
qu'aurait choisie Sissi,
la princesse impériale.
Iris, ma fleur magique,
reine de mon jardin,
ta robe de satin
me rend l'âme lyrique!
15 février 2008
5
15
/02
/février
/2008
01:06
Nouveau jeu pour ECRITURE LUDIQUE, proposé par ZAZOU:
LE SILENCE DES DIAMANTS.
De mon passé lointain, je n'ai plus de souvenirs... Sauf peut-être le fait que je dormais paisiblement, sans me préoccuper du temps qui
s'écoulait, dans le sein de ma mère nourricière, la terre...
Mais un jour,on m'arracha sans ménagement des entrailles de ma mère. Je ne compris pas ce qui m'arrivait... A coups de pèles et de pioches, on m'extirpa, avec mes frères, de cet écrin naturel...
Puis, pendant un certain temps, qui me sembla interminable, je fus enfermé dans un petit sac, collé à d'autres malchanceux comme moi...
Enfin, vint le jour où l'on s'occupa de moi. Je ne compris pas bien ce qui se passait... On me tailla, on me ponça, et après mille manipulations, on me flanqua mille facettes. Après les coups, on
me caressa avec une douce étoffe. Je me mis à briller, à étinceler même, au moindre rayon du soleil! On me nomma "le diamant bleu", dû à la couleur irisée de la lumière dans mes facettes...
On me plaça sur un diadème, et je connus alors, pendant longtemps, gloire et grandeur. Perché sur une tête couronnée, je devint un symbole de richesse et de sagesse. Je me souviens... J'étais très
heureux, adulé de tous, salué comme un dieu à qui l'on offre le plus grand des respects...
Mais un jour, alors que tout le monde dormait, je fus surpris dans mon sommeil, par une main étrangère. Je me sentis ballotté dans tous les sens, enfermé de nouveau dans un sac... Les mauvais
souvenirs remontèrent à la surface. Que m'arrivait-il encore? Qu'allais-je devenir? Je fus transbahuté, puis enfermé pendant très longtemps, étouffant dans une cache trop petite et trop sombre pour
mes pauvres facettes... Je me morfondais dans cet infâme trou, pensant que plus jamais je ne reverrais la lumière du jour...
Mais, alors que je n'y croyais plus, on me ressortit enfin de ce tombeau, et je pus enfin respirer de nouveau. Etant tout à ma joie, je ne vis pas la main assassine, qui s'élançait sur moi, pour me
fendre la tête... Et je me retrouvai sans vie, en mille morceaux éclatés, éparpillés, tous différents... C'est alors qu'ils se remirent à tailler, poncer, frotter chacun de ces morceaux de moi.
Puis on me sertit sur des bagues, des bracelets, des boucles d'oreilles; j'ornai même des percings...
Maintenant, je revis... Je vis cent vies à la fois, et toutes mes facettes, éparpillées au monde, me font voir tant de choses à la fois que je crois devenir fou!...A cause de ces êtres avides de
richesses, j'ai perdu mon nom, mon identité. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même, accroché à des doigts, à des oreilles,à des nombrils...
Et j'essaie en vain de me souvenir de ces temps si lointains où je vivais heureux, dans le sein de ma mère nourricière, la terre.
14 février 2008
4
14
/02
/février
/2008
23:04
JOYEUSE SAINT VALENTIN.
Jour de fête où l'on sourit,
On oublie les soucis.
Y a des roses, rouge passion!
Et du champagne à foison!
Un angelot, qui flotte dans l'air,
Sur les coeurs solitaires,
Envoie ses sagittaires.
Soyez tous heureux,
Avec vos amoureux.
Invitez le bonheur,
N'oubliez pas les fleurs,
Tentez l'impossible pour lui plaire!
Valentins, Valentines,
Acceptez, de votre copine,
La rêveuse Babeth,
En ce jour de galipettes,
Ni chocolats, ni fleurs,
Tout simplement, ses voeux les meilleurs.
Inventez pour elle, ou pour lui,
Nuages roses et feu d'artifice, toute la nuit!
JOYEUSE SAINT VALENTIN.
13 février 2008
3
13
/02
/février
/2008
00:28
Ce poème vient à la suite d'un autre poème que j'ai écrit en novembre 2007, classé dans la catégorie:"sentiments": "LOIN DE TOI"
Ils m'ont été inspirés tous les deux par une amie, qui a rencontré l'amour avec un tunisien........sur Skyrock...
ENFIN REUNIS
enfin, je t'ai trouvé
mon prince des contes de fées.
Depuis que j'en rêvais.
Tu m'as tellement manqué.
De ta bouche, j'ai goûté
la saveur veloutée,
et je me suis noyée
dans ton regard foncé.
Tu as su désarmer
mes peurs injustifiées.
Tu as su me donner
confiance en l'étranger
que tu représentais
pour mon esprit inquiet.
Peur de m'être trompée
sur ce que j'éprouvais,
j'avais mis de côté
mes sens exacerbés.
Je connaissais de toi,
une image,une voix,
et mon coeur en émoi,
ne battait que pour toi.
