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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 00:11
proposition de papierlibre: Cendrillon.   

                             
CendrillonDisney.jpgSèche tes larmes ma  Cendrillon,
si ta maman s'en est allée,
elle a rejoint le paradis.
depuis sa mort, ton pauvre père
tournait en rond, pleurait beaucoup.
Puis il connut, un peu plus tard,
cette femme qui avait deux filles.
Il l'épousa, pensant bien faire,
                                                             et adopta ses deux mégères!
                                                             Ho, Cendrillon, souffre-douleur...

637-Cendrillon-Affiches.jpg
                    Cherche l'oubli, en travaillant.
                    Trompe l'ennui, tout en rêvant.
                     ne pleure pas dans ton tourment.
                     danse en secret dans le grenier.
                     Fais les corvées pour ta marâtre.
                     Pardonne à tes deux demi-soeurs
                     leurs railleries,  leurs méchancetés,
                     car malgré ta robe salie,
                     malgré tes cheveux dénoués,
                     tu es quand même la plus belle!

cendrillon-20chang-E9-202.jpg                Calme tes craintes ma belle enfant.
               Chante la gloire des jours  heureux.
               Garde l'espoir d'un jour meilleur.
               Quand viendra ta douce marraine,
               accomplissant mille merveilles,
               tes haillons se transformeront
               en jolie robe de princesse,
               et Cendrillon disparaîtra!
               Alors tu trouveras ton prince,
               et tu pourras chanter la vie!
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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 10:41
proposition de papier libre:LE BAL.





                                                              LE BAL DE LA DUCASSE
                                             ou:"MON PLUS BEAU SOUVENIR".


Comme tous les ans, à la même époque, il y avait la ducasse au village d'à côté...
De la ducasse, je m'en moquais un peu, car à part quelques marchands de nougats, quelques stands de tir, quelques manèges qui tournaient en rond et les autos tamponneuses, il n'y avait rien d'intéressant, d'autant plus que j'étais toute seule...(Et les manèges, toute seule...)
Mais le bal, par contre, c'était sacré pour moi... Mettez-vous à ma place: Cette année là, en 79, je n'avais pas encore 22 ans, mon coeur ne demandait qu'à batifoler,
et mon corps frétillait d'impatience à l'idée de se trémousser sur la piste de danse... Et puis comme j'étais à pied, je ne pouvais pas aller très loin et j'étais donc cantonnée dans mon village et dans les deux villages voisins. Les distractions se faisaient rares,  j'essayais de ne pas manquer ces fameux "bals montés".
Cette année là, donc, en septembre 1979, je suis allée au bal, un dimanche soir, à deux kilomètres de chez moi...
Ma mère n'étais pas d'accord cette fois là. Il faut dire que la veille, nous étions allés, mes parents et moi, au mariage de ma soeur, à soixante kilomètres de chez nous, en train... J'avais donc passé une nuit blanche à danser, en attendant l'heure du premier train qui nous ramena chez nous... Magré cela, je voulus y aller quand même... Les occasions étaient tellement rares... Arrivée sur place, mon coeur se mit à battre plus fort dû à l'excitation: Car j'adorais danser et sans doute avais-je l'espoir secret de rencontrer mon prince charmant...
Rentrons maintenant dans le vif du sujet:
Au bout d'une heure de disco, je suis allée m'asseoir sur l'un de ces bancs fixés au plancher du bal monté... J'avoue, je n'en pouvais plus, j'étais "crevée" et je commençais à regretter de ne pas avoir écouté maman... Surtout que les jeunes hommes, grands, blonds, avec de la prestance, (beaux quoi!), ne se bousculaient pas ce soir là... Quelle déception!! Ceux qui venaient m'inviter, avaient tous l'air de "péquenots" sortis des fermes environnantes... Désespoir...
Je laissai passer encore une demi heure, assise sur ce banc, puis je décidai de repartir à la maison... J'étais sur les genoux et j'avais encore deux kilomètres à faire pour retrouver mon lit.
On était le 2 septembre 1979 et il allait être minuit, quand soudain, je l'aperçus, qui entrait dans le bal avec ses amis. Il était grand, blond, avec de la prestance, tout à fait mon idéal quoi... Je ne voyais plus que lui, qui se frayait un chemin parmi les danseurs qui s'agglutinaient sur la piste, suivi de cinq ou six copains qui étaient eux aussi très grands, de telle sorte qu'ils dépassaient tout le monde d'une tête...
Je me suis laissée retomber sur mon siège, en me disant qu'il était bien trop beau pour moi, et que je ne l'intéresserais sûrement pas. et puis, j'étais décidément trop fatiguée. Alors au bout d'un quart d'heure, je me suis relevée pour me diriger tant bien que mal vers la sortie, en longeant les parois  en bois du bal. Je retrouvais mon manteau que j'enfilais en tournant le dos à la piste de danse, quand soudain, j'entendis une voix, un peu étouffée par la musique, qui me dit: "Vous dansez mademoiselle?" Je me suis retournée pour refuser l'invitation, quand je le reconnus: Il était là, devant moi, et il venait de m'inviter à danser la série de slows qui allait commencer... J'avais du mal à réaliser... Mais dans cette foule euphorique, il m'avait repérée parmi toutes les autres filles. C'était trop beau!
Vous avez deviné: J'ai, bien entendu,accepté de danser avec lui, et le premier slow de la série fut la chanson "NOUS" de Hervé Vilard. (plutôt paradoxal, puisque c'est une chanson de rupture et qu'elle devint "notre chanson"). C'est bizarre, j'avais oublié ma fatigue. Ensuite, on alla se promener non loin de là, un peu plus au calme, loin du tumulte du bal... On avait trouvé un banc public, la nuit était douce et on parla un long moment... On s'embrassa aussi, (je ne le nierai pas). Puis il me ramena en voiture chez moi et on se donna rendez-vous le samedi suivant.
Cette nuit là, le 2 septembre 1979, à minuit, (tel un conte de fée), j'aperçus mon prince charmant, au bal de la ducasse.
Cette nuit là, j'ignorais que ma destinée était désormais tracée, et que je passerais le reste de ma vie aux côtés de ce jeune homme, grand, blond,aux yeux bleus. (Mon idéal quoi).
         CROYEZ-VOUS AU COUP DE FOUDRE ?
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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 14:37
Moi, j'ai le coeur en bandoulière
 mon amie Anne est partie hier.
Apparue un matin d'hiver,
elle égaya mon univers.

