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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 23:41
chaton_zoom.jpg
Joli chaton, plein de douceur,
offres un ronron, dans la moiteur
   de mon giron, de tout ton coeur.
Mets ton menton dans mon cache-coeur.
Piques à tâtons, gentil farceur,
mes beaux jupons hauts en couleur.

Gentil minou au regard d'or,
ton souffle est doux comme un trésor.
Chauffes mon cou, puis tends ton corps,
et fais miaou comme un accord.
Sur mes genoux, quand tu t'endors,
ton pelage roux ondule encore.

Petit minet, même endormi,
rest'aux aguets et tends l'ouïe,
dresses le nez au moindre bruit,
tendre minet, tu es "mimi",
quand je ravaude mon vieux pull gris,
toi tu minaudes, mon Mistigri.

Tu tires le fil de la pelotte,
tu es habile, tu joues, tu sautes.
Toi, tu t'amuses, tu fais la fête,
et tu inventes des pirouettes.
Moi je ris à tes galipettes.
Tu es ma joie, petite bête!

2300-8597-Chaton-et-pelote-de-laine-Affiches.jpg


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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 23:29
14040981.jpg

Le veilleur de nuit
trompe l'ennuie
en comptant les souris
qu'il avale sans bruit.

La tête sur pivot
et les yeux dans le dos,
il fait le gros dos,
le regard à mi-clos.

Maître de ces bois,
le hibou aux abois
se lance sur sa proie
aussitôt qu'il la voit.

Mulots et souriceaux,
ces gentils animaux,
craignent du bel oiseau
ses serres dans leur dos!
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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 00:20


 

Pendant quinze ans, tu nous as tenu compagnie.

Fidèle compagnon, à l'amitié sincère,

tu as toujours su garder ta place au foyer.

Si fier et si tendre à la fois qu'on t'a aimé

du premier instant jusqu'à ton dernier soupir.

Quand tu es arrivé chez nous, déjà si beau,

le poil bien noir et brillant, les yeux pétillants,

déjà bien grand pour tes quatre mois et demi,

ta queue en l'air comme un point d'interrogation,

rien ne nous laissait penser qu'on t'aimerait tant.

Même Minouche, petite chatte chartreux,

ne fut pas hostile à ton arrivée surprise.

Lorsque pour la première fois tu découvris

ta maison d'adoption, en faisant les cent pas,

Minouche, plus haute que toi, suivit des yeux

cette petite boule noire qui, truffe au sol,

sentait ses effluves et la cherchait en vain.

Tu finis par la voir, perchée sur une chaise.

Tu te dressas alors sur tes pattes arrières

pour mieux la sentir, et tu aboyas de joie.

Ce qui eut pour effet de la faire déguerpir.

Cela nous promit de joyeuses perspectives,

comme par exemple ce jeu entre vous deux:

“tappe-moi la joue,que je te morde la patte”.

Ce qui ne manquait pas de se terminer par

ces bruits très significatifs: pop-clac, pop-clac,

que faisaient sa patte sur tes grandes babines,

et tes dents qui claquaient sans pouvoir l'attraper.

Pas méchant pour un sou, tout ce que tu voulais

c'était te promener dans les rues du village,

la tête baissée et la truffe au ras du sol,

repérant les odeurs des animaux errants,

pour asperger à ton tour arbres et poteaux.

Mais quand tu revenais, gare aux cris de ton maître!

Dans ces moments là tu filais vite au panier.

Sans bruit tu attendais que l'orage se passe.

Tu prenais un air malheureux en attendant

que ton “père” veuille bien te parler gentiment,

et qu'il te montre qu'il t'avait bien pardonné.

C'est alors que, fou de joie, sautillant sur place,

le souffle coupé par l'émotion, haletant,

tu ne savais plus quoi faire pour lui montrer

ta reconnaissance et ton obéissance.

Et quand des bons amis venaient à l'improviste,

celui-ci était fier et pressé de montrer

qu'il t'avait appris, devant un morceau de sucre,

à lever la patte, puis l'autre, puis les deux.

Et toi, tu t'exécutais pour lui faire plaisir.

Tous ceux qui te connaissaient, s'accordaient à dire

que tu étais un gentil chien, au regard franc,

et qu'il ne te manquait plus que la parole.

Quand ils étaient plus jeunes, Cédric et Olivier,

s'amusèrent même à te déguiser en garçon.

