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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 15:34
Je vous présente un autre poème de Georges, mon parrain.


Bonsaï.

Si la passion des arbres, au coeur des forêts
Vous amène, pour en voir les différentes essences,
Avez-vous admiré, dans leur bacs vernissés,
La race des bonsaïs, pleins de magnificence?
Car les formes réduites de tous ces éléments
Font apparaître alors, par d'amples réductions,
Les pays inconnus, que recrée l'artisan.
Au travers des sujets de ses compositions:
Lacis de ramilles sur un gros tronc ventru,
Longues tiges érigées ou touffes de feuillage,
Racines tentaculaires sur des pierres moussues,
D'où des bras torturés quittent le cailloutage,
Branchages tordus en Hydres mystérieuses,
Symbole de totems que l'écorce domine,
Animaux à trois pattes, forêt de pins curieuse...
Variations vivantes que les mythes enracinent,
Érables du Canada, séquoia d'Amérique,
Offrandes de voyages de l'ancien continent,
Grand cèdre du Liban ou baobab d'Afrique,
Vous amènent aux tropiques, à rêver de l'orient.
Bonsaï, ma passion, par toi je peux errer,
Si tu vis des années, viens du soleil levant,
Je trouve en t'admirant des formes qui m'agréent,
 Et resterai pour toi le fidèle partisan.

Georges Penin.

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 22:51
Je vous offre un nouveau poème de mon parrain Georges, dédié cette fois-ci à sa soeur aînée, qui a été, en quelque sorte, une seconde maman, pour lui et pour ses frères et soeurs, lorsque sa propre maman est tombée gravement malade...  C'est en quelque sorte mon deuxième cadeau à toutes les mamans qui viennent se promener sur mon blog... Sachez que ce poème me touche énormément, puisque cette grande soeur, est devenue un jour, ma maman...



A ma soeur bien-aimée


Si elle était plutôt une femme petite

J'aimais ma grande soeur pour son gentil regard

Ses yeux doux pétillaient ainsi que des pépites

Et éclairaient ma route, comme le fait un phare


Ensemble, elle m'amenait, là où était l'école

En égal je pouvais parler de mes jouets

Et elle en souriant et arrangeant mon col

M'écoutait attentive exprimer mes projets


Le soir quand dans mon lit, je ne pouvais dormir

Elle venait me tancer, mais d'une voix complice

Demandant un silence qui créait mes soupirs

Mais que je préférais aux plus tendres sévices


Le destin a voulu qu'elle soit comme une mère

En ajoutant ses soins à ceux de ma maman

Et malgré les années je suis resté le frère

Qu'elle a su entourer des plus doux sentiments


Un jour elle est partie lorsque j'étais gamin

Fondant une famille sous un ciel nouveau

Ayant pris un époux qui l'entoura de soins

Méritant le bonheur d'un certain renouveau


Je sais que ses enfants, venus dans le bonheur

Ont su lui apporter les joies qu'elle méritait

Et ce tendre constat remplace dans mon coeur

Toute la profondeur des plus justes regrets


Si je laisse couler les larmes de l'absence

Depuis que son départ rompit nos réunions

Elles remplissent mon âme de toute leur présence

Et je trouve dans leur sel, bien des satisfactions


Il reste un souvenir dans la séparation

Elle nous a quittes, mais elle est toujours là

Sa place dans mon coeur est dans une prison

Celle de ma jeunesse qui ne l'oubliera pas.

 

Georges Penin.


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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 22:47
En ce jour de fête, celle de toutes les mamans, je vous offre ce poème écrit de la main de mon parrain Georges. Ce poème est dédié à sa maman, ma grand mère maternelle, dont je vous mets le portrait

                      A ma mère chérie.