Mon âme ensorcelée
par ta sincérité,
s'abandonne à l'ivresse
de tes douces caresses.
Mon coeur qui avait peur,
a retrouvé l'ardeur
dans la douce chaleur
d'un merveilleux bonheur.
Tu as su sublimer,
par un simple sourire,
mon envie d'être aimée.
Tu as su transcender,
par un simple soupir,
mon désir inavoué
de me laisser bercer
par tes mots insensés.
Je m'abandonne à toi,
dans ma soif d'être aimée,
et je te rends cent fois
tes caresses, tes baisers.
Mes peurs évanouies
laiss'nt en mon coeur ravi,
une douce plénitude,
dont il prend l'habitude.
Vivons cette semaine
en oubliant les peines
de nos esprits inquiets,
et soyons rassasiés
par nos désirs fougueux,
comme deux amoureux!
7 février 2008
4
07
/02
/février
/2008
23:22
proposition de jeu pour AZACAMOPOL:
choisir un proverbe, et l'illustrer par un texte de notre composition.
Voici le proverbe que j'ai choisi: "Rien ne sert de courir, il faut partir à point".
Vite, si je ne me dépêche pas, je vais être en retard...
Encore un quart d'heure avant de partir au boulot...
Juste le temps d'étendre le linge, pour qu'il ne se froisse pas en restant trop longtemps dans la machine.
Allez ma grande, accélère, tu n'as plus beaucoup de temps...
Ca y est, j'ai terminé... Je vais pouvoir y aller, je serai juste à l'heure...
Je vérifie une dernière fois la porte de derrière... C'est bon.
Zut, j'ai trop envie de faire pipi, tant pis, il faut que j'y aille, ça ne me prendra qu'une minute...
Cette fois, c'est parti! Mais ça va être juste... Ca ne fait rien, je roulerai plus vite pour grignoter quelques secondes. Allez, roule! Accélère, ne ralentie pas dans les virages, tu gagneras du
temps...
Ca y est, j'y suis arrivée, mais j'ai cinq minutes de retard... Je vais attraper un savon par mon patron! C'était bien la peine de rouler comme une malade, sur les chapeaux de roues...
Si seulement j'étais partie plus tôt, je serais arrivée à l'heure...
Moralité: RIEN NE SERT DE COURIR, IL FAUT PARTIR A POINT.
6 février 2008
3
06
/02
/février
/2008
23:16
nouvelle proposition de jeu par Juliette pour Papier Libre:
Que voyez-vous dans le miroir?
Miroir, mon beau miroir, dis-moi que je suis toujours aussi belle.....
J'ai beau dévisager ta surface muette, j'ai beau chercher le reflet de cette jolie jeune fille qui se moquait de l'avenir, j'aimerais tant retrouver cette belle princesse pimpante et joyeuse
que j'étais, il n'y a pas si longtemps... Mais je n'aperçois que cette vieille "peau d'âne" toute mitée!
J'ai beau espérer chaque fois découvrir, ne serait-ce qu'un vestige de mon apparence d'autrefois, mais je ne trouve en toi que l'affreuse réalité: Le pouvoir du temps, qui avachit notre peau,
et nous affuble de coussins de graisse disgracieux ça et là!...
Et mon orgueil en prend un coup à chaque fois!...
Pourquoi me renvoies-tu une image aussi démoralisante tous les matins?
Toi qui brilles de mille feux au moindre rayon de soleil, toi que je frotte tous les matins, pour enlever les éclaboussures de savon qui ternissent ta surface lisse...
Tu pourrais au moins me rendre la pareille!...
Tu pourrais une fois, une seule fois, me rendre resplendissante!...
-Sans ces épis qui couronnent le haut de mon crâne,
-sans ces rides qui ornent mon front étonné,
-sans ces poches qui s'accrochent sous mes yeux, et qui me paraissent s'agrandir d'année en année,
-sans ces poils hirsutes qui se plantent sous mon nez, et que je me vois obligée d'arracher méthodiquement avec une pince à épiler,
-sans ce double menton qui me ferait presque ressembler à un sharpey.
Je te déteste maudit miroir!...
Et ne me dis pas que tu me renvoies seulement la vérité, juste ce que tu vois!...
Tu n'es qu'un ingrat!...
Tu pourrais avoir pitié de moi!...
Moi qui prend soin de toi sans jamais faillir, et qui fais tout pour que tu gardes ton bel éclat!...
Moi qui t'empêche de te ternir malgré le temps qui passe!...
Miroir de malheur!...
Tu mériterais que je te plante un clou au milieu de ta glace sans tain, au milieu de ta face glacée, en guise de nez, qui ferait fonction de noeud à un mouchoir!...
Tu serais ainsi défiguré à jamais, et les rides, que dis-je, les fissures qui en résulteraient, te rappelleraient éternellement que l'on ne se moque pas impunément d'une femme en colère!
/fdata%2F1386852%2Favatar-blog-1015334084-tmpphpz2YUXr.jpeg){kind=avatar}
/fdata%2F1386852avatar-user-398956-tmpphpMIUVzZ.jpeg){kind=avatar}