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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 22:48
Et oui, quatre mois déjà que Bernard est parti, quatre mois que je vis sans lui... Le jour de la saint Valentin, je suis allée déposer une rose rouge sur sa tombe... Que pourrais-je faire d'autre maintenant?

1-01-2005.jpg

Dans la nuit
.

Dans la nuit de solitude,
peux-tu voir la rose déposée
sur ta tombe gelée
pour la Saint Valentin?

Dans la nuit morbide,
ressens-tu les frissons
qui font trembler mon corps
quand je vais me coucher, seule?

Dans la nuit de l'oublie,
peux-tu voir les larmes
qui glissent sur mes joues,
quand mon coeur se souvient?

Dans la nuit du silence,
entends-tu les sanglots étranglés
de mon chagrin sans nom
qui comprime mon coeur?

Dans la nuit sans étoile,
peux-tu voir l'étincelle
de mon regard humide
s'éteindre peu à peu?

Quand, dans la nuit éternelle,
je te rejoindrai enfin,
crois-tu que j'irai au paradis?
Car, depuis ton départ,
je ne connais plus que le purgatoire.


Babeth
.

rose-pour-Bernard.jpg

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 23:17
15janvier2010.JPG
Voilà trois mois que tu es parti loin de la maison.
La vie a repris le dessus, avec ses incertitudes, avec la routine quotidienne, avec ses peines et ses petits plaisirs aussi...

Oui, j'arrive à vivre sans toi, je ne m'en serais pas crue capable... Je refais les mêmes gestes, j'accomplis les mêmes tâches sans me rebiffer... Je subis le cours des évènements.
En fait, j'y arrive très bien. C'est beaucoup plus facile que ce que je pensais! Et je t'en demande pardon mon amour... Mais c'est grâce à nos fils que j'y parviens... Grâce à eux, ma vie est plus douce; avec eux, le chagrin devient plus léger... Sans eux, je crois que j'aurais pu te rejoindre très vite dans le monde de l'oubli! Tout aurait été plus facile alors!
Mais je n'avais pas le droit de leur faire ça. Car ils comptent sur moi, de la même façon que je comptais sur ma mère quand mon père nous a quittés...
Non seulement je reçois leur amour, mais aussi leur protection qu'ils se sont fait un devoir de m'offrir. Oui, mon chéri, tu as de quoi être fier d'eux. Tu peux dormir en paix, car ils sont ton prolongement, et tu continues de vivre à travers eux...
Bien-sur, c'est loin d'être le bonheur parfait. Je vis, oui, mais je suis comme en attente de quelque chose... Je pense à toi comme si tu devais rentrer demain... Mais le lendemain, tu n'es toujours pas là, et le sur-lendemain non plus... Mon coeur ne s'est pas résigné... Et c'est pour ça qu'il pleure encore.
Quand je pense à toi, je réfléchis à la personne que tu étais, cet homme plein de courage, de gentillesse, aimé de tous, des anciens comme des plus jeunes, et puis, je te revois travailler avec rigueur et minutie... Je t'admirais tant pour ça!
Et c'est pour ça que quand je pense à toi maintenant, je me mets à sangloter encore et encore. Je t'aimais tant... Je t'aime tant!

rose-pour-Bernard.jpg
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 01:16
Voilà deux mois déjà que tu nous as quittés mon amour.
Hier, j'ai allumé une bougie sur laquelle j'ai inscrit ton nom en lettres d'or.
copie-bougie-ronde.gif
Tu me manques tant.
Le vide que tu as laissé en t'en allant, n'est pas près de se refermer...
Et la plaie béante de mon coeur saigne encore.
Bien-sûr, je ne pleure plus aussi souvent, et la douleur n'est plus aussi pénible.
Mais je ressens toujours une grande peine quand je pense à toi.
Ta photo sur le mur, me sourit.
Et je t'envoie des baisers, en soufflant dans le creux de mes mains.
Car ton esprit vit encore dans la maison.
Sois fier de moi, car je me montre forte.
Sois fier de tes fils, car ils se montrent dignes de toi.
Je t'embrasse, mon amour.
Et je t'aime pour toujours.

