12 décembre 2007
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Je me souviens d'un
matin

où j'ai croisé le chemin
de fées et de lutins.
Ou n'était-ce qu'un besoin
de mon âme chagrin,
d'embellir mon destin
dans la douceur du satin,
dans la moiteur d'un câlin?
Dans ce décor virtuel,
je vis un monde irréel,
où je sentis pousser des ailes
à mon âme gavée de miel...
J'ai humé le thym,
j'ai goûté le romarin,
tel le gentil lapin
des contes enfantins.
J'ai entendu les ritournelles
du merle et des tourterelles.
J'ai poussé la balancelle
d'une douce gazelle.
J'ai mangé le raisin
oublié dans un coin.
J'ai apprécié l'air salin
qui caressait mes reins.
J'ai cueilli le jasmin,
envoutée par son parfum.
J'ai oublié le destin
de mon esprit mutin.
J'ai desserré mes poings,
trop souvent contraints
de toucher les oursins
lancés par des gredins
au regard malsain.
J'ai oublié ces requins.
J'ai excusé ces vilains
ne voulant que du bien
à mon coeur orphelin.
Les anges, ces chérubins,
m'offrirent un beau matin
un repos souverain,
où les fées, les lutins
m'ont caressé la main.

où j'ai croisé le chemin
de fées et de lutins.
Ou n'était-ce qu'un besoin
de mon âme chagrin,
d'embellir mon destin
dans la douceur du satin,
dans la moiteur d'un câlin?
Dans ce décor virtuel,
je vis un monde irréel,
où je sentis pousser des ailes
à mon âme gavée de miel...
J'ai humé le thym,
j'ai goûté le romarin,
tel le gentil lapin
des contes enfantins.
J'ai entendu les ritournelles
du merle et des tourterelles.
J'ai poussé la balancelle
d'une douce gazelle.
J'ai mangé le raisin
oublié dans un coin.
J'ai apprécié l'air salin
qui caressait mes reins.
J'ai cueilli le jasmin,

envoutée par son parfum.
J'ai oublié le destin
de mon esprit mutin.
J'ai desserré mes poings,
trop souvent contraints
de toucher les oursins
lancés par des gredins
au regard malsain.
J'ai oublié ces requins.
J'ai excusé ces vilains
ne voulant que du bien
à mon coeur orphelin.
Les anges, ces chérubins,
m'offrirent un beau matin
un repos souverain,
où les fées, les lutins
m'ont caressé la main.