22 janvier 2008
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proposition de jeu par Juliette dans PAPIER LIBRE:
Laissez parler votre imagination créatrice sur ce tableau de Van Gogh.
Qu'y a-t-il au bout du chemin?
Retrouverai-je la raison?
Je crois que je deviens fou
à vouloir arriver au bout!
Et tous ces méandres me lassent!
De ces tournants... encore combien
avant de retrouver la trace
du pourquoi de ma déraison?
Ces champs de blé, tout mordorés,
emplis d'ornières trop profondes,
paraissent vouloir m'entraîner
vers les dédales de ma tombe...
Les nues de ce ciel tourmenté
se prêt't au jeu de ma folie.
Mon esprit ainsi torturé,
de cette vision, s'abrutit.
Au loin, tout au bout du chemin,
de grands corbeaux, noirs et sinistres,
qui tournoient dans ce ciel d'embruns,
attendent, tels des croque-morts,
ma fin qui semble inéluctable.
Cette vision, triste et morbide,
happe mon esprit qui se tord
de souffrances insurmontables.
Mon âme, inquiète et trop fragile,
craint ces charognards de malheur!
Tout me submerge et me rend triste.
Tout m'entraîne vers mon suicide.
Et ces turpitudes qui rongent
mon esprit esclave et malade,
se déchaînent sur moi comme un songe,
où l'enfer serait volupté
plus douce que ma vie fébrile,
où la mort me soulagerait
comme un onguent, une pommade,
pour enfin oublier mes peurs.
Laissez parler votre imagination créatrice sur ce tableau de Van Gogh.
Qu'y a-t-il au bout du chemin?
Retrouverai-je la raison?
Je crois que je deviens fou
à vouloir arriver au bout!
Et tous ces méandres me lassent!
De ces tournants... encore combien
avant de retrouver la trace
du pourquoi de ma déraison?
Ces champs de blé, tout mordorés,
emplis d'ornières trop profondes,
paraissent vouloir m'entraîner
vers les dédales de ma tombe...
Les nues de ce ciel tourmenté
se prêt't au jeu de ma folie.
Mon esprit ainsi torturé,
de cette vision, s'abrutit.
Au loin, tout au bout du chemin,
de grands corbeaux, noirs et sinistres,
qui tournoient dans ce ciel d'embruns,
attendent, tels des croque-morts,
ma fin qui semble inéluctable.
Cette vision, triste et morbide,
happe mon esprit qui se tord
de souffrances insurmontables.
Mon âme, inquiète et trop fragile,
craint ces charognards de malheur!
Tout me submerge et me rend triste.
Tout m'entraîne vers mon suicide.
Et ces turpitudes qui rongent
mon esprit esclave et malade,
se déchaînent sur moi comme un songe,
où l'enfer serait volupté
plus douce que ma vie fébrile,
où la mort me soulagerait
comme un onguent, une pommade,
pour enfin oublier mes peurs.