 Trônant sur mon bureau où brille le cristal
 D'un vase de bohème, aux fleurs renouvelées,
 Une toile éternise tout mon être vital,
 Ton portrait, Ô maman pour moi seul installé.
 Tes blancs cheveux bouclés auréolant ton front,
 Rehaussent d'un éclat la noblesse de tes traits,
 Et tes lèvres marquées par d'amères sillons,
 Sourient, dans la souffrance, d'une auguste beauté.
 Tes yeux doux et brillants reflètent ta bonté,
 La tendresse ingénue d'un coeur sans artifice,
 Et dans ton expression, modestie et clarté
 Se disputent la place de tous tes sacrifices.
 Ô merveilleux tableau, pour moi impérissable,
 Douce est la souvenance qui naît à sa lumière,
 Aurore de ton amour à jamais ineffable,
 Que depuis ton départ pour toujours je vénère.
 Où sont nos réunions sous la lampe complice?
                                                              Lorsque tes réflexions finement suggérées,
                                                              En calmant dans mon coeur des tempêtes, les prémices,
                                                              M'apportaient leur douceur et aussi m'éclairaient.
                                                              Ton regard me poursuit tout rempli de tendresse,
                                                              Ô mère bien aimée, témoin de mon enfance
                                                              Combien douce est pour moi cette ultime caresse,
                                                              Qui toujours à mes yeux rappelle ta présence;
                                                              Qu'importe les méchants, les ingrats et l'orage,
                                                              Refuge sans égal, inestimable abri,
                                                              Tant que mon coeur battra, et que, suprême gage,
                                                              Tu seras près de moi, petite maman chérie.

                                                                              Georges Penin.


Je vous laisse apprécier en silence ce merveilleux poème...
                                                            
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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 23:11
J'ai retrouvé dans mes archives, un poème écrit le 24 octobre 1976, par un de mes grands oncles, âgé à cette époque de 86 ans... Je pense que Georges, mon parrain a dû, un jour, en prendre connaissance, et peut être pourra-t-il m'en dire un peu plus  sur mon grand oncle et son poème... Ce poème a l'originalité de voir chacun de ses 17 vers libres, se terminer par un nom d'arbre...
Voici une photocopie de ce texte écrit de la propre main de mon aïeul, je trouve qu'il avait une belle écriture...


Pour que vous puissiez en profiter totalement, je le recopie, rien que pour vous...

            Conseils à ceux du 3ème âge qui désirent atteindre le 4ème.

Je rends grâce à Dieu, à 86 ans d'encore hêtre,
Avec la santé, une partie de mes facultés, et pas un peuplier,
Et de la vie, goûtant et appréciant encore les charmes.
Pour y parvenir, il ne faut surtout pas, comme les ois ifs
Abandonner complètement le bouleau,
Sans toute fois, aller jusqu'à ce que la fatigue vous frêne,
Et savoir se libérer chaque année, de certaines chênes,
Pour faire une cure à la mer,ou dans les Landes, au pays des pins,
A la montagne, ou dans notre belle Alsace, au milieu des sapins,
Et, sans vouloir prétendre être parfait, et exempt de tous pêchers,
En ne méprisant ni le vin, ni l'alcool, éviter de s'y noyer,
 Et leur préférer le lait, l'eau minérale et le tilleul.
          C'est ainsi, qu'adulé, choyé par tous ses proches en vén érable,
On peut poursuivre joyeusement son chemin, jusqu'à ce que l'on s'end orme
             De son dernier sommeil, pour aller reposer dans le saule
                   De ce grand jardin planté de thuyas et de cyprès,
      Et rejoindre ceux que l'on a aimés, et avec eux, partager les lauriers.



Alors, pas mal pour un ancien... Et oui, on est comme ça dans la famille, doué de génération en génération... Hi hi...
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 00:07
Étant en ce moment fort occupée avec mes pinceaux, je n'ai plus le temps de faire marcher mes méninges pour écrire quelques vers intéressants... C'est pourquoi aujourd'hui, je vous présente un autre poème de mon parrain Georges... Je sais que certain(e)s d'entre vous appréciez ses écrits, alors, je vous présente "une bulle".

Une bulle

Une bulle échappée du souffle d'un enfant
M'a vu la contempler l'espace d'un instant.
Elle a jailli d'abord déformée, grossissante,
Irisée, volatile, légère, tourbillonnante,
En partant d'un coin d'ombre, montant vers la lumière,
Perle rare d'un collier provenant de Cythère,
Elle glisse en planant, s'arrête puis repart,
Opale capricieuse faisant colin-maillard,
Le prisme des couleurs s'accroche à son écume,
Semblable à une lampe qu'un magicien allume,
Et montant dans les nues disparaît à mes yeux,
Brisant dans mes pensées un rêve merveilleux.
Cette bulle échappée du souffle d'un enfant,
Est-elle au paradis ou bien dans le néant?

Georges Penin

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 22:24
En ce lundi 16 mars , mon BR est à 77.... Mamaaaan, j'ai mal au coeur!!! Ça monte et ça descend... Hi hi... De quoi sera fait demain??

Aujourd'hui, je vous présente un nouveau poème qu'a écrit mon parrain Georges.
Ce poème s'intitule "corps ou âme".


CORPS OU AME.

