13 juin 2008
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Voici une nouvelle proposition de jeu, de la part de AZACAMOPOL, pour la petite fabrique
d'écriture:
Partir de cette idée, pour écrire un texte.

Partir de cette idée, pour écrire un texte.

Je me souviendrais de tout.
Si je perdais l'ouïe, je me souviendrais de tout,
du son de ma guitare, qui accompagnait mes rengaines,
de toutes ces mélodies, qui transportaient mon âme au delà des frontières,
du chant mélodieux des oiseaux,
du sifflement du vent, s'engouffrant dans l'entrebâillement de la fenêtre,
du rire des enfants dans la cour de l'école, pendant la récré.
Si je perdais la vue, je me souviendrais de tout,
du bleu clair de tes yeux,
de la franchise de ton regard,
du sourire de mes fils,
de la transparence de l'eau claire du ruisseau,
de la luminosité des champs de blé, avant la moisson,
de toutes les couleurs des fleurs d'été,
de la splendeur d'un ciel étoilé.
Si je devais un jour traverser le désert,
je me souviendrais de tout,
de la source d'eau claire, jaillissant au flanc de la montagne,
de la brise légère, agitant mes cheveux,
de la pluie tombant du ciel, et rafraîchissant plantes et bêtes.
Si aujourd'hui je devais partir, sans espoir de retour,
je me souviendrais de tout,
de mon premier baiser d'adolescente,
volé sous un saule pleureur, près de la rivière.
Si le temps me le permettait, avant de partir,
je me souviendrais de tout,
de cet homme marié,
qui me promit monts et merveilles,
à moi, l'ingénue, qui ignorais la vie.
Je me souviendrais de mon refus de lui céder,
de ma peur de croquer dans le fruit défendu.
Si je devais quitter ce monde sans pitié,
ça ne serait pas sans regrets,
mais je sais que je me souviendrais de tout,
des envies, des regrets, et même des remords,
des mensonges, des oublis, de mes peurs aussi,
des petits plaisirs et des grands bonheurs.
Oui, je me souviendrais de tout,
de la perte d'un parent,
du sourire d'un ami,
de ta demande en mariage,
de la naissances des enfants.
Tout remonterait à la surface.
Je ne voudrais pas perdre la mémoire,
je veux me souvenir de tout, jusqu'à mon dernier jour,
car mes souvenirs sont en vérité mes seuls trésors.
Sans eux, je perdrais la raison,
ainsi que ma raison d'être.
Vous verrez, je me souviendrai de tout!
Si je perdais l'ouïe, je me souviendrais de tout,
du son de ma guitare, qui accompagnait mes rengaines,
de toutes ces mélodies, qui transportaient mon âme au delà des frontières,
du chant mélodieux des oiseaux,
du sifflement du vent, s'engouffrant dans l'entrebâillement de la fenêtre,
du rire des enfants dans la cour de l'école, pendant la récré.
Si je perdais la vue, je me souviendrais de tout,
du bleu clair de tes yeux,
de la franchise de ton regard,
du sourire de mes fils,
de la transparence de l'eau claire du ruisseau,
de la luminosité des champs de blé, avant la moisson,
de toutes les couleurs des fleurs d'été,
de la splendeur d'un ciel étoilé.
Si je devais un jour traverser le désert,
je me souviendrais de tout,
de la source d'eau claire, jaillissant au flanc de la montagne,
de la brise légère, agitant mes cheveux,
de la pluie tombant du ciel, et rafraîchissant plantes et bêtes.
Si aujourd'hui je devais partir, sans espoir de retour,
je me souviendrais de tout,
de mon premier baiser d'adolescente,
volé sous un saule pleureur, près de la rivière.
Si le temps me le permettait, avant de partir,
je me souviendrais de tout,
de cet homme marié,
qui me promit monts et merveilles,
à moi, l'ingénue, qui ignorais la vie.
Je me souviendrais de mon refus de lui céder,
de ma peur de croquer dans le fruit défendu.
Si je devais quitter ce monde sans pitié,
ça ne serait pas sans regrets,
mais je sais que je me souviendrais de tout,
des envies, des regrets, et même des remords,
des mensonges, des oublis, de mes peurs aussi,
des petits plaisirs et des grands bonheurs.
Oui, je me souviendrais de tout,
de la perte d'un parent,
du sourire d'un ami,
de ta demande en mariage,
de la naissances des enfants.
Tout remonterait à la surface.
Je ne voudrais pas perdre la mémoire,
je veux me souvenir de tout, jusqu'à mon dernier jour,
car mes souvenirs sont en vérité mes seuls trésors.
Sans eux, je perdrais la raison,
ainsi que ma raison d'être.
Vous verrez, je me souviendrai de tout!