8 février 2009
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18:00
Je vous présente la dernière proposition de AZACAMOPOL, pour La
petite fabrique d'écriture. link
Après que "nous soyons venus prendre des nouvelles de...", dans le dernier exercice d'écriture, Azacamopol nous
demande de donner des nouvelles de "notre grande dame", qu'elle soit célèbre ou non, qu'elle soit de notre famille ou une amie ou une étrangère, il
s'agit pour nous de parler de celle qui nous a marqués, ou qui nous a servis d'exemple...
Ma grande dame.
Ma grande dame à moi, peu de gens la connaissent, car elle n'a jamais fait parler d'elle dans les médias.
Elle ne se faisait jamais remarquer, et restait toujours à sa place.
Ma grande dame à moi, en fait, n'était pas très grande. Elle mesurait 1,50m,et avec l'âge, perdit sans doute encore quelques centimètres...
Ses mains épaisses et rêches, dont les pouces méchamment tordus par des rhumatismes, ne savaient plus tenir correctement un crayon, ne se prêtaient plus aux caresses depuis bien longtemps.
L'enfant que j'étais, les repoussait d'ailleurs sèchement, quand elle essayait de le faire...
Ma grande dame à moi n'avait pas de prétention particulière, sauf peut-être celle d'élever ses enfants dans la droiture , l'honnêteté et le respect envers autrui.
Ma grande dame à moi n'était que tendresse, amour et dévouement. Elle n'aima qu'un seul homme, qui n'était lui-même que sagesse et discrétion.
Ma grande dame à moi se voua corps et âme pour sa famille et les autres... Envers ses parents, ses frères et soeur, alors qu'elle n'était qu'une enfant, envers son mari et ses six enfants, en
devenant une femme au foyer accomplie, envers les plus démunis qu'elle, quand ses enfants eurent quitté le nid.
Ma grande dame à moi aurait aimé devenir institutrice, si la vie lui avait accordée cette chance. Elle adorait lire des romans, et surtout écrire de longues lettres à sa famille éloignée, pour ne
pas risquer de couper les ponts...
Ma grande dame à moi, je ne l'ai jamais entendue se plaindre. Elle semblait heureuse, malgré tous les sacrifices qu'elle eut à accomplir, jour après jour, sans jamais penser à elle...
Même quand elle perdit son âme soeur, malgré son chagrin, elle se montra digne et sut sourire à ses enfants pour les rassurer sur son sort...
Ma grande dame à moi, c'est mon modèle, mon guide, mon soutien, encore maintenant, longtemps après sa disparition...
Ma grande dame à moi se prénommait Marcelle, et c'était ma maman.
28 janvier 2009
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Voici ma participation à la dernière proposition d'AZACAMOPOL pour la petite fabrique d'écriture link .
Il s'agit de commencer son texte par la phrase: "Je suis venue prendre des nouvelles", et choisir la personne ou l'objet que l'on veut...
Je suis venue prendre des nouvelles
du chemin de Noyelles*,
qui traverse les champs
en faisant un ruban,
et conduit les pressés
entre monts et vallées.
Quand j'ai voulu l'emprunter
au mois de février,
il avait disparu
sous l'effet d'une crue.
Car des pluies torrentielles
déchirant le ciel,
transformèrent la route
en un fleuve en colère,
s'engouffrant dans les terres,
et mettant en déroute
animaux sans aucune défense
et gens dans un désarroi immense.
Vous me dites qu'à présent,
sous un ciel plus clément,
le chemin de Noyelles
a retrouvé ses ailes.
Noyelles fut pour un temps noyé,
mais cette triste nouvelle appartient au passé.
Et je peux désormais,
sans crainte de me mouiller,
promener mes pensées nouvelles,
apprécier ce spectacle providentiel,
et réchauffer mes vieux os au soleil,
sur le chemin de Noyelles.
*Noyelles est le nom commun de
plusieurs villes et villages dans ma région du Nord - Pas de Calais - Somme...
En voici la liste pour ceux qui connaissent la région...
Dans le Pas de Calais, il y a Noyelle Vion, Noyelles Godault, Noyelles les Humières, Noyelles les Vermelles, Noyelles sous Bellonne et Noyelles
sous Lens.
Dans le Nord, il y a Noyelles les Seclins, Noyelles en Escaut, Noyelles sur Sambre et Noyelles sur Selle.
Dans la
Somme il y a Noyelles en Chaussée et Noyelles sur
Mer.
Et bien, ma foi, vous avez le choix... Choisissez celui qui vous inspire le plus pour lire mon poème...
Voici un joli bouquet de Noyelles... Si non, il y a aussi 7 Noyal, 1 Noyales, 1 Noyalo, 6 Noyant, 1 Noyarey, 1 Noyellette, 2 Noyens, 9 Noyers et 1 Noyon.......
Mais où est-ce que je vous emmène moi?... Je ne vais tout de même pas vous énumérer tous les noms du code postal !!...
D'autant plus que je ne connais aucune de ces villes..... Hi hi hi... J'ai seulement choisi Noyelles pour rimer avec le mot "nouvelles"...