Dans l'alcôve secrète, où règnent les amants,
La très douce amourette, hors de son élément,
Ne trouve que menaces, car le charnel est roi,
Ne laissant nulle place aux rêves et à ses lois.
Si, déplorant alors cet excès de vigueur
Et la rage du corps qui domine le coeur,
L'un dit à l'autre: êtes-vous poétique?
Aimez-vous la pureté? Aimez-vous le mystique?
Aurait-il essayé, et cessé ses approches,
Qu'il aurait aussitôt essuyé des reproches;
Car comment concilier amour et chasteté,
Passion et privation, mensonge et vérité?
Antithèse éternelle de ce constat psychique,
Qui liant lui et elle, méconnaît cette éthique,
Car l'amour partagé peut donner le bonheur,
En faisant accorder le corps, l'âme et le coeur.

Georges Penin




Ha l'amour, que nous fait-il pas faire comme bêtises?... Difficile d'être raisonnable quand le coeur commande à l'esprit... Pas vrai?


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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 00:26
En attendant de pouvoir vous montrer la suite de mon tableau sur l'Afrique, j'ai décidé, pour vous faire patienter, de vous présenter un autre poème de mon parrain Georges.
Ce poème s'intitule: "Mon sang et mon coeur".


MON SANG ET MON AMOUR.

Ce liquide en fusion qui parcourt mes veines,
Était prêt à couler pour toi seule que j'aime.
Lorsqu'il est parti du creuset de mon coeur,
En mettant dans mes yeux une claire lueur,
J'ai cru que sa chaleur, pour toi, remplacerait
Tous les gestes et les mots, les fleurs et leurs attraits.
Hélas! La silice qui remplissait ton coeur,
Ne sut pas convertir cette offre de bonheur.
Et ton âme qui devait recevoir cette forme
De sentiments brûlants et maintenant informes,
Comme je l'avais cru, n'était pas prête pour toi.
Peut-être un jour, la vie t'amènera à moi?
Car j'entretiens le feu qui couve sous la cendre,
Et indéfiniment, je peux ainsi t'attendre,
Si l'amour et mon sang en mariage,
T'apportent pour la vie, le plus pur des alliages.

Georges Penin.


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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 21:36
Aujourd'hui, je vous présente un alexandrin écrit de la main de Georges, mon parrain.J'espère que vous n'hésiterez pas à me dire ce que vous en pensez... Un petit commentaire nous ferait plaisir à tous les deux...
Le poème s'intitule: "Mon refuge".


MON REFUGE.

Une petite pièce abrite mon bureau,
Oasis de silence, de calme sanctuaire,
C'est là que j'officie, pour prendre du repos,
En un rite immuable et sur mon secrétaire.
Le désordre des livres, des cahiers et des notes,
Cache un peu de poussière, mais la lampe complice
Voile par sa clarté, ainsi qu'en une grotte,
Le fouillis apparent, mais qui m'est si propice.
En ce lieu je retrouve les joies de mon passé,
Auteurs que j'ai pillés ou vers que j'ai polis.
Mon journal me rappelle mes secrètes pensées,
Écrites, adolescent, dans la mélancolie.
Ce sont des flots de rêves qui coulent dans mon coeur,
Et noyant l'amertume, comme le fleuve alphée,
M'apportent leur opium, me donnent le bonheur,
Ainsi que le feraient les plus douces des fées.
Je trouve dans la lecture, ou bien en écrivant,
Les images embellies que j'avais oubliées;
Je n'entend plus alors ni la pluie, ni le vent,
Et la moindre élégie me laisse émerveillé.
Ce repaire de paix, gardien de souvenir,
En secret mausolée, sera-t-il pour moi seul?
Ou pourrais-je aux autres le faire découvrir,
Avant que de la mort je dépasse le seuil?

Georges Penin.


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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 21:36
En voyant le succès du premier poème de mon parrain que je vous ai fait découvrir, et puisqu'en ce moment je manque moi-même d'inspiration, j'ai décidé de vous en présenter un deuxième tout de suite... Oui, je sais, vous allez dire que c'est la solution de facilité, que je ne me donne pas beaucoup de mal en ce moment... Vous avez sans doute raison, mais pour écrire, il faut des idées nouvelles, et aussi beaucoup de temps pour les trouver et les écrire à l'endroit... Et en ce moment, je peins, alors!... Et oui, je prépare la prochaine exposition de mon club de peinture... Et il m'est difficile de faire deux choses à la fois...
Donc, le deuxième poème de Georges que je vous présente aujourd'hui, s'intitule: "Après la nuit..."
Dites-moi, ou plutôt, dites-nous ce que vous en pensez, car mon parrain  pourra tout comme moi lire vos commentaires...



