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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 00:10

Lorsque tu m'as offert ce petit médaillon,
c'était pour me promettre notre réunion.
Nous entamions la vie pleins d'espoir et de rires,
et, nous réunir, pour le meilleur et le pire,
nous paraissait une évidence, une promesse,
ce que nous fîmes un an plus tard, avec sagesse.

C'est pourquoi, quand tu m'offris ce beau médaillon,
ce fut avec passion et beaucoup d'émotion.
Tu ne le choisis pas au hasard, sans savoir,
tu le voulus discret, mais élégant à voir.
Et puis surtout, unique dans sa conception.

Lorsque je reçus ce mystérieux médaillon,
tremblante d'excitation, je m'attendais c'est vrai
à ce coeur éternel, offert pour exhiber
l'amour sincère d'un garçon pour sa fiancée.
Mais pour toi, c'était trop commun en vérité,
et trop exubérant. Tu voulais simplement
montrer à moi seule, la force de tes sentiments.

Et ce joli pendentif, serti d'un rubis,
ciselé comme de la dentelle d'or, m'éblouit.
Aucune inscription, comme ce banal refrain:
"Je t'aime plus qu'hier et bien moins que demain".
Mais je sais que ce présent sincère et discret
est le symbole parfait de ton amour entier.

Et quand, distraite, je vaque à mes occupations,
que parfois il m'arrive d'accomplir sans passion,
quand mon esprit se perd dans des pensées amères,
éloignant la corvée en fredonnant un air,
si je sens le médaillon glisser sur mon cou,
et de son poids, alourdir ma chaîne d'un seul coup,
je me mets à penser à toi, à ton amour,
et mon ennui semble moins pesant, comme toujours.

Cet or, symbole de notre amour qui commençait,
 ce rubis, preuve d'une passion inégalée,
ce beau médaillon que je ne quitte jamais,
sont les témoins subtils de notre sincérité.


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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 12:25

Je n'avais pas compris qu'en cherchant à te plaire
je perdrais mon envie de rester solitaire.
Blottie entre tes bras, sans trop savoir pourquoi
j'oubliais facilement ce si grand désarroi,
qui m'avait submergée, il y a bien longtemps,
qui m'avait étouffée, je ne sais plus comment.
J'avais pourtant juré de ne plus succomber,
j'étais bien décidée, car j'avais trop pleuré.
A la moindre tentative de séduction
émanant d'un jeune homme, si séduisant soit-il,
je fuyais en courant, stoppant la relation.
Je refusais tout net, le moindre compromis.
J'avais bien trop souffert de ma première idylle,
piétinée sans vergogne par mon petit ami.
Mais voilà qu'à présent, j'oubliais mon serment,
qu'une douce chaleur envahissait mon coeur.
Je me laissais guider par un simple bonheur
qui entraînait mon âme au delà des tourments.
Près de toi, je m'étais ressourcée, mon amour.
Peu à peu, j'éloignais ce chagrin étreignant.
Puis vint le temps où je fus libérée, vraiment,
et je crois qu'aujourd'hui je te veux sans détour.
Je redécouvre, enfin, le bonheur de séduire,
et j'avoue, sans pudeur, je savoure mon plaisir.
Maintenant, c'est si simple, car tu es à la fois
mon ami, mon amant, ma moitié et ma vie.
Alors, je t'en supplie, mon amour, promets-moi
que rien ne finira, qu'on est deux pour la vie.