Désolée de vous avoir entraînés dans mes divagations... Hi hi hi.
7 janvier 2009
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Voici la nouvelle proposition de jeu d'AZACAMOPOL, pour la petite fabrique d'écriture.
Il s'agit de se laisser inspirer par le tableau de JOËLLE CHEN, intitulé: "légendes célestes". Vous
le trouverez chez Azacamopol link
car, malheureusement, Je n'ai pas pu copier la photo.
Comme j'ai intitulé mon poème "purgatoire", j'ai décidé de l'illustrer avec un autre
tableau que j'ai trouvé sur internet.
Il s'agit d'une oeuvre de Georgette Ballet, qu'elle a intitulé: "purgatoire".
Purgatoire.
L'eau fraîche du torrent
éclabousse mes sens,
alors que sur la passerelle branlante
je cherche un équilibre incertain.
Le volcan en colère
embrase le firmament
et terrifie mon âme
par ses jets de flammes.
Le paradis ni l'enfer
ne sont pour moi.
Seule, sur ma passerelle oscillante,
je vis mon purgatoire
sans repos ni espoir,
pour combien de temps encore?
Ma vie n'a aucun sens
ni dans ce ciel sang et or,
ni dans cette eau aux reflets
cristallins.
Je purge ma peine avec effroi...
Et bien, finalement, grâce à l'aide de mon garçon, j'ai réussi à copier la photo du tableau de
Joëlle Chen...
Mais que cela ne vous empêche pas d'aller chez AZACAMOPOL, pour lire les textes des autres participants, ou pour aller visiter le blog de JOËLLE CHEN, dont l'adresse est validée chez
Azacamopol.
"légendes célestes" de Joëlle Chen.
2 janvier 2009
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18:49
Voici ma participation à la dernière proposition de "la petite fabrique d'écriture", qui nous demande d'écrire sur l'hiver...
Tout est gelé dehors, l'herbe est grise,
les feuilles du chèvrefeuille frisent.
Mon coeur a froid et mon âme est triste.
Les branches nues des arbres résistent
au vent glacial qui me coupe en deux.
Les petits oiseaux gonflent leurs plumes.
Le soleil n'apparaît même plus
pour éclairer l'iris de mes yeux.
Tout ce que j'ai trouvé, c'est un rhume!
Même les lances de la pampa
ont grillé et perdu leur éclat.
Mais quand la neige sera venue,
mon grand jardin s'illuminera,
mon coeur, enfin, se réchauffera.
21 novembre 2008
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Aujourd'hui, Azacamopol, pour la petite fabrique d'écriture, nous propose de parler
de ce que l'on veut, du moment que l'on commence son texte par je dis ou j'écris ...
Je dis ce que je pense...
Je pense, donc je suis...
Je suis les mots que j'écris...
J'écris les mots que je dis...
Et la ronde de mes mots
m'entraîne et me transporte...
J'écris ce que je ressens...
Je ressens ce que je vis...
Je vis comme je suis...
Je suis là où vont mes mots...
Et la ronde de mes mots
m'enivre et me fait tourner la tête...
Je dis ce que j'écris...
J'écris ce que je dis...
Je pense et je vis...
Je suis et j'existe...
Et la ronde de mes mots
vous soûle et vous emporte
dans sa rengaine inutile.
13 novembre 2008
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23:41
Voici la nouvelle proposition d'AZACAMOPOL, pour la petite fabrique d'écriture:
Racontez-nous vos premiers pas sur la terre, vos peurs, vos surprises, votre émerveillement, votre façon de dire les choses, votre désir de vous faire entendre...
J'ai essayé de faire un acrostiche, sans pour autant m'occuper de faire des vers...
L' homme, sans expérience,
A u commencement des temps,
U sa de sa force pour survivre,
B albutia dans la vie, pour progresser petit à petit,
E xpérimenta des outils, pour s'aider à l'ouvrage.
D epuis son arrivée au monde,
E merveillé par ce qu'il découvrait,
L' être humain,
H aletant dans l'effort,
U tilisa son intelligence pour construire les machines,
M ania la plume avec dextérité pour défendre ses idées,
A ffina ses connaissances pour comprendre le monde,
N e connaissant pas ses origines, s'inventa des dieux,
I nstaura même des lois pour pouvoir gouverner,
T issa jour après jour son confort ou sa perte,
E t oublia parfois qu'il fallait respecter la nature qui lui avait tout donné.
26 octobre 2008
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Aujourd'hui, Azacamopol nous invite, pour le thème d'un nouveau jeu de la
petite fabrique d'écriture, à parler METEO... Quelle drôle d'idée.... Il y a assez de guignoles à la télé, qui le font très bien pour
nous...
Mesdames, mesdemoiselles,
messieurs.
Exceptionnellement,
aujourd'hui,
Tous les temps sont à
prévoir...
Entre l'ouest et le
nord,
Ondée
raffraichissante.
Réchauffement attendu sur
le Sud, et,
Outre une lourdeur
atmosphérique,
Le temps va se dégrader
en fin de journée, avec
Orages violents, et
désespoir pour les agriculteurs.
Grêles au centre du pays,
qui provoqueront sans doute des
Inondations
incontrôlables dans les vallées.
