27 janvier 2008
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02:35
J'ai écrit ce deuxième texte pour papier libre, car le premier était hors sujet.
Texte inspiré du dernier tableau de VAN GOGH.
Le temps des moissons.
L'été est la saison préférée
de tous les fermiers des alentours,
car c'est là qu'ils vont enfin pouvoir
récolter le fruit de leur labeur.
Les champs sont blonds à perte de vue,
il est temps d'aller les moissonner.
Quand le soleil est à son zénith,
que les brumes du matin s'estompent,
on les voit venir d'un même élan,
pour enfin couper les blés dorés.
Et mus par un vent de frénésie,
comme entrainés dans une ronde folle,
ils s'affairent tout au long du jour,
arpentant tous les champs, moissonnant
sans relâche les épis de blé.
Qu'importe la faim ou la fatigue,
car il faudra jusqu'au soir venu
récolter cette manne du ciel,
bien avant la première rosée,
jusqu'au bout des dernières chaleurs.
Mais quand se profile à l'horizon
cette masse nuageuse et noire,
cela ne présage rien de bon.
Car si la pluie venait maintenant,
le travail accompli jusque là
serait anéanti d'un seul coup!
L'orage qui s'annonce, inquiète
les paysans qui pressent le pas,
et qui essayent de moissonner
avant le déluge attendu.
Cette vision macabre d'oiseaux
planant et tournoyant sans arrêt
au dessus des champs des paysans,
semblait n'être qu'un mauvais présage.
Ces corbeaux "porte-malheur" rôdaient,
comme pour mieux jouir du malheur
des humains qui les ont fait souffrir
sans vergogne dans un passé proche,
en les crucifiant sur les portails,
soit-disant pour conjurer le sors!
Et s'ils se délectent de charognes,
ils aiment aussi les grains de blé
que les gens perdent en moissonnant!
Mais si la pluie gâche ce plaisir,
alors, ils se contentent de peu:
Ils observent ces hommes qui courent,
tout en jouissant de ce beau spectacle!
Texte inspiré du dernier tableau de VAN GOGH.
Le temps des moissons.
L'été est la saison préférée
de tous les fermiers des alentours,
car c'est là qu'ils vont enfin pouvoir
récolter le fruit de leur labeur.
Les champs sont blonds à perte de vue,
il est temps d'aller les moissonner.
Quand le soleil est à son zénith,
que les brumes du matin s'estompent,
on les voit venir d'un même élan,
pour enfin couper les blés dorés.
Et mus par un vent de frénésie,
comme entrainés dans une ronde folle,
ils s'affairent tout au long du jour,
arpentant tous les champs, moissonnant
sans relâche les épis de blé.
Qu'importe la faim ou la fatigue,
car il faudra jusqu'au soir venu
récolter cette manne du ciel,
bien avant la première rosée,
jusqu'au bout des dernières chaleurs.
Mais quand se profile à l'horizon
cette masse nuageuse et noire,
cela ne présage rien de bon.
Car si la pluie venait maintenant,
le travail accompli jusque là
serait anéanti d'un seul coup!
L'orage qui s'annonce, inquiète
les paysans qui pressent le pas,
et qui essayent de moissonner
avant le déluge attendu.
Cette vision macabre d'oiseaux
planant et tournoyant sans arrêt
au dessus des champs des paysans,
semblait n'être qu'un mauvais présage.
Ces corbeaux "porte-malheur" rôdaient,
comme pour mieux jouir du malheur
des humains qui les ont fait souffrir
sans vergogne dans un passé proche,
en les crucifiant sur les portails,
soit-disant pour conjurer le sors!
Et s'ils se délectent de charognes,
ils aiment aussi les grains de blé
que les gens perdent en moissonnant!
Mais si la pluie gâche ce plaisir,
alors, ils se contentent de peu:
Ils observent ces hommes qui courent,
tout en jouissant de ce beau spectacle!