17 décembre 2007
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proposition de Juliette pour Papierlibre:
"Etant donné un mur, que se passe-t-il derrière?" de Jean Tardieu
Derrière le mur de cette vieille maison,
il existait un bonheur, à nul autre semblable.
Derrière le vieux mur de cette triste maison,
vivait une famille, simple mais heureuse.
Quand on passait à côté, on ne se doutait pas
qu'un pareil trésor puisse survivre derrière.
Car, vu de l'extérieur, il faisait pitié à voir,
ce triste mur tout fissuré.
Quand on marchait dans la rue,
on ne le voyait même pas
ce mur tout branlant,
qui tenait encore debout,
on ne sait pas comment...
Quand on arpentait le trottoir,
on ne le regardait même pas
ce mur délabré.
Ou on ne lui lançait
qu'un oeil méchant au regard méprisant.
Mais si par bonheur,
on passait le pas de la porte,
on y trouvait un tel soleil,
qu'on en ressortait émerveillé,
tout ému, tout joyeux.
Car derriére ce vieux mur, si triste par dehors,
vivait une famille si gaie à l'intérieur,
ou tous les enfants, ces jolies têtes blondes,
riaient de bon coeur et chantaient à tue-tête.
Oui, derrière ce vieux mur, si triste par dehors,
vivait une famille, au coeur gros comme un soleil,
où l'amour régnait en maître.
Derrière ce vilain mur,
il existait un bonheur
à nul autre semblable.
"Etant donné un mur, que se passe-t-il derrière?" de Jean Tardieu
Derrière le mur de cette vieille maison,
il existait un bonheur, à nul autre semblable.
Derrière le vieux mur de cette triste maison,
vivait une famille, simple mais heureuse.
Quand on passait à côté, on ne se doutait pas
qu'un pareil trésor puisse survivre derrière.
Car, vu de l'extérieur, il faisait pitié à voir,
ce triste mur tout fissuré.
Quand on marchait dans la rue,
on ne le voyait même pas
ce mur tout branlant,
qui tenait encore debout,
on ne sait pas comment...
Quand on arpentait le trottoir,
on ne le regardait même pas
ce mur délabré.
Ou on ne lui lançait
qu'un oeil méchant au regard méprisant.
Mais si par bonheur,
on passait le pas de la porte,
on y trouvait un tel soleil,
qu'on en ressortait émerveillé,
tout ému, tout joyeux.
Car derriére ce vieux mur, si triste par dehors,
vivait une famille si gaie à l'intérieur,
ou tous les enfants, ces jolies têtes blondes,
riaient de bon coeur et chantaient à tue-tête.
Oui, derrière ce vieux mur, si triste par dehors,
vivait une famille, au coeur gros comme un soleil,
où l'amour régnait en maître.
Derrière ce vilain mur,
il existait un bonheur
à nul autre semblable.