Parachutée, comme les autres,
on la mit vite dans le bain,
et comme elle n'était pas sotte,
elle comprit vite le turbin.

Ca n'était pas très compliqué:
Tenir un chiffon, un balai,
rester discrète et travailler,
garder le sourire et "crincher"
.

Aujourd'hui, j'ai du vague à l'âme
car est partie mon amie Anne.
Et mon coeur n'est plus à l'ouvrage
dans le train-train du nettoyage.

Hier, ils avaient besoin d'elle,
ce soir, ils lui coupent les ailes.
Ils l'ont pressée comme un citron,
puis ils ont tourné les talons.

Et si mon corps parait présent,
mon esprit vit un enterr'ment,
car cette fille parachutée
devint pour moi, une amie vraie.

Moi, je porte son étendard,
fait de blanc, de rouge et de noir.
Mais aujourd'hui il est en berne,
et mes yeux bleus, de noir se cernent.

Elle dut signer plusieurs contrats
pour pouvoir rester avec moi.
Chaque fois, cette incertitude
lui réveillait son amertume

de ne pouvoir signer un vrai
contrat d'embauche: Un CDI.
"Madam', nous sommes désolés,
mais ça se termin' aujourd'hui.

Vous nous avez rendu service,
mais votre temps, ici, s'arrête.
La lun' ne vous fut pas promise,
et puis, les lois sont ainsi faites."

Mais, ils font bien ce qui leur plait:
Car pour un autre, très fainéant,
la loi, ils surent contourner
pour le prendr' définitiv'ment.

Biensûr, ell' reste mon amie,
biensûr, je pourrai la revoir,
mais son avenir reste noir...
J'aurais voulu qu'il lui sourit,

qu'elle ait la chance comme moi
de voir la fin de ses tracas,
qu'ell'puisse offrir à son enfant
une vie rose, éternell'ment.


Mon amie Anne, compte sur moi,
mon coeur chagrin est tout à toi,
et si tu as besoin de moi,
compte sur moi, je serais là.
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31 décembre 2007 1 31 /12 /décembre /2007 18:55
JE SOUHAITE UNE EXCELLENTE
ANNEE 2008
A VOUS TOUS, MES NOUVEAUX AMIS.

noel--2-.gif

Pour le plaisir,
voici une vieille chanson
de Noël.
Oui, je sais, c'est un peu tard...

NOEL BLANC.

Oh, quand j'entend chanter Noël,
j'aime à revoir mes joies d'enfant:
Le sapin sintillant, la neige d'argent,
Noël, mon beau rêve blanc.

Oh, quand j'entend sonner au ciel,
l'air où le bon vieillard descend,
je revois tes yeux clairs, maman,
et je songe à d'autres Noëls blancs.