Babeth.

rose-pour-Bernard.jpg
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 20:44
J'avais écrit le poème qui suit en juillet 2008, et je l'avais offert à Bernard pour son anniversaire en août... Ce petit médaillon, je le portais à mon cou depuis que Bernard me l'avait offert... Et bien, figurez-vous que quelques mois plus tard, je l'ai perdu... Le médaillon s'est détaché de la chaîne... Nous l'avons cherché partout, mais nous ne l'avons jamais retrouvé... J'ai beaucoup pleuré sa perte, il était pour moi le symbole de notre amour, bien plus que nos alliances, même si parfois nous avons eu des incertitudes, notre amour était toujours le plus fort. Mais le jour où j'ai perdu mon médaillon, j'ai eu comme un mauvais pressentiment, j'ai pensé à un mauvais présage, j'ai cru que ça signifiait que  notre amour s'arrêterait... Je ne sais pas pourquoi, d'habitude je ne suis pas superstitieuse, mais là, j'étais désemparée, et j'ai craint le pire. Je n'en ai jamais parlé à Bernard, il m'aurait sûrement traitée d'idiote...
J'avais craint notre séparation......... Mais jamais je n'ai pensé à une séparation aussi radicale! La mort nous a séparés, elle a confirmé ma prédiction en une chose encore plus terrible que mes propres craintes...  Pourquoi a-t-il fallu que je perde mon médaillon? Je crois que je vais devenir superstitieuse
. Avouez que la coïncidence est incroyable!



Mon médaillon.


                                                                                                  Lorsque tu m'as offert ce petit médaillon,
c'était pour me promettre notre réunion.
Nous entamions la vie pleins d'espoir et de rires,
et, nous réunir, pour le meilleur et le pire,
nous paraissait une évidence, une promesse,
ce que nous fîmes un an plus tard, avec sagesse.

C'est pourquoi, quand tu m'offris ce beau médaillon,
ce fut avec passion et beaucoup d'émotion.
Tu ne le choisis pas au hasard, sans savoir,
tu le voulus discret, mais élégant à voir.
Et puis surtout, unique dans sa conception.

Lorsque je reçus ce mystérieux médaillon,
tremblante d'excitation, je m'attendais c'est vrai
à ce coeur éternel, offert pour exhiber
l'amour sincère d'un garçon pour sa fiancée.
Mais pour toi, c'était trop commun en vérité,
et trop exubérant. Tu voulais simplement
montrer à moi seule, la force de tes sentiments.

Et ce joli pendentif, serti d'un rubis,
ciselé comme de la dentelle d'or, m'éblouit.
Aucune inscription, comme ce banal refrain:
"Je t'aime plus qu'hier et bien moins que demain".
Mais je sais que ce présent sincère et discret
est le symbole parfait de ton amour entier.

Et quand, distraite, je vaque à mes occupations,
que parfois il m'arrive d'accomplir sans passion,
quand mon esprit se perd dans des pensées amères,
éloignant la corvée en fredonnant un air,
si je sens le médaillon glisser sur mon cou,
et de son poids, alourdir ma chaîne d'un seul coup,
je me mets à penser à toi, à ton amour,
et mon ennui semble moins pesant, comme toujours.

Cet or, symbole de notre amour qui commençait,
 ce rubis, preuve d'une passion inégalée,
ce beau médaillon que je ne quitte jamais,
sont les témoins subtils de notre sincérité.

Babeth.


Cela fait un mois aujourd'hui que tu es parti mon amour,
 pourquoi le temps ne s'est-il pas arrêté pour moi, ce jour là?


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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 23:39

Désespoir.