Et toi, patient, tu te laissas faire sans rien dire.

Tu savais que c'était pour rire, tu attendais.

Très vite on s'aperçut que tu les protégeais.

Quiconque aurait essayé de leur faire du mal,

et tu bondissais comme un animal féroce,

en aboyant et montrant tes crocs acérés,

figeant sur place l'agresseur terrorisé.

Par contre, quand tu reconnaissais un ami,

tu lui montrais tes petites dents de devant,

ce qui ne manquait pas de te faire éternuer,

en somme, tu lui souriais à pleines dents.

Les coqs, les poules et les pigeons des voisins,

te laissaient indifférent, de même que chats,

moutons, moineaux, rien ne venait te perturber.

Même Léon, l'âne gris, devint ton ami.

Mais si un merle noir se posait devant toi,

tu aboyais très fort et tu le poursuivais.

Peut-être était-ce sa couleur qui t'énervait.

Pour toi, c'était un gêneur qu'il fallait chasser.

Un jour, alors que tu étais encore très jeune,

tu t'étais fait battre par le chien d'un fermier,

mais plus tard, c'est toi qui lui donnas la raclée.

Et quand tu le croisais de nouveau dans la rue,

il faisait un écart, la queue entre les pattes.

Et toi, tu étais droit et fier comme Artaban!

Une autre fois, tu revins de ta promenade,

l'arrière train ensanglanté par des plombs de chasse!

Tu avais rencontré un homme “bête et méchant”,

heureusement pour toi, ne sachant pas viser.

Patiemment, on t'enleva les plombs un par un.

Tu fus très sage, et te laissas faire sans broncher.

Il y a encore tant de choses à raconter,

qu'il me faudrait écrire un livre sur ta vie!

Mais, ce n'est pas mon but, je décris seulement

quelques moments précis et choisis de ta vie,

pour partager avec tous ceux qui t'ont connu,

les souvenirs nostalgiques tristes ou gais.

Si j'ai jeté ces quelques mots sur le papier,

c'est par ce que tu as beaucoup compté pour moi.

Tu as biensûr compté pour toute la famille,

et pour papy, mamie qui ne manquaient jamais

de t'offrir les restes de leur table ou un sucre

dès qu'ils avaient l'occasion de te rencontrer.

Et quand le vétérinaire nous annonça

la triste nouvelle sur ton état de santé,

je sus, le coeur serré, que tu allais partir.

Mais grâce aux médicaments du vétérinaire,

nous t'avons gardé près de nous pendant neuf mois,

ce qui nous permit de nous faire à l'idée que

bientôt il faudrait te dire adieu pour toujours.

Voilà, tu nous as quitté ce neuf mai dernier,

et le vide que tu as laissé derrière toi

ne s'est pas encore refermé malgré le temps.

Et c'est pourquoi ta photo trône désormais

à l'entrée, comme pour dire à tous ceux qui entrent

que tu es toujours là pour garder la maison.

C'est un peu dérisoire, mais c'est notre façon

de te dire au revoir sans vouloir dire adieu.

Nous avons eu beaucoup de chance de t'avoir

mon brave Junior, plein d'amour et de tendresse.

Nous penserons toujours à toi, à tout moment.

Tu as rejoins Minouche, embrasse-la pour nous.

Car si le paradis existe pour les bêtes,

alors j'en suis sûre, tu t'y trouves en bonne place!

Gros poutous mon toutou, pour toujours dans nos coeurs.







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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 01:38
08zveriziza71912gg4-1.jpg
                                                               













Si la lionne fatiguée
nous semble non chalente
sous cette chaleur ardente,
c'est le repos du guerrier
qu'elle a bien mérité.
Puisqu'il faut l'avouer,
just'avant de bailler,
elle venait de tuer
pour ses jeun's affamés
l'animal blessé.

   
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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 04:39
briois-vol.jpg



photo-gaucher-2.JPGhulottem-08.jpg




















La chouette aussi bien que le hibou,
Aux yeux paill'tés d'or, aux becs acérés,
Chats-huants de nos campagnes lointaines,
Haïssant le jour, préférant la nuit
Observent les rongeurs au clair de lune,
Ululent, perchés au haut des futaies,
Effraient les passants perdus dans les bois,
Tournent la tête, se dévissant le cou,
Tournoient dans les airs et puis dans ma tête
Egayant mes rèves, égayant ma vie.