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 17:11
Pfilm199449.jpg
La petite fille à la robe bleue
pleure l'ami qui est mort l'autre nuit.
La petite fille dont les yeux si bleus
ressemblent depuis à un jour de pluie,
laisse couler sur ses joues enfantines
des larmes salées au goût d'amertume.
La petite fille au regard éteint,
ne voit pas pourquoi il faudrait sourire.
Elle voudrait tant rejoindre son ami,
qui est parti sans elle, loin d'ici.
Mais elle ne sait pas comment il faut faire
pour quitter ce monde sans intérêt.
Elle ne veut plus boire de grenadine,
et elle n'aime plus admirer la lune
qui lui rapelle tant son amitié
avec l'enfant endormi au cimetière.
Elle ne chantera plus sa joie de vivre.
Elle ne sait même plus comment rire
aux éclats, quand les autres sont joyeux.
La petite fille à la robe bleue
qui voudrait mourir, qui ne sait plus vivre,
s'étiole, accablée par tant de chagrin.
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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 22:58
Enceinte.jpg
Ma jeune voisine et amie est enceinte!!
Si vous aviez vu son visage radieux!
Quand elle s'est approchée de moi, et qu'elle m'a dit dans le creux de l'oreille: "J'attends un bébé".
Quand j'ai entendu cette phrase magique, je n'ai rien pu lui dire, tellement je l'ai sentie heureuse...
Je l'ai juste serrée dans mes bras, et je l'ai embrassée sur la joue.
Je crois que quels que soient les mots que j'aurais pu dire à ce moment là, ils auraient semblés banals et sans saveur, et sans doute, répétés par des dizaines d'autres personnes, avant et après moi...
Je suis fière qu'elle m'ait choisie comme confidente pour cet évènement si important pour elle. Elle a l'âge de mes enfants, elle aurait pu être ma fille...
"depuis que nous en voulions un, ça y est, il est là, dans mon ventre!"
J'imagine aisément sa joie, et le bonheur de sa maman...
J'imagine qu'elle a senti son ventre tressaillir quand elle a su pour sa fille...
Je me mets à sa place, quel baume au coeur!!
Bientôt, la jeune femme sentira son bébé bouger en elle...
Quelle sensation merveilleuse, vous souvenez-vous mesdames?
Elle va voir son corps se transformer au fil des jours...
Elle va sentir ce petit être prendre place...
Une place de plus en plus importante, dans son ventre,mais aussi dans son coeur.
J'espère que tout se passera bien pour elle, et que cet enfant tant attendu, apportera de la joie à ce couple, qui démarre dans ce monde impitoyable.
Que leur vie de famille soit douce et heureuse!
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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 21:39
chemins7.jpgSur les méandres de la vie,
j'en ai vus des démons jolis
qui voulaient me voir dans leur lit...
Sur tous ces chemins escarpés,
il m'aurait été si aisé
de faire une entorse à mes voeux...
Mais notre amour est si parfait,
et notre couple si harmonieux,
que jamais je n'ai eu l'envie
de goûter l'herbe d'à côté,
que jamais je n'eus le besoin
de respirer l'air des jardins
où ont poussé les fleurs sauvages,
où les paons ouvrent leur plumage.

natparc2.jpgDans les durs tourments de la vie,
alors que rien ne semble acquis,
je n'ai pas peur de trébucher,
car mon amour me tient la main.
A ses côtés je me sens bien.
Tous ces démons de tentation,
qui font preuve d'imagination,
perdent leur temps à essayer
de m'emmener dans leur folie.

undefinedQuand je m'allonge dans ses draps,
qu'il me caresse de baisers,
mon corps frissonne tout entier.
Mon coeur ne vibre que pour lui,
et je succombe dans ses bras.


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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 00:28
Ce poème vient à la suite d'un autre poème que j'ai écrit en novembre 2007, classé dans la catégorie:"sentiments": "LOIN DE TOI"
Ils m'ont été inspirés tous les deux par une amie, qui a rencontré l'amour avec un tunisien........sur Skyrock...
undefined
ENFIN REUNIS

enfin, je t'ai trouvé
mon prince des contes de fées.
Depuis que j'en rêvais.
Tu m'as tellement manqué.

De ta bouche, j'ai goûté
la saveur veloutée,
et je me suis noyée
dans ton regard foncé.

Tu as su désarmer
mes peurs injustifiées.
Tu as su me donner
confiance en l'étranger
que tu représentais
pour mon esprit inquiet.

Peur de m'être trompée
sur ce que j'éprouvais,
j'avais mis de côté
mes sens exacerbés.

Je connaissais de toi,
une image,une voix,
et mon coeur en émoi,
ne battait que pour toi.

Mon âme ensorcelée
par ta sincérité,
s'abandonne à l'ivresse
de tes douces caresses.

Mon coeur qui avait peur,
a retrouvé l'ardeur
dans la douce chaleur
d'un merveilleux bonheur.

Tu as su sublimer,
par un simple sourire,
mon envie d'être aimée.
Tu as su transcender,
par un simple soupir,
mon désir inavoué
de me laisser bercer
par tes mots insensés.

Je m'abandonne à toi,
dans ma soif d'être aimée,
et je te rends cent fois
tes caresses, tes baisers.

Mes peurs évanouies
laiss'nt en mon coeur ravi,
une douce plénitude,
dont il prend l'habitude.

Vivons cette semaine
en oubliant les peines
de nos esprits inquiets,
et soyons rassasiés
par nos désirs fougueux,
comme deux amoureux!

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 00:26


TITREAMITIESINCERE.gif

Que veux-tu mon ami?
Pourquoi ne dis-tu rien?
As-tu besoin de moi
sans oser me le dire?
N'aie pas peur, confie-toi!
Je suis là, près de toi!
Ne crains rien et dis moi
si tu ne vas pas bien!

