14 juillet 2009
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Aujourd'hui, je suis allée arroser les fleurs de ma belle mère, en compagnie de Bernard, car celle-ci est partie quinze jours en vacance avec ma belle soeur...
Devinez ce que nous avons découvert dans l'un des rosiers...


Alors, vous ne voyez rien?... Regardez de plus près...


Et oui, c'est bien un nid, à hauteur de nez... Et en y regardant d'encore plus près,
on s'apperçoit qu'il est encore habité par une nichée de merles. Admirez
plutôt...

Quel beau travail, n'est-ce pas? Bien solide, entre les branches du rosier grimpant, et bien camouflé derrière le feuillage... Maintenant, je vous invite à l'intérieur, mais, ne faites pas de bruit, pour ne pas réveiller les oisillons...

Ils ne sont pas mignons?... Mais ne craignez rien, je n'ai pas mis mon nez de trop près. J'ai seulement avancé la main, avec mon appareil photo, et j'ai visé à l'aveuglette. Puis je suis repartie sur la pointe des pieds...
Voici un poème de François Coppée, que Georges, mon parrain, m'a offert dans un commentaire. Je voulais vous en faire profiter...
Le soir au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
A la mort d'un oiseau, quelque part dans les bois.
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone
Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sous un ciel gris de fer.
Oh! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver...
Pourtant lorsque viendra le temps des violettes,
nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans les gazons d'avril où nous irons courrir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir?
FRANCOIS COPPEE

Quel beau travail, n'est-ce pas? Bien solide, entre les branches du rosier grimpant, et bien camouflé derrière le feuillage... Maintenant, je vous invite à l'intérieur, mais, ne faites pas de bruit, pour ne pas réveiller les oisillons...


Ils ne sont pas mignons?... Mais ne craignez rien, je n'ai pas mis mon nez de trop près. J'ai seulement avancé la main, avec mon appareil photo, et j'ai visé à l'aveuglette. Puis je suis repartie sur la pointe des pieds...
Voici un poème de François Coppée, que Georges, mon parrain, m'a offert dans un commentaire. Je voulais vous en faire profiter...
Le soir au coin du feu, j'ai pensé bien des fois
A la mort d'un oiseau, quelque part dans les bois.
Pendant les tristes jours de l'hiver monotone
Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne,
Se balancent au vent sous un ciel gris de fer.
Oh! comme les oiseaux doivent mourir l'hiver...
Pourtant lorsque viendra le temps des violettes,
nous ne trouverons pas leurs délicats squelettes
Dans les gazons d'avril où nous irons courrir.
Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir?
FRANCOIS COPPEE