22 février 2009
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Aujourd'hui, je vous présente un alexandrin écrit de la main de Georges, mon parrain.J'espère que vous n'hésiterez
pas à me dire ce que vous en pensez... Un petit commentaire nous ferait plaisir à tous les deux...
Le poème s'intitule: "Mon refuge".

Le poème s'intitule: "Mon refuge".

MON REFUGE.
Une petite pièce abrite mon bureau,
Oasis de silence, de calme sanctuaire,
C'est là que j'officie, pour prendre du repos,
En un rite immuable et sur mon secrétaire.
Le désordre des livres, des cahiers et des notes,
Cache un peu de poussière, mais la lampe complice
Voile par sa clarté, ainsi qu'en une grotte,
Le fouillis apparent, mais qui m'est si propice.
En ce lieu je retrouve les joies de mon passé,
Auteurs que j'ai pillés ou vers que j'ai polis.
Mon journal me rappelle mes secrètes pensées,
Écrites, adolescent, dans la mélancolie.
Ce sont des flots de rêves qui coulent dans mon coeur,
Et noyant l'amertume, comme le fleuve alphée,
M'apportent leur opium, me donnent le bonheur,
Ainsi que le feraient les plus douces des fées.
Je trouve dans la lecture, ou bien en écrivant,
Les images embellies que j'avais oubliées;
Je n'entend plus alors ni la pluie, ni le vent,
Et la moindre élégie me laisse émerveillé.
Ce repaire de paix, gardien de souvenir,
En secret mausolée, sera-t-il pour moi seul?
Ou pourrais-je aux autres le faire découvrir,
Avant que de la mort je dépasse le seuil?
Georges Penin.

Une petite pièce abrite mon bureau,
Oasis de silence, de calme sanctuaire,
C'est là que j'officie, pour prendre du repos,
En un rite immuable et sur mon secrétaire.
Le désordre des livres, des cahiers et des notes,
Cache un peu de poussière, mais la lampe complice
Voile par sa clarté, ainsi qu'en une grotte,
Le fouillis apparent, mais qui m'est si propice.
En ce lieu je retrouve les joies de mon passé,
Auteurs que j'ai pillés ou vers que j'ai polis.
Mon journal me rappelle mes secrètes pensées,
Écrites, adolescent, dans la mélancolie.
Ce sont des flots de rêves qui coulent dans mon coeur,
Et noyant l'amertume, comme le fleuve alphée,
M'apportent leur opium, me donnent le bonheur,
Ainsi que le feraient les plus douces des fées.
Je trouve dans la lecture, ou bien en écrivant,
Les images embellies que j'avais oubliées;
Je n'entend plus alors ni la pluie, ni le vent,
Et la moindre élégie me laisse émerveillé.
Ce repaire de paix, gardien de souvenir,
En secret mausolée, sera-t-il pour moi seul?
Ou pourrais-je aux autres le faire découvrir,
Avant que de la mort je dépasse le seuil?
Georges Penin.
