16 février 2009
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En voyant le succès du premier poème de mon parrain que je vous ai fait découvrir, et puisqu'en ce moment je manque moi-même d'inspiration, j'ai décidé de vous en
présenter un deuxième tout de suite... Oui, je sais, vous allez dire que c'est la solution de facilité, que je ne me donne pas beaucoup de mal en ce moment... Vous avez sans doute raison, mais pour
écrire, il faut des idées nouvelles, et aussi beaucoup de temps pour les trouver et les écrire à l'endroit... Et en ce moment, je peins, alors!... Et oui, je
prépare la prochaine exposition de mon club de peinture... Et il m'est difficile de faire deux choses à la fois...
Donc, le deuxième poème de Georges que je vous présente aujourd'hui, s'intitule: "Après la nuit..."
Dites-moi, ou plutôt, dites-nous ce que vous en pensez, car mon parrain pourra tout comme moi lire vos commentaires...

APRES LA NUIT...
Où donc est le soleil qui réchauffait mon coeur?
Ainsi que d'une éclipse qui durerait toujours,
Mon âme mène à jamais une vie de mineur...
Je ne vois que la nuit, ne connais plus le jour.
Mes pensées sont en ruine car tu as tout détruit.
Le donjon que j'avais patiemment érigé,
Ne verra plus la flamme d'un amour infini,
La hampe en est brisée, le calicot souillé.
Pourquoi ne m'as-tu pas vu tel que j'étais?
En regardant le puits profond de mes pensées,
voir et puis accepter la place que tu avais?
La conserver bien-sûr, puisqu'elle s'agrandissait...
Je sais que le chemin n'est pas toujours facile,
Et que sans le vouloir, je n'ai pas su comprendre
Tout ce qui te blessait, car tu étais fragile.
Tu ne savais le dire, il te fallait m'apprendre.
Je t'ai donc pardonnée, mais est-ce le pardon?
Y a-t-il dans ce choix, par la vie imposé,
Le juste libre-arbitre ou la compréhension
De la nuit dans laquelle tu m'avais transposé?
Hélas, depuis ce jour où j'appris ma défaite,
Je ne suis plus joyeux, mon âme a de la fièvre.
Les chansons que j'avais tout le temps dans la tête,
Se meurent au fond de moi, agonisent à mes lèvres.
Je voudrais de nouveau te serrer dans mes bras,
Pleurer contre ta joue et redire tout bas
Tout ce qui m'exaltait, ce qui était à toi,
Frémir contre ta peau, refaire les mêmes pas.
Pour cela il faudra, je crois, de la patience,
Et l'onguent de l'amour pour fermer mes blessures.
Si tu effaces en toi toute cette insouciance,
Qui toujours à mes yeux paraîtra la plus dure,
Alors si Dieu le veut, partageant à nouveau
Nos joies et tes chagrins, dans l'espoir revenu,
Nous pourrons tous les deux, rallumant le flambeau,
Oublier cet aveugle que j'étais devenu.
Georges Penin.
Donc, le deuxième poème de Georges que je vous présente aujourd'hui, s'intitule: "Après la nuit..."
Dites-moi, ou plutôt, dites-nous ce que vous en pensez, car mon parrain pourra tout comme moi lire vos commentaires...

APRES LA NUIT...
Où donc est le soleil qui réchauffait mon coeur?
Ainsi que d'une éclipse qui durerait toujours,
Mon âme mène à jamais une vie de mineur...
Je ne vois que la nuit, ne connais plus le jour.
Mes pensées sont en ruine car tu as tout détruit.
Le donjon que j'avais patiemment érigé,
Ne verra plus la flamme d'un amour infini,
La hampe en est brisée, le calicot souillé.
Pourquoi ne m'as-tu pas vu tel que j'étais?
En regardant le puits profond de mes pensées,
voir et puis accepter la place que tu avais?
La conserver bien-sûr, puisqu'elle s'agrandissait...
Je sais que le chemin n'est pas toujours facile,
Et que sans le vouloir, je n'ai pas su comprendre
Tout ce qui te blessait, car tu étais fragile.
Tu ne savais le dire, il te fallait m'apprendre.
Je t'ai donc pardonnée, mais est-ce le pardon?
Y a-t-il dans ce choix, par la vie imposé,
Le juste libre-arbitre ou la compréhension
De la nuit dans laquelle tu m'avais transposé?
Hélas, depuis ce jour où j'appris ma défaite,
Je ne suis plus joyeux, mon âme a de la fièvre.
Les chansons que j'avais tout le temps dans la tête,
Se meurent au fond de moi, agonisent à mes lèvres.
Je voudrais de nouveau te serrer dans mes bras,
Pleurer contre ta joue et redire tout bas
Tout ce qui m'exaltait, ce qui était à toi,
Frémir contre ta peau, refaire les mêmes pas.
Pour cela il faudra, je crois, de la patience,
Et l'onguent de l'amour pour fermer mes blessures.
Si tu effaces en toi toute cette insouciance,
Qui toujours à mes yeux paraîtra la plus dure,
Alors si Dieu le veut, partageant à nouveau
Nos joies et tes chagrins, dans l'espoir revenu,
Nous pourrons tous les deux, rallumant le flambeau,
Oublier cet aveugle que j'étais devenu.
Georges Penin.