18 avril 2008
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Nouvelle proposition de Kildar pour Écriture Ludique. Jeu n°36: Écrire un poème ou une nouvelle, en
se servant obligatoirement des 15 mots suivants:
-mouvance-errance-violence-souffrance-enfance-
-instinctivement-égoïstement-décemment-empiriquement-innocemment-
-boire-rire-danser-recevoir-décevoir-.
Innocemment, durant mon enfance, je croyais que l'homme était bon, et que la terre toute entière était un jardin d'Eden.
Car, du haut de mon insouciance, avec la pureté de mon âme d'enfant, je ne voyais que le bon côté des choses... La nature était belle, les gens buvaient à la santé de leurs amis, ils organisaient des fêtes durant lesquelles je les voyais rire et danser, ils semblaient si joyeux...
Mais, j'ignorais alors, qu'il y avait tant de violence de part le monde, j'ignorais qu'il y avait tant de souffrance autour de moi...
Instinctivement, je m'étais réfugiée dans le cocon familial.
Egoïstement, mes parents avaient placé autour de moi, une barrière invisible, qui me protégeait décemment de l'errance de ces pays en guerre... Voulant, sans doute empiriquement, m'épargner l'horrible vision d'un monde en ébullition, où la mouvance d'une minorité, vis à vis d'une grande puissance, obligeait la première à se conformer aux lois de la deuxième, sous peine de représailles...
Mes parents, peur de décevoir mon coeur innocent, m'ont caché, c'est vrai, la triste réalité de la vie des adultes...
Mais il faut bien l'avouer, du haut de mon insouciance, je n'étais pas prête à recevoir, dans ma tête d'enfant, dans mes yeux au regard tendre, ce cadeau empoisonné d'un monde meurtri par les guerres, les violences gratuites, les famines, les maladies incurables et les calamités de toutes sortes...
Et même si mes parents adorés m'ont toujours surprotégée, je ne peux que les remercier du plus profond de mon coeur.
-mouvance-errance-violence-souffrance-enfance-
-instinctivement-égoïstement-décemment-empiriquement-innocemment-
-boire-rire-danser-recevoir-décevoir-.
Innocemment, durant mon enfance, je croyais que l'homme était bon, et que la terre toute entière était un jardin d'Eden.
Car, du haut de mon insouciance, avec la pureté de mon âme d'enfant, je ne voyais que le bon côté des choses... La nature était belle, les gens buvaient à la santé de leurs amis, ils organisaient des fêtes durant lesquelles je les voyais rire et danser, ils semblaient si joyeux...
Mais, j'ignorais alors, qu'il y avait tant de violence de part le monde, j'ignorais qu'il y avait tant de souffrance autour de moi...
Instinctivement, je m'étais réfugiée dans le cocon familial.
Egoïstement, mes parents avaient placé autour de moi, une barrière invisible, qui me protégeait décemment de l'errance de ces pays en guerre... Voulant, sans doute empiriquement, m'épargner l'horrible vision d'un monde en ébullition, où la mouvance d'une minorité, vis à vis d'une grande puissance, obligeait la première à se conformer aux lois de la deuxième, sous peine de représailles...
Mes parents, peur de décevoir mon coeur innocent, m'ont caché, c'est vrai, la triste réalité de la vie des adultes...
Mais il faut bien l'avouer, du haut de mon insouciance, je n'étais pas prête à recevoir, dans ma tête d'enfant, dans mes yeux au regard tendre, ce cadeau empoisonné d'un monde meurtri par les guerres, les violences gratuites, les famines, les maladies incurables et les calamités de toutes sortes...
Et même si mes parents adorés m'ont toujours surprotégée, je ne peux que les remercier du plus profond de mon coeur.