De toi, je ne veux rien!
De toi, je n'attend rien,
à part ton amitié!
Je veux juste savoir
si mon ami va bien.
Je veux juste qu'il sache
qu'il peut compter sur moi.
Je veux just' m'assurer
que tout va bien pour TOI.
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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 14:37
Moi, j'ai le coeur en bandoulière
 mon amie Anne est partie hier.
Apparue un matin d'hiver,
elle égaya mon univers.

Parachutée, comme les autres,
on la mit vite dans le bain,
et comme elle n'était pas sotte,
elle comprit vite le turbin.

Ca n'était pas très compliqué:
Tenir un chiffon, un balai,
rester discrète et travailler,
garder le sourire et "crincher"
.

Aujourd'hui, j'ai du vague à l'âme
car est partie mon amie Anne.
Et mon coeur n'est plus à l'ouvrage
dans le train-train du nettoyage.

Hier, ils avaient besoin d'elle,
ce soir, ils lui coupent les ailes.
Ils l'ont pressée comme un citron,
puis ils ont tourné les talons.

Et si mon corps parait présent,
mon esprit vit un enterr'ment,
car cette fille parachutée
devint pour moi, une amie vraie.

Moi, je porte son étendard,
fait de blanc, de rouge et de noir.
Mais aujourd'hui il est en berne,
et mes yeux bleus, de noir se cernent.

Elle dut signer plusieurs contrats
pour pouvoir rester avec moi.
Chaque fois, cette incertitude
lui réveillait son amertume

de ne pouvoir signer un vrai
contrat d'embauche: Un CDI.
"Madam', nous sommes désolés,
mais ça se termin' aujourd'hui.

Vous nous avez rendu service,
mais votre temps, ici, s'arrête.
La lun' ne vous fut pas promise,
et puis, les lois sont ainsi faites."

Mais, ils font bien ce qui leur plait:
Car pour un autre, très fainéant,
la loi, ils surent contourner
pour le prendr' définitiv'ment.

Biensûr, ell' reste mon amie,
biensûr, je pourrai la revoir,
mais son avenir reste noir...
J'aurais voulu qu'il lui sourit,

qu'elle ait la chance comme moi
de voir la fin de ses tracas,
qu'ell'puisse offrir à son enfant
une vie rose, éternell'ment.


Mon amie Anne, compte sur moi,
mon coeur chagrin est tout à toi,
et si tu as besoin de moi,
compte sur moi, je serais là.
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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 23:30
La passion s'est éteinte,                             
avec elle, tes étreintes.
Notre amour s'effiloche
et la vie devient moche.                                    36869-300941109-larme-sanglante-H18.jpg
On se pose des questions
aux quelles nul ne répond.
Pourquoi tant d'inquiétude
et tant d'incertitudes?
Tellement de rancoeurs
étouffent nos deux coeurs.
Tellement de non-dits
effacent nos envies.
Nos âmes en détresse
lancent des s.o.s.
Sentiments émoussés,
par la vie, fatigués.
Promesses oubliées
dans la cage aux secrets.
Notre couple s'étonne
de la vie monotone.
Les souvenirs grinçants
réveillent les serments.
Et pourtant, je mourrais
pour toi, sans hésiter.
Et pourtant tu tuerais
pour moi , s'il le fallait.
Les serments éternels
est-ce vraiment réel?
Car notre accord parfait
se conjugue au passé.
Miroir aux alouettes,
offert aux amourettes,
se fend à chaque alerte
et bientôt s'émiette.
La collère, l'amertume,
à petit feu, consument
la bougie des promesses,
allumée avec liesse.
La flamme, par un souffle,
vacille et puis s'essouffle.
Et la mèche trop mouillée
par mes larmes salées,
n'offre plus l'étincelle
qui réchauffait nos ailes.
Passe le temps qui lasse,
l'habitude nous glace.
Notre bonheur s'émousse.
L'ennuie nous éclabousse.
La vie de tous les jours,
est-ce encore de l'amour?
Rien n'est plus comme avant,
tout n'est plus que tourments.
Le sablier du temps
égrène les sentiments,
les use un à un,
et provoque le chagrin.
Je pense à nos vingt ans.
C'est si loin maintenant.
La fiévre qui brûlait
nos deux corps enlacés,
a fini par tiédir,
notre amour va mourir.
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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 09:37

442023.jpg

Le bateau de nos vies
tangue au gré du temps.
La barque des soucis
a rejoint le présent.
J'ai ressenti l'ennui
l'espace d'un instant,
mais puisé dans l'oubli
la force du volcan.
L'amour n'est pas fini,
car tous nos beaux serments
ont enfin ressurgi
au feu de nos tourments.
L'amour subsiste ainsi
qu'un feu de la Saint-Jean,
plus fort qu'une bougie
qui vacille lentement,
plus beau qu'un incendie
luisant au firmament.
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  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant  à  la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant à la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...