APRES LA NUIT...

Où donc est le soleil qui réchauffait mon coeur?
Ainsi que d'une éclipse qui durerait toujours,
Mon âme mène à jamais une vie de mineur...
Je ne vois que la nuit, ne connais plus le jour.
Mes pensées sont en ruine car tu as tout détruit.
Le donjon que j'avais patiemment érigé,
Ne verra plus la flamme d'un amour infini,
La hampe en est brisée, le calicot souillé.
Pourquoi ne m'as-tu pas vu tel que j'étais?
En regardant le puits profond de mes pensées,
voir et puis accepter la place que tu avais?
La conserver bien-sûr, puisqu'elle s'agrandissait...
Je sais que le chemin n'est pas toujours facile,
Et que sans le vouloir, je n'ai pas su comprendre
Tout ce qui te blessait, car tu étais fragile.
Tu ne savais le dire, il te fallait m'apprendre.
Je t'ai donc pardonnée, mais est-ce le pardon?
Y a-t-il dans ce choix, par la vie imposé,
Le juste libre-arbitre ou la compréhension
De la nuit dans laquelle tu m'avais transposé?
Hélas, depuis ce jour où j'appris ma défaite,
Je ne suis plus joyeux, mon âme a de la fièvre.
Les chansons que j'avais tout le temps dans la tête,
Se meurent au fond de moi, agonisent à mes lèvres.
Je voudrais de nouveau te serrer dans mes bras,
Pleurer contre ta joue et redire tout bas
Tout ce qui m'exaltait, ce qui était à toi,
Frémir contre ta peau, refaire les mêmes pas.
Pour cela il faudra, je crois, de la patience,
Et l'onguent de l'amour pour fermer mes blessures.
Si tu effaces en toi toute cette insouciance,
Qui toujours à mes yeux paraîtra la plus dure,
Alors si Dieu le veut, partageant à nouveau
Nos joies et tes chagrins, dans l'espoir revenu,
Nous pourrons tous les deux, rallumant le flambeau,
Oublier cet aveugle que j'étais devenu.

Georges Penin.
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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 13:57
Aujourd'hui, j'ai décidé d'ouvrir une nouvelle catégorie dans mon blog, que je vais intituler les poèmes de mon parrain.
En effet, il y a peu de temps, mon parrain Georges m'a transmis avec confiance, un livret dans lequel il a rassemblé les poèmes qu'il a écrits tout au long de sa vie... Et comme il m'a donnée carte blanche pour "le garder, le divulguer ou le partager", selon ses propres termes, j'ai choisi de profiter de la petite notoriété de mon blog pour divulguer ses poèmes...
C'est en toute simplicité qu'il me les a confiés, espérant sans doute secrètement qu'ils toucheraient mon âme de poète, et que je les transmettrais plus tard aux enfants ou petits enfants qui auraient eux-mêmes la "fibre poétique". Mais en attendant, pourquoi ne pas vous en faire profiter? Je pense qu'il ne m'en tiendra pas rigueur, et que ce sera pour lui une agréable surprise quand il viendra visiter mon blog...

Et puisqu'hier, nous étions le 14 février, le jour de la Saint Valentin, la fête des amoureux, je vais vous présenter un poème très.... romantique, intitulé  "Clair de lune".



CLAIR DE LUNE.

Du chêne séculaire, assis sous la feuillée,
Sur la mousse des pierres brillantes de rosée,
Je viens vous admirer, dans la clarté lunaire,
Les ombres de la nuit, ses beautés, ses mystères.
Je suis seul, et de vous alors j'aime à penser;
Votre voix, je l'entend dans celle du ruisselet;
Elle me dit tant de mots et tant de doux poèmes,
Que mon âme en tressaille, Ô comme je vous aime.
Je vois dans les sentiers, baignées de lumière blanche,
Nos ombres enlacées, nos têtes qui se penchent;
Mes lèvres trouvent vos lèvres en embrassant la rose.
Merci Ô douce nuit de ces métamorphoses.
Lorsque sur mes yeux clos, la nuit étend sa mante,
Votre visage dans les nues me ravit et m'enchante,
Et c'est sur cette image que glissent mes pensées,
Quand enfin je m'éloigne, encore émerveillé.

Georges Penin.






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  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant à la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...