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 22:22
Proposition d'Ecriture Ludique: Ecrire un texte avec les 25 mots suivants:
-désastre-folie-perdurer-chercher-s'envoler-s'effondrer-se relever-se noyer-offrande-sacrifice-déchiqueter-coups-exploser-profondeur-sang-
eau-lumière- feu-terre-cercueil-emmurer-poison-noir-éclatant-brûlures.
                                                   Ecrire un second texte qui fasse une suite
avec le premier, avec ces 25 autres mots:
-humain-paroxysme-massacre-animal-tumeur-dévaster-âme-corbeau-
cadavre-survivant-catastrophe-brume-poudre-crâne-survivre-meurtrier-
cruauté-implorer-victime-destruction-barbare-éternité-vertige-vacarme-
carnassier.

Depuis la nuit des temps, alors que la lumière avait succédé depuis longtemps au noir des profondeurs, l'homme, dans sa folie, cherchait par tous les moyens à plaire aux dieux...
Après mille offrandes, mille sacrifices, alors que le sang coulait à flots dans ces désastres autorisés au nom de ces faux dieux (qu'étaient l'eau, le feu, la terre, etc...), certains hommes, sans doute plus malins que les autres, décidèrent de s'envoler, tels des oiseaux, en se prenant eux-mêmes pour des dieux...
Se croyant assez forts pour perdurer dans le temps, ils firent
s'effondrer des royaumes entiers, en faisant boire à leurs ennemis du poison, ou encore, en les couvrant de coups, jusqu'à déchiqueter leurs vêtements et faire exploser leur chair...
Si l'un d'entr'eux cherchait à se relever, il était alors emmuré vivant, ou au contraire, exposé au soleil éclatant, dont les brûlures finissaient par le faire mourir dans d'horribles souffrances. Celui-ci servait d'exemple à tous ceux qui comme lui, auraient voulu se révolter...
Se noyant dans un orgueil démesuré, les tyrans allèrent même jusqu'à se faire construire des cercueils de pierres gigantesques, à la mesure de leur folie (telles les pyramides d'Egypte)...

Atteignant le paroxysme de la cruauté, ces humains meurtriers, fracassant le crâne de leurs victimes sur ces constructions maudites, n'entendaient même plus ces derniers les implorer, dans un ultime soupir...
Pris dans le vertige du pouvoir, ces barbares carnassiers n'écoutaient que leur ambition démesurée. La brume de leur esprit les poussait de plus en plus loin dans leur folie meurtrière. Le vacarme des combats ne faisait qu'exciter ces animaux assoiffés de sang. Car seule, la destruction totale de leurs ennemis, pouvait les emporter vers l'éternité tant convoitée...
Aucun survivant dans ces massacres organisés. En marchant sur les cadavres de leurs malheureux ennemis, ces assassins, aux noirs dessins, croyaient survivre éternellement, malgré l'apparition de catastrophes naturelles dévastant leur univers, ou celle des fléaux envoyés par les dieux en colère...
Mais tout cela n'était que de la poudre aux yeux. Car ils finissaient par mourir de vieillesse ou de maladie. Et leurs âmes, comme rongées par une tumeur, et devenues aussi noires que le plumage des corbeaux, ne furent condamnées qu'à d'horribles souffrances, mille fois plus terribles que celles infligées à leurs pauvres victimes, et ne voyant de l'éternité que la plus sombre image: Les flammes de l'enfer attisées par le diable lui-même...


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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 23:25

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                                                                                               ##
                                  ###
                                                                                     #### #
                                                                               #  ######                            
                      ###JE SOUHAITE###
                        #####UN#####
                #####JOYEUX NOEL#####
              #######A TOUS########
                ##MES NOUVEAUX AMIS###

           ######D'OVER-BLOG########
     #########ET A TOUS###########
  #####LES VISITEURS OCCASIONNELS#####

##########DE MON BLOG############ ###############################
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je sais, elle n'est pas géniale cette crèche... Mais j'ai fait de mon mieux, avec peu de temps, et du vieux papier rocher tout déchiré. Je ferai peut-être mieux l'année prochaine.     
                                    
                                                                           



    
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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 09:40
                                         

                                                                                                       galerie-membre-coucher-soleil-coucher-de-soleil-entre-2-arbres.jpg
Brrr! Quel vent, mes enfants!
Ca faisait bien longtemps!
A vous couper en deux!
A vous coller les yeux!
Je suis frigorifiée!
Je ne sens plus mon nez!
Un vrai temps de saison,
à faire cuire les marrons.
Moins six au thermomètre,
ou bien moins dix, peut-être...
Restons à la maison,
devant un bon poêlon,
à griller les marrons,
(miam, ça va sembler bon!)
à regarder les flammes
lancer leurs oriflammes,
à regarder le feu
qui danse dans nos yeux,
qui crépite de joie
en réchauffant nos doigts.
Il fait si chaud ici
pour la joie des petits.
Il fait si bon chez nous
que ça rendrait jaloux
les vilains de dehors,
si méchants par ce temps,
tell'ment frigorifiés
qu'ils ne sentent plus leur nez,
complètement gelés
qu'ils en ont mal aux pieds!
Un vrai temps de saison!
A faire cuire les marrons!
Alors, restons au chaud,
mangeons les marrons chauds!
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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 22:58
Proposition de Juliette pour Papierlibre:
Sur le thème de la table.

