22 février 2008
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Hévéa, l'exotique, tu souffres en silence,

Versant dans le pot, ton latex blanc et visqueux.
Et ta sève s'écoule, lentement, sans un bruit,
Apportant aux hommes, leur affreux caoutchouc.
Hévéa, mon ami, que n'as-tu possédé
En ton coeur, un liquide différent du tien!
Vidé de ta vie, sans vergogne, par les hommes,
Emprisonné, jour après jour, dans ta forêt,
Arbre vigoureux, à l'amère destinée, tu survis!