Espoir de soleil timide à
l'est, mais un vent fort vous empêchera de vous dorer la pilule.
14 octobre 2008
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Voici la dernière proposition de jeu de AZACAMOPOL pour La petite fabrique d'écriture.
Il s'agit de se laisser inspirer par un tableau...
Malheureusement, je n'arrive pas à avoir l'image sur mon blog... Je la mettrai dès que je pourrai... En attendant, vous pouvez la voir chez Azacamopol link
Voici la photo tant attendue pour cet exercice. Elle nous vient, en fait d'Azalaïs, que je remercie sincèrement pour
son cadeau, et dont vous pouvez aller admirer le blog "Marge ou Grève", en cliquant sur son lien, qui se trouve avec tous les autres, en bas, à
droite de mon blog.
La dame blanche hante à jamais
ce lieu lugubre et oublié.
Son aura luit fébrilement
dans la pénombre du château.
Elle glisse sans aucun bruit,
quand tout est endormi, la nuit.
Elle erre dans les longs couloirs,
et pleure, on ne sait pas pourquoi.
On l'entend sangloter parfois,
quand la lune éclaire les murs.
Certains disent qu'on peut la voir
se figer devant l'ouverture
des fenêtres, du côté nord
Elle attend, dit-on, ses enfants.
Mais, depuis longtemps ils sont morts.
L'un, égorgé, comme un agneau
par un animal enragé.
L'autre, ne pouvant supporter
la mort de son frère adoré,
se tua peu de temps après,
laissant cette lettre à sa mère:
"La vie, devenue trop amère,
me pousse à rejoindre mon frère
dans le royaume des chimères".
Alors, le coeur plein de souffrance,
elle se laissa mourir aussi.
Et c'est pourquoi, parfois la nuit,
on voit errer la dame blanche.
28 septembre 2008
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Voici la nouvelle proposition de jeu d'azacamopol pour la petite fabrique d'écriture: Ecrire un texte en se servant de cette phrase: "Je suis venu te
dire", à la façon de Serge Gainsbourg qui chantait en compagnie de Jane Birkin, "je suis venu te dire que je m'en vais.."
Je suis venue te dire que tu
t'en vas,
Tes valises sont déjà devant mon pas.
Viens les chercher ce soir et puis bon vent,
je me passerai de toi dorénavant.
Je suis venue te dire que tu dégages,
je ne veux plus te voir, tu déménages.
C'est terminé, tu m'en as fait trop voir,
et je t'en prie, ne cherche surtout pas à me revoir.
Sur toi j'ai fait un trait,
ce n'est pas compliqué,
tu vas déménager
et je vais t'oublier.
Je suis venue te dire que c'est fini,
je suis guérie de toi à partir d'aujourd'hui.
N'essaye même pas de te défendre,
quoique tu puisses dire, je ne serai pas tendre.
Je suis venue te dire, tu quittes ma maison,
car aujourd'hui j'ai retrouvé la raison.
Oublie vite mon adresse, ainsi que mon prénom.
Je ne veux plus t'entendre, et change d'horizon.
Sur toi je tire un trait,
ce n'est pas compliqué,
nous deux c'est terminé,
allez, rend-moi mes clés!
Je suis venue te dire que je ne t'aime plus,
et tes déclarations seront peine perdue.
Je me suis libérée de tes promesses,
pour toi je ne ressens même plus de tendresse.
Je suis venue te dire....
Et si vous voulez vous amuser, j'ai écrit ces vers en chantonnant la musique de la chanson de Serge Gainsbourg.
24 août 2008
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Enfin! Notre gentil blog "LA PETITE FABRIQUE
D'ECRITURE", va rouvrir ses portes, après une longue absence de deux mois... Nos trois amies d'AZACAMOPOL, ont pris un repos bien mérité... Elles vont sûrement nous surprendre de nouveau,
avec leurs propositions de jeux d'écriture... J'attends avec impatience le premier défi!
En attendant, je vais leur envoyer ma carte postale... C'était la dernière chose qu'Azalaïs, Camomille et Polly, nous avaient demandée de faire, un peu comme un devoir de vacances...
voici mon premier essai... Avec un nageur en premier plan...
voici mon deuxième essai... Le nageur a sans doute atteint la plage...
Mon poème y a gagné un vers...
Le voici en grand, des fois que mon message manuscrit ne serait pas trop lisible...
Après la perte du beau bateau coulé,
sous le soleil trop cuisant de la journée,
l'île déserte, au beau milieu des marées,
comme un doux mirage aux yeux des naufragés,
havre de paix, à l'ombre des cocotiers,
offre ses fruits juteux et ses crustacés,
ainsi que l'eau fraîche d'un ruisseau discret,
sans retenue, aux voyageurs égarés.
Babeth.
Alors, quelle version préférez-vous? Avec ou sans nageur?
C'est malheureusement tout ce que je sais faire avec mon ordinateur et une image trouvée sur GOOGLE... J'aimerais tant savoir manipuler tous les logiciels qui me permettraient de faire des
photos-montage... Mais c'est vraiment très compliqué... Dommage...
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