11 novembre 2009
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19:41
Il parait que la vie continue, que je ne dois pas me laisser aller, malgré mon chagrin. Alors, je continue de vous rendre
visite sur vos blogs. Quelques fois, je vous laisse un commentaire, quelques fois non... Beaucoup d'entre vous m'ont laissé des messages de soutien, et je les en remercie encore. Vous ne pouvez pas
vous imaginer à quel point vous m'avez été d'un grand secours, alors que mon coeur était en grande détresse...
Je n'avais pas encore retrouvé l'envie de participer aux jeux d'écriture et aux défis peinture proposés par les communautés auxquelles je suis inscrite.
Aucune inspiration, mon esprit est encore trop envahi par la perte de Bernard...
Mais, aujourd'hui, je me suis laissée prendre par cette envie de participer au jeu de la vie... J'ai donc décidé d'écrire un texte pour la dernière proposition de la petite fabrique d'écriture, tenue par AZACAMOPOL.
En voici le thème:
Et si nous déménagions?
Vous pouvez vous inspirer de ce texte de Georges Perec,
en reprendre les verbes, les conjuguer au temps
et à la personne que vous voulez,
leur ajouter des compléments...
Déménager
Il y a tellement de façons de déménager!!!
Mais surtout, n'oubliez pas de nous donner votre nouvelle adresse, et à bientôt de vous lire...
Je ne sais si mon texte sera accepté par nos amies, car j'ai laissé parler mon coeur, qui ne pense qu'à Bernard et au grand vide qu'il a laissé... Il semblera peut-être un peu morbide pour certains... Je vous laisse juges.
Je n'avais pas encore retrouvé l'envie de participer aux jeux d'écriture et aux défis peinture proposés par les communautés auxquelles je suis inscrite.
Aucune inspiration, mon esprit est encore trop envahi par la perte de Bernard...
Mais, aujourd'hui, je me suis laissée prendre par cette envie de participer au jeu de la vie... J'ai donc décidé d'écrire un texte pour la dernière proposition de la petite fabrique d'écriture, tenue par AZACAMOPOL.
En voici le thème:
Et si nous déménagions?
Vous pouvez vous inspirer de ce texte de Georges Perec,
en reprendre les verbes, les conjuguer au temps
et à la personne que vous voulez,
leur ajouter des compléments...
Déménager
Quitter un appartement. Vider les lieux.
Décamper. Faire place nette. Débarrasser le plancher.
Inventorier, ranger, classer, trier.
Éliminer, jeter, fourguer.
Casser.
Brûler.
Descendre, desceller, déclouer, décoller, dévisser, décrocher.
Débrancher, détacher, couper, tirer, démonter, plier.
Rouler.
Empaqueter, emballer, sangler, nouer, empiler, rassembler, entasser, ficeler, envelopper, protéger, recouvrir, entourer, serrer.
Enlever, porter, soulever.
Balayer.
Fermer.
Partir.
De Georges Perec
ou bien nous donner votre propre vision de la chose...Il y a tellement de façons de déménager!!!
Mais surtout, n'oubliez pas de nous donner votre nouvelle adresse, et à bientôt de vous lire...
Je ne sais si mon texte sera accepté par nos amies, car j'ai laissé parler mon coeur, qui ne pense qu'à Bernard et au grand vide qu'il a laissé... Il semblera peut-être un peu morbide pour certains... Je vous laisse juges.

Déménagement.
Tu es parti sans perte ni fracas... Personne ne s'attendait à ce départ aussi
précipité... Pas même les garçons n'étaient au courant!... Pourtant tout allait bien entre nous, nous faisions même des projets de voyage pour l'année prochaine...
Je n'ai rien compris, du jour au lendemain tu n'étais plus là... Pas même eu le temps de te dire au revoir... Tu n'as rien emporté! Ton long voyage n'était pas prémédité.
C'est moi qui, le lendemain, ai dû préparer des vêtements propres et bien repassés, je les ai mis dans un sac plastique, pour que celui qui s'est occupé de toi, puisse te les enfiler. Je t'ai mis ta belle chemise bleue, celle assortie à ton regard.
Désormais, tu ne dors plus avec moi, tu ne vis plus avec nous, tu as déménagé... Tu es parti définitivement.Ta mère ne se remet pas de ton départ... Tu habites dans une petite pièce glacée et sombre, sans eau ni électricité, et tu ne réponds pas à mes appels...
Il parait que là où tu vis désormais, tu es heureux, et que tu ne souffres plus... Tu as tout laissé en suspens, comme si plus rien n'avait d'importance pour toi, ça ne te ressemble pas! Et surtout tu as brisé de nombreux coeurs, ceux de ta famille, ceux de tes amis. Ils n'ont rien compris eux non plus...
Mais je sais que le jour viendra où je te rejoindrai... Je ne sais pas quand, le destin en décidera pour moi. Mais ce jour là, je sais que tu m'accueilleras les bras ouverts, le sourire aux lèvres, et qu'enfin nos deux âmes resteront unies pour l'éternité.
Je n'ai rien compris, du jour au lendemain tu n'étais plus là... Pas même eu le temps de te dire au revoir... Tu n'as rien emporté! Ton long voyage n'était pas prémédité.
C'est moi qui, le lendemain, ai dû préparer des vêtements propres et bien repassés, je les ai mis dans un sac plastique, pour que celui qui s'est occupé de toi, puisse te les enfiler. Je t'ai mis ta belle chemise bleue, celle assortie à ton regard.
Désormais, tu ne dors plus avec moi, tu ne vis plus avec nous, tu as déménagé... Tu es parti définitivement.Ta mère ne se remet pas de ton départ... Tu habites dans une petite pièce glacée et sombre, sans eau ni électricité, et tu ne réponds pas à mes appels...
Il parait que là où tu vis désormais, tu es heureux, et que tu ne souffres plus... Tu as tout laissé en suspens, comme si plus rien n'avait d'importance pour toi, ça ne te ressemble pas! Et surtout tu as brisé de nombreux coeurs, ceux de ta famille, ceux de tes amis. Ils n'ont rien compris eux non plus...
Mais je sais que le jour viendra où je te rejoindrai... Je ne sais pas quand, le destin en décidera pour moi. Mais ce jour là, je sais que tu m'accueilleras les bras ouverts, le sourire aux lèvres, et qu'enfin nos deux âmes resteront unies pour l'éternité.
Babeth.