Quand je pense au passé,
au temps passé à tes côtés,
sans doute peut-on me voir sourire.
Je revis nos jours heureux
comme si c'était hier.
Je croyais, naïve,
que nous vieillirions ensemble,
unis l'un à l'autre
par un lien invisible,
la vie nous poussant lentement
vers une fin certaine,
mais encore lointaine.
Quand je pense au passé...
Mais le destin nous a joué un sale tour!
Il n'y a plus d'avenir
pour nos deux coeurs amoureux!
Et quand je pense
à tous tes projets interrompus,
mon regard se brouille.
Quand je pense
à tous mes espoirs anéantis,
des larmes coulent sur mes joues.
Quand je nous imagine
dans nos voyages, remis à plus tard,
des sanglots étranglent ma gorge.
Pourquoi a-t-il fallu
que la mort nous sépare?
Me laissant seule
avec mon désespoir!
Le chagrin a déchiré mon coeur,
Un trou béant y a pris place.
Plus jamais je ne verrai tes beaux yeux bleus,
plus jamais je n'entendrai ta voix,
plus jamais je me blottirai
dans le creux de tes bras.
J'ai envie de hurler mon désespoir
à la face du monde!
Comme si j'étais seule au monde
 à souffrir de la sorte...
Mais je dois leur montrer que je suis forte,
que je m'en sors très bien toute seule.
Alors, je repense au passé,
au temps passé à tes côtés.
Sans doute me verront-ils sourire...

Babeth.





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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 04:23
l'une des dernières photos prises le jour de son anniversaire
sur son lit d'hôpital, le 24 août 2009.

Avant-hier, mes beaux-parents et ma belle-soeur sont venus chez moi avec un beau bouquet de roses et de lys parfumés, pour me souhaiter mon anniversaire. Il faut dire que je n'avais pas vraiment envie de fêter mes 52 ans... Vous vous doutez bien que personne à la maison, n'a envie de faire la fête en ce moment...
Mais alors que je prenais le bouquet dans mes mains, ma belle-mère se mit à pleurer... Alors, j'ai posé le bouquet, et je l'ai prise dans mes bras, tout en pleurant moi aussi, pour essayer de la réconforter et de lui montrer mon affection... Ma belle-soeur en nous voyant, s'est mise à pleurer elle aussi...
Ce sont des moments très intenses, qui surviennent sans prévenir...
On a beau se montrer forte devant les autres, il arrive parfois que l'on craque, et c'est à ces moments là que l'on se montre telle que l'on est, avec notre chagrin... Et c'est pendant ces moments de sincérité que l'on arrive, sans même dire un mot, et surtout en oubliant toute pudeur et toute retenue, à prouver son affection envers ceux que l'on aime.

Bernard et sa maman, le 24 août 2009


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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 01:42
J'ai offert ce poème à Bernard, quand il m'a demandée en mariage.... En 1980...


A toi mon Amour.


J'ai trouvé le bonheur
Tout près de toi mon coeur.
Je cherchais l'aventure,
J'ai trouvé ton Amour.
Maintenant, j'en suis sûre,
Je t'aime pour toujours.
 J'ai oublié mes peines
Puisque je suis ta reine,
Et je pense à ma joie
Quand je suis près de toi.
Tes baisers sont si chauds
Qu'ils réchauffent ma peau.
Ton regard est si bleu
Que je crois voir les cieux.
Quand le ciel est trop gris
Tu me mets à l'abri
Dans le creux de tes bras
Pour que je n'aie pas froid.
Quand je suis en déroute
Tu panses mes blessures,
Et si jamais je doute
Tu m'aimes et me rassures.
Je crois en ton Amour.
Je crois en mon bonheur.
J'ai oublié mes peurs.
J'ai oublié ces jours
Qui me semblaient si longs
Avant de te  connaître.
Je t'offre tout mon être.
Je fais don de mon nom
Au maire et au curé,
Et j'accepte le tien
Sans crainte ni regrets,
Car tu es le gardien
De mes jours, de mes nuits,
Et que sans faire de bruit
Tu égayes mon coeur
De rires, de bonheur.
C'est pour ça que je t'aime,
Mon grand fou et mon roi.
Je vis à perdre haleine
Ces instants près de toi.
Et je suis trop heureuse
Et bien trop amoureuse
Pour penser qu'un matin
Tout peut se terminer.
Il n'y a pas de fin
A notre Amour qui naît.
C'est pourquoi mon Amour
Je t'aimerai toujours.