Ces magnifiques oiseaux sont vraiment les plus beaux à mes yeux.
Il peuvent paraître effrayants, ou même laids, pour certains.
Mais moi je les trouve majestueux.
C'est sans doute pour cela que je les collectionne sur toutes leurs formes, depuis tant d'années.

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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 03:53
furette.jpgMa chatte adorée... Mais pourquoi "ma"?
Tu ne m'appartiens pas. Tu n'appartiens qu'à toi.
Car tu fais ce que tu veux. Tu es libre de partir.
Et pourtant tu es à moi, par tes caresses et par tes jeux,
par ta façon de me demander à boire et à manger
par ta façon de m'accueillir quand je rentre à la maison,
par ta façon de te coucher près de moi
et de poser ta tête sur la mienne,
par ta façon de me lécher les mains et le visage,
comme une chatte lèche ses petits,
par ton regard tendre et bienveillant
que tu as quand tu es heureuse.
Oui, nous nous aimons,
et même nous nous adorons, je le sais bien.
Et si tu m'appartiens, moi aussi je t'appartiens,
car si tu dépends de moi par la nourriture
et le gîte que que je t'offre,
moi aussi, je dépend de toi,
car j'ai besoin de ta présence,
de ta tendresse et de tes caprices,
de tes yeux attendrissants,
de ton caractère indépendant.
J'aime te voir observer
les passants dans la rue
et les oiseaux sur les toits.
Oui, j'aime ta curiosité, ta personnalité,
tes pattes de velours et tes griffes aiguisées,
tes dents acérées et ta langue rappeuse.
Sans toi, il y aurait un vide dans ma vie,
un vide dans mon coeur.
J'ai passé des moments inoubliables avec toi,
petite chatte pleine de vie,
et je sais qu'aucun autre chat
ne pourrait te remplacer,
même s'il était vif comme toi
et plus beau que toi,
il lui manquerait toujours ce petit quelquechose
qui nous lie toi et moi.
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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 23:39
6818461.jpgTrois p'tits oiseaux perchés
écoutez-les siffler
ce petit air chantant.

Trois p'tit's notes de musique
sur un fil électrique
et voici le printemps.

On les entend piailler
on les voit s'agiter
ils égay'nt nos jardins.

C'est leur joli cadeau
en échang' d'un peu d'eau
et de miettes de pain.

Si les chats du quartier
guettent leurs randonnées
ce n'est pas pour chanter,

mais bien pour les manger,
s'ils ne font attention
à ces gentils chatons.
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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 00:05
Animal gracieux,
Au pelage soyeux,                                                                                                                                                 
Il aime les caresses,                                           
AIMEZ VOUS LES CHATS?
Et donne sa tendresse
A l'enfant du logis.                                                                       MOI
Il accepte l'abri
Que lui offrent les gens,                                                    JE  LES  ADORE !
Mais reste indépendant.
Il sait être fidèle,
Et vous montre son zèle
En accourant toujours
Pour partager l'amour
Que vous lui prodiguez.
Il faut que vous sachiez
Que s'il n'y prend pas part,
C'est qu'il garde à plus tard
Ses ronrons et calins.
Dans le creux d'un coussin,
Il s'enroule et s'endort,
Il aime le confort.                                                                             
Comme il a l'air heureux,
Lorsqu'il dort près du feu.
Il semble nonchalant,
Mais dès que l'on entend
Le plus petit écho,
Il se dresse aussitôt

Et montre un intérêt
A ce bruit étranger.
Son regard si étrange
                                                              
Semble dire: " qui dérange

A cette heure mon sommeil
Et me met en éveil ?"
Puis il étend son corps,
Se dirige dehors,
Trouve un coin confortable;
Comme c'est agréable
De laver son museau
Pour le rendre plus beau.
Une jatte de lait,
Un édredon douillet,
Il sait rester discret,
Et pourtant on le sait,
Il tient dans notre coeur
La place du bonheur.
                                                       

                                                                                               

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  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant  à  la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...
  • je suis mariée, j'ai deux grands garçons. Je suis agent d'entretien dans le collège de mon village. Je m'amuse en écrivant des poèmes. J'aime chanter en m'accompagnant à la guitare. Je fais partie d'un club de peinture depuis octobre 2006. Je suis veuve depuis peu...