Une table,
quelle belle idée qu'une table,
quelle jolie invention
digne de ce nom.
Un plateau rehaussé par quatre pieds,
et voilà que les hommes ne mangent plus avec leurs chiens.
Une table,
digne des mains qui l'ont fabriquée,
qui rend les humains supérieurs aux animaux à quatre pattes.
Une table,
digne de l'esprit inventif des hommes,
qui les différencie des singes qui ne sont que malins.
Qu'elle soit de bois, de plastique ou de verre,
qu'elle soit pour manger, de cuisine, de nuit ou de travail,
depuis qu'elle existe,
l'être humain a moins mal au dos,
car il ne se courbe plus,
car il peut rester droit,
même à l'heure du repas.
Oui, une table c'est beau,
d'autant plus qu'elle est accompagnée de chaises...
Et nous voilà civilisés...
Nous y plaçons des assiettes et des couverts,
des verres et des serviettes,
et tout est parfait.
Si la table n'est pas assez belle,
on la recouvre d'une nappe,
et tout devient parfait.
Une table,
quelle belle idée qu'une table,
quelle jolie invention
digne de ce nom.


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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 22:18
proposition de Juliette pour Papierlibre:
"Etant donné un mur, que se passe-t-il derrière?" de Jean Tardieu

Derrière le mur de cette vieille maison,
il existait un bonheur, à nul autre semblable.
Derrière le vieux mur de cette triste maison,
vivait une famille, simple mais heureuse.

Quand on passait à côté, on ne se doutait pas
qu'un pareil trésor puisse survivre derrière.
Car, vu de l'extérieur, il faisait pitié à voir,
ce triste mur tout fissuré.

Quand on marchait dans la rue,
on ne le voyait même pas
ce mur tout branlant,
qui tenait encore debout,
on ne sait pas comment...

Quand on arpentait le trottoir,
on ne le regardait même pas
ce mur délabré.
Ou on ne lui lançait
qu'un oeil méchant au regard méprisant.

Mais si par bonheur,
on passait le pas de la porte,
on y trouvait un tel soleil,
qu'on en ressortait émerveillé,
tout ému, tout joyeux.

Car derriére ce vieux mur, si triste par dehors,
vivait une famille si gaie à l'intérieur,
ou tous les enfants, ces jolies têtes blondes,
riaient de bon coeur et chantaient à tue-tête.

Oui, derrière ce vieux mur, si triste par dehors,
vivait une famille, au coeur gros comme un soleil,
où l'amour régnait en maître.

Derrière ce vilain mur,
il existait un bonheur
à nul autre semblable.
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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 21:06
Proposition  de Juliette pour Papierlibre:
"Etant donné un mur, que se passe-t'il derrière?" de Jean Tardieu.

Vilain mur trop sombre,
que caches-tu dans ton ombre?
Vilain mur trop haut,
rehaussé de barbelés,
vilain mur dénudé,
tout semble si parfait...
Vilain mur en béton armé,
rien ne passe à travers toi...

Seule, cette grande porte grise,
seule, cette porte de métal...
Qui ne s'ouvre jamais en entier.
Qui n'entrouve qu'un portillon
pour laisser passer les gens un à un,
en rang d'oignons...
Une porte sans âme,
une porte morte,
une porte si lourde
qu'on a du mal à la pousser,
une porte si lourde
qu'on a du mal à respirer...

Qu'ont-ils fait tous ces gens
qui ne sortent jamais?
Qu'ont-ils fait tous ces gens
que tu caches à jamais?
Parfois, un cri poignant
passe par dessus ton armure,
un cri de désespoir,
ou un cri de collère?
De toi, nulle pitié.
De toi nulle amitié.

Quelle sombre destinée que la tienne
de cacher aux passants
les barreaux des fenêtres.
Quel triste destin que le tien
d'obliger les coupables
de ne voir que le ciel,
et de les inciter, peut-être,
à prier pour leur âme.

Les seules inscriptions
apposées sur ton flanc sont:
"Défense d'afficher",
"défense de tagger".
tout n'est qu'interdictions
émanant de toi
et de ta raison d'être.
Pourtant, quelques publicités
égayeraient ton abord.
Et quelques peintures taguées
cacheraient ta noirceur...

Rien ne transparait
à travers ce décor.
Vilain mur trop sombre,
tu cache bien ton jeu.
Vilain mur trop haut,
tout semble si parfait...
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Présentation

  • : Le blog de Babeth la rêveuse
  • : proses et poésies, dessins, peintures, photos LAISSEZ-MOI RÊVER! PASSION
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  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant  à  la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant à la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...