Babeth




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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 00:00
Avant de partir en vacances dans ma famille, je m'étais posée cette question:
"Que pourrais-je offrir à ma tante Isabelle et à mon parrain Georges pour les remercier de me recevoir?"
N'ayant pas beaucoup d'imagination, j'ai emporté dans mes bagages, mes dessins au pastel, et quelques aquarelles... Je les ai laissés choisir celui qui leur plaisait le plus. Et voici mes trois "bébés" que j'ai laissés là-bas...


 Voici la petite aquarelle que Georges a choisie...

















 Quant à Isabelle, elle a préféré adopter mon petit hindou, au pastel...

















Celle-ci, qui est aussi un pastel, a été choisie par ma cousine Patricia.
















Et puis, j'en ai laissé un quatrième, pour mon amie Béakimcat, qui avait flaché sur une aquarelle que j'avais éditée sur mon blog... Et devinez ce qu'elle avait repéré sur mon blog.... Et oui, des petits chats...  La voici...


















Mais je ne regrette pas de les avoir laissés, car je sais qu'ils sont en de bonnes mains, et que tous en prendront grand soin.
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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 00:10
Hou la la... Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai très chaud tout à coup...


Le temps suspend son vol
Durant nos jeux frivoles,
Nos esprits s'envolent,
Nos coeurs s'affolent,
Et sous nos pieds, se dérobe le sol.

Au jeu des caramboles
Chacun apprend son rôle...
On batifole, on se cajole,
La fesse n'est plus molle,
Le sein dresse l'aréole.

Le temps suspend son vol,
Comme dans ces atolls,
A l'ombre des pins parasols,
Où chaque instant devient obole
A la vie qui nous enjôle.


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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 00:10
Voici un poème qui m'a été inspiré par la musique de la chanson de Francis Cabrel: L'encre de tes yeux.
Vous pouvez donc
chanter mon poème en le lisant, et si vous ne vous souvenez plus de la musique, vous pouvez toujours revoir mon article d'hier, et écouter la chanson originale...


L'amour en sursis.

Puisque tu dis que c'est fini nous deux,
Que notre amour s'est essoufflé, avec le temps qui passe,
Que tu ne peux plus supporter ce doute,
Moi je te dis que notre amour
A peut-être perdu de ses atours,
Mais que rien est fini entre nous deux.

Depuis que nous suivons la même route,
Tu dis que les souvenirs meurent, que le temps les efface.
Tu sembles avoir oublié nos serments.
Moi je te répond que le temps
A peut-être émoussé nos jeux,
Mais que nos souvenirs sont très heureux.

Même si tu ressens l'incertitude,
Et que tu penses que notre amour n'est plus qu'une habitude,
Pourquoi douter de ma sincérité?
Je veux quand même te rappeler
Que nous avions fait le serment
De nous aimer jusqu'à la fin des temps.

Maintenant que les enfants sont partis,
Et que j'occupe mes journées pour égayer ma vie,
Tu me reproches mes centres d'intérêts,
J'aimerais quand même te dire
Que tout ce que j'ai pu bâtir,
C'est grâce à toi que j'y suis arrivée.

Pour toi, tout doit être noir ou bien blanc,
Tu ne comprends pas tous les gris que j'ai vus dans le vent.
Mes passions, tu n'veux pas les partager,
Pourtant j'aimerais tant t'offrir
Toutes ces choses qui m'attirent,
Et qui m'aident à continuer.

Tu dis que mon amour n'est plus sincère,
Que mon élan pour toi s'estompe, que ça te rend amer,
Tu me reproches mon manque d'attentions,
Mais il faut bien que tu comprennes
Que ton appréhension est vaine,
Qu'il me faut juste vivre mes passions.

Car nous avons su bâtir tous les deux,
Un petit monde merveilleux, où nous vivons heureux.
Laisse-moi simplement ouvrir les portes,
Pour partager avec les autres
Tout ce que tu voudrais cacher,
Pour que notre amour puisse subsister.

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Présentation

  • : Le blog de Babeth la rêveuse
  • : proses et poésies, dessins, peintures, photos LAISSEZ-MOI RÊVER! PASSION
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Profil

  • Babeth
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant  à  la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant à la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...