19 décembre 2007
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09:40
Brrr! Quel vent, mes enfants!
Ca faisait bien longtemps!
A vous couper en deux!
A vous coller les yeux!
Je suis frigorifiée!
Je ne sens plus mon nez!
Un vrai temps de saison,
à faire cuire les marrons.
Moins six au thermomètre,
ou bien moins dix, peut-être...
Restons à la maison,
devant un bon poêlon,
à griller les marrons,
(miam, ça va sembler bon!)
à regarder les flammes
lancer leurs oriflammes,
à regarder le feu
qui danse dans nos yeux,
qui crépite de joie
en réchauffant nos doigts.
Il fait si chaud ici
pour la joie des petits.
Il fait si bon chez nous
que ça rendrait jaloux
les vilains de dehors,
si méchants par ce temps,
tell'ment frigorifiés
qu'ils ne sentent plus leur nez,
complètement gelés
qu'ils en ont mal aux pieds!
Un vrai temps de saison!
A faire cuire les marrons!
Alors, restons au chaud,
mangeons les marrons chauds!
14 décembre 2007
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00:16
Voici l'été,
on se sent gai.
Chaleur intense,
enfin d'la chance...
Y a mille fleurs,
ah, quel bonheur,
tant de parfums,
ça fait du bien,
et les couleurs,
à la bonne heure!
L'astre au zénith,
on ressuscite.
Un ciel bleu pur,
pourvu que ça
dure...
Des nuages gris,
plus de minaud'ries.
Les pluies d'orage,
on est en rage!
Quand vient l'automne,
c'est monotone.
Les feuilles tombent,
quelle hécatombe.
Les arbres sont nus,
on est fourbu.
Puis vient la pluie,
ah, quelle ennuie!
Le vent s'engouffre,
nous, on s'essouffle.
V'là un embrun,
humeur de chien!
Et puis la bruine,
c'est la déprime.
Tout devient noir,
un coup de cafard...
Hiver venu,
tous mal foutus.
Premiers frimas,
aïe, quel "glagla".
Aux premiers gels,
"on se les pèle".
Y a du brouillard,
on en a marre!
Premiers flocons,
ça c'est mignon...
Manteau tout blanc,
c'est pas marrant...
Un ciel tout gris,
quel temps maudit!
L'dégel enfin,
on patauge bien...
Voilà l'printemps,
il était temps,
voilà l'beau temps,
c'est exaltant.
Premiers rayons,
plus de frissons.
Chant des oiseaux,
oh, comme c'est beau.
Fleurs de retour,
ça vaut l'détour.
Tout recommence,
c'est la
romance.
3 novembre 2007
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15:36
Je me lève à neuf heures,
Il fait beau, quel bonheur!
Quittant mon oreiller
Et mon lit si douillet,
J'aperçois ma minette,
Qui laisse sa couchette
Et vient à ma rencontre.
La tendresse qu'elle montre
Me touche énormément.
J'embrasse ma maman.
Je vais à la cuisine
Et beurre des tartines.
Un bon bol de café
Me comble tout à fait.
Je m'habille et m'apprête
Et enfin je suis prête.
Je me mets au travail
Et quelques fois je baille,
En pensant qu'après ça,
Il faudra faire cela.
Mais bientôt je termine.
Je quitte la cuisine,
Et fais ce qui me plait.
J'entreprends sans délai
D'accorder ma guitare,
Ou bien, s'il est trop tard,
De sortir prendre l'air
Sans aucune manière.
Puis arrivent douze heures,
Et dès que sonne l'heure
A l'usine d'en face,
Je rentre, tête basse,
Et j'attends mon papa
Pour prendre le repas
Que maman chaque jour,
Prépare avec amour.
Le repas terminé,
Nous buvons le café.
Et quand vient mon frérot
Nous lui servons très chaud.
On entend la radio
Qui donne les infos.
Puis papa et Jean Pierre
S'en vont à leurs affaires.
Je reste avec maman,
Et sans perdre de temps,
Nous faisons la vaisselle,
Et gardons notre zèle
Pour laver la cantine.
Il reste une sardine,
Je la donne à Furette.
Nous lavons les assiettes,
Les fourchettes, les verres,
Nous balayons par terre.
Et quand nous terminons
Nous mettons le feuilleton.
Celui-ci dure une heure,
Il est déjà seize heures.
Ensuite nous vaquons
A nos occupations.
Maman pique ou repasse
Tandis que moi j'entasse
Quelques rimes fragiles
Pour des vers mal habiles.
Puis quand vient le goûter,
Si je suis occupée,
Je m'arrête un instant
Et pour passer le temps,
En attendant papa
Qui rentre de ce pas,
Je prépare le pain,
le beurre et puis le vin.
Et nous mangeons ainsi
Du pain et des radis.
Puis je m'en vais dehors
Faire quelques accords
Avec mon instrument
Et mon cahier de chants.
Quand arrive le soir
Je range ma guitare.
Je me lave les mains
Puis mets avec entrain
Les couverts sur la table.
Je me sens bien aimable
Car c'est l'heure du souper
Et qu'il me faut manger
En compagnie des miens,
Pour ensuite, si c'est bien,
Regarder la télé,
Et aller me coucher,
Sans oublier de faire
Des gros baisers pour plaire
A mes parents que j'aime
Et qui en retour m'aiment.
J'emmène ma minette
Qui me suit sous la couette.
Elle me tient compagnie
Pendant toute la nuit.
C'est ainsi que s'achève
Ce poème, dont je rève
Qu'il puiss' se terminer
Comm' ce beau jour d'été.
30 octobre 2007
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16:23
Viv'' ment l'été et les congés !
On peut enfin tout oublier !
Boulot, dodo, métro, casse-pieds...
Rien de tel pour décompresser.
Mais tous les ans, c'est la mêm' chose:
Je choisis la destination,
et il me répond: "Pas question !"
Je râle, il m'envoie sur les roses !
Je veux aller sur une belle île
où on ne se fait pas de bile,
avec des palmiers et du sable.
Il me répond: "Tu pètes un câble !"
"Et pourquoi pas? C'est tellement chaud".
"Mais justement: C'est bien trop chaud !
Allons plutôt au Canada,
là au moins on ne connait pas."
Je lui répond :"C'est beau l'hiver
mais en été, c'est bien trop vert !"
'Mais les forêts, c'est beau à voir".
"Dans tes forêts, il fait trop noir !"
Tout' cett' dispute nous fout le cafard.,
et comm' toujours, on n' va null' part.
Après tout, chez nous c'est joli,
pourquoi aller aux Canaries ?
Le Canada c'est bien trop loin,
y a des sapins dans notre coin,
et puis tout ça, c'est bien trop cher.
Restons à deux, dans notr' chaumière.
25 octobre 2007
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23:48
la maison Hantée
était inhAbitée.
Les esprits maLins,
ces petits gaLopins
jetaient des citrOuilles
et lançaient des grands Whooo !!!
pour foutrE la trouille
à l'élEgant hibou
qui part eN hululant
POUR LA JOIE DES REVENANTS !
24 octobre 2007
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00:35
Jolie Martine
notre copine,
nous fait sauter,
nous fait suer.
Gentille Martine
la prof de gym,
nous fait rougir
avec plaisir.
Douce Martine
oh! La coquine!
Nous fait souffrir,
mais sans pâlir.
Le quotidien
nous semble loin,
car rien ne manque
à cett' détente.
Assoupliss'ments
et équilibre.
Evidemment
La joie de vivre.
Corde, bâton
et natation,
step, ballon,
relaxation.
Divine
Martine,
c'est pas d'la
frime,
ta gym
tonique
avec
musique.
Et nous les filles,
nous sommes gentilles
tous les mardis
on dit MERCI !
18 octobre 2007
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01:09
Les beaux jours sont revenus,
et avec eux, les oiseaux.
Le soleil chauffe la peau
de mon corps à moitié nu.
Allongée dans l'herbe folle,
les chauds rayons du soleil
me caressent les épaules,
et je vois milles merveilles.
De jolis papillons blancs,
qui, légers comme le vent,
et pareils à des pétales,
semblent danser comme au bal.
De ravissantes abeilles,
qui se dorent au soleil,
et qui empruntent aux fleurs
leur pollen et leurs couleurs.
De petites coccinelles,
qui, ressemblant à des perles,
escaladent les fougères
pour pouvoir prendre les airs.
De nombreuses araignées,
pour faire des prisonniers,
tissent un piège étoilé
pour les insectes ailés.
J'entends au loin les oiseaux,
comme moi, ils sont heureux.
Leurs chants montent dans les cieux,
et me bercent. Que c'est beau !
18 octobre 2007
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/2007
00:49
La pluie tombe sur les toits.
Je suis à l'abri chez moi.
Mais des tuiles sont parties,
et la pluie mouille mon lit.
Le vent siffle dans les bois.
J'ai un joli feu de bois.
Mais les carreaux sont fendus,
et le vent souffle dessus.
La neige étouffe les bruits.
Tout est calme cette nuit.
Mais mon mur a des fissures,
et la neige entre, bien sûr.
Le soleil blanchit l'azur.
Et je suis dans ma masure.
Mais les trous y sont partout,
et le soleil sèche tout !
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