15 mars 2010
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Résignation.
Tu es parti au début de l'hiver.
Tu m'as quittée sans un mot d'adieu.
Alors, j'ai attendu que tu reviennes,
cherchant en vain la chaleur de ton corps.
Ne voulant croire à ton départ
j'ai crié mon chagrin.
Comme une maîtresse trompée,
je me suis révoltée.
J'ai cru mourir de désespoir
dans la solitude de ma chambre,
tant mon coeur souffrait,
comme serré par un étau.
Attendant le printemps,
j'occupais mes journées
comme si de rien était,
comme si tu rentrerais demain.
Mais j'ai enfin compris
que mon espoir était vain.
Alors, je me suis assagie
comme une femme résignée.
Cette chimère devenue amère
m'a anesthésié les sens...
Je ne ressens plus que de l'indifférence,
et l'amertume a envahi mon coeur.
Babeth
Tu es parti au début de l'hiver.
Tu m'as quittée sans un mot d'adieu.
Alors, j'ai attendu que tu reviennes,
cherchant en vain la chaleur de ton corps.
Ne voulant croire à ton départ
j'ai crié mon chagrin.
Comme une maîtresse trompée,
je me suis révoltée.
J'ai cru mourir de désespoir
dans la solitude de ma chambre,
tant mon coeur souffrait,
comme serré par un étau.
Attendant le printemps,
j'occupais mes journées
comme si de rien était,
comme si tu rentrerais demain.
Mais j'ai enfin compris
que mon espoir était vain.
Alors, je me suis assagie
comme une femme résignée.
Cette chimère devenue amère
m'a anesthésié les sens...
Je ne ressens plus que de l'indifférence,
et l'amertume a envahi mon coeur.
Babeth
