15 mai 2008
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Je viens de découvrir l'existence d'une sorte spéciale de poésie, appelée TAUTOGRAMME. Ce genre de poésie consiste à écrire une phrase, ou un ensemble de
phrases, ou de vers, dont tous les mots commencent par la même lettre. On peut y ajouter différents petits mots, comme de, la, les, ma, mon, etc..., pour donner un sens aux phrases.
J'ai découvert cet exercice très amusant chez MOUN, qui invite tous ceux qui veulent d' essayer d'en faire un, de déposer le résultat de leurs élucubrations poétiques sur son blog, dont voici le lien:http://poesia.over-blog.fr/

Le pissenlit, portant préjudice à ma pelouse,
et pensant passer pour une primevère,
persistait à perdurer, pendant le printemps,
parmi mes pivoines et mes pétunias,
poussant à profusion dans mes plates-bandes,
et se propageant au pied du portail...
Plantée là, sur mes pieds,
je prospecte mon pauvre parc,
parcouru par ces perles pigmentées...
Perdue dans mes pensées,
je pose mon postérieur plantureux
sur une parcelle parsemée de pâquerettes.
Puis, je me persuade de profiter de cette plante,
plutôt que de la pourchasser...
Puisque le pissenlit préfère mes parterres
aux pâtures, à proximité,
puisqu'il pratique la pousse prolifique,
je pars à sa poursuite, passionnément,
jusqu'au potager, où poussent
persil, poireaux et potirons...
Puis ma promenade, ponctuée de plusieurs pauses,
me place dans la pénombre des pommiers et poiriers,
que je partage avec pinsons, piverts et pigeons...
Puisqu'il parait se plaire au pied de ma palissade peinte,
je prend parti de partager ce piège à papillons,
avec les personnes de passage,
qui partent en procession et pèlerinage,
en lui permettant de se propager parcimonieusement,
sous le petit pont pastoral, parfait pour les promeneurs...
Pareille à une professionnelle de la plantation,
je peste contre les poisons et pesticides,
pour plus de propreté et de pureté
pour ce paysage pictural et pittoresque...
Poursuivant mon périple par-delà mon pavillon,
je pensais plaire aux passants,
perplexes par tant de persévérance...
Personnellement persuadée du pouvoir percutant du pissenlit,
pesant le poids de mes paroles,
ainsi que le pour et le pire,
je le proclame parfait pour une panacée.
En partant du principe primordial
que ma prudence pondérée me permet
de proposer ce procédé prétentieux,
où l'on presse la plante pendant les pluies de Pâques,
j'ai préparé perspicacement cette potion,
prohibant tout parasite,
parfait pour purifier les plaies purulentes,
et purger les pustules...
Quant à ce dernier paragraphe, n'y croyez pas un seul instant, ce n'est que pure invention de ma part, m'étant laissée entrainée par la recherche de mots commençant par la lettre "P".
J'ai découvert cet exercice très amusant chez MOUN, qui invite tous ceux qui veulent d' essayer d'en faire un, de déposer le résultat de leurs élucubrations poétiques sur son blog, dont voici le lien:http://poesia.over-blog.fr/
<--- ce pissenlit là, pousse vraiment dans mon jardin...
Le pissenlit, portant préjudice à ma pelouse,
et pensant passer pour une primevère,
persistait à perdurer, pendant le printemps,
parmi mes pivoines et mes pétunias,
poussant à profusion dans mes plates-bandes,
et se propageant au pied du portail...
Plantée là, sur mes pieds,
je prospecte mon pauvre parc,
parcouru par ces perles pigmentées...
Perdue dans mes pensées,
je pose mon postérieur plantureux
sur une parcelle parsemée de pâquerettes.
Puis, je me persuade de profiter de cette plante,
plutôt que de la pourchasser...
Puisque le pissenlit préfère mes parterres
aux pâtures, à proximité,
puisqu'il pratique la pousse prolifique,
je pars à sa poursuite, passionnément,
jusqu'au potager, où poussent
persil, poireaux et potirons...
Puis ma promenade, ponctuée de plusieurs pauses,
me place dans la pénombre des pommiers et poiriers,
que je partage avec pinsons, piverts et pigeons...
Puisqu'il parait se plaire au pied de ma palissade peinte,
je prend parti de partager ce piège à papillons,
avec les personnes de passage,
qui partent en procession et pèlerinage,
en lui permettant de se propager parcimonieusement,
sous le petit pont pastoral, parfait pour les promeneurs...
Pareille à une professionnelle de la plantation,
je peste contre les poisons et pesticides,
pour plus de propreté et de pureté
pour ce paysage pictural et pittoresque...
Poursuivant mon périple par-delà mon pavillon,
je pensais plaire aux passants,
perplexes par tant de persévérance...
Personnellement persuadée du pouvoir percutant du pissenlit,
pesant le poids de mes paroles,
ainsi que le pour et le pire,
je le proclame parfait pour une panacée.
En partant du principe primordial
que ma prudence pondérée me permet
de proposer ce procédé prétentieux,
où l'on presse la plante pendant les pluies de Pâques,
j'ai préparé perspicacement cette potion,
prohibant tout parasite,
parfait pour purifier les plaies purulentes,
et purger les pustules...
Quant à ce dernier paragraphe, n'y croyez pas un seul instant, ce n'est que pure invention de ma part, m'étant laissée entrainée par la recherche de mots commençant par